lundi 24 décembre 2007

Pensées solsticiales

Qui es-tu ? Tu ne me connais pas et moi pas plus que toi…. J’ai parcouru presque d’une seule traite l’ensemble des cinquante-six pages de textes que tu as écris depuis novembre 2005 sur ton skyblog ; et dire que certains méprisent indistinctement les skyblogs où il y a parfois du très bon ! Ces textes parlent de ta vie et c’est assurément une forme de thérapie pour toi. Ta démarche m’a touché, sans doute parce qu’au même âge que toi, j’ai ressenti ce même besoin de me comprendre, même si je l’ai fait pour ma part dans la plus grande discrétion. Tu n’avais pas vingt ans quand tu as commencé à écrire l’histoire de ta courte vie affreusement douloureuse… une fois commencé, je n’ai pas pu m’arrêter de te lire en dépit de toutes les larmes que j’avais aux yeux… j’ai voulu savoir si tu avais évolué en deux ans, si ce travail d’écriture était ponctué de signes d’espérance… je crois heureusement qu’une mystérieuse force de courage et d’espoir mêlés te rattache malgré tout à la vie. Vais-je t’écrire ? Je ne crois pas… je ne sais pas… Nos vies ne se ressemblent guère. Notre passé n’est pas le même et ma jeunesse complexe passerait presque pour une partie de plaisir à côté de ce que tu as vécu. Notre présent est également très différent ; paradoxalement l’environnement où tu te sens le plus vivant n’est certainement pas à même de t’apporter l’équilibre durable et le bonheur simple qui constituent ton idéal. C’est ce que j’ai compris depuis longtemps pour moi-même, partageant tes aspirations ; j’espère donc que l’ange aux ailes déchiquetées que tu incarnes saura le comprendre également.


Les voyageurs à destination de l’excursion « illuminés de Noël », à la croisée du jour et de la nuit, sont priés de monter en voiture… attention au départ… au programme : tournée extatique des illuminations de Noël installées par les gros beaufs de mon bled et des communes limitrophes. L’excursion a un but quasi scientifique, anthropologique et sociologique dirais-je, il s’agit de décrypter les mécanismes individuels et collectifs qui conduisent des individus vaguement doués d’intelligence à ordonner avec un mauvais goût certain une quantité astronomique d’objets hétéroclites électrifiés – guirlandes, traineaux, rennes, pères Noël, sapins, … –, le tout dégoulinant en interminables vomissures rouges, jaunes, vertes et bleus des murs, toits, balcons et jardins. Ambiance Vegas assurée… où est l’entrée du saloon, visage pâle ? Bienvenue dans cette resplendissante foire à neuneu, le royaume du mauvais goût, de l’accumulation et de la surenchère. Ton voisin pose vingt mètres de guirlande ; pas de souci, pose-en quarante et tu seras le roitelet de ta rue miteuse de profonde banlieue ; c’est toujours cela, je te le concède. Certains jardins ou balcons sont tellement encombrés qu’il semble difficile de pouvoir encore y poser les pieds… Certes on note un essoufflement très net de ces pratiques qui, après une croissance visible sur plusieurs années, ont de toute évidence connu leur apogée lors de l’hiver 2006-2007. On aimerait croire que le citoyen a pris conscience entre temps qu’éclairer de nuit la rue de couleurs criardes ne présentait pas grand intérêt et nuisait même à la préservation de l’environnement. Il est cependant plus probable que ce sont les factures d’électricité reçues l’an passé qui ont ramené certains à la raison. Je me demande aussi toujours comment certains ne font pas sauter l’électricité dans leurs quartiers vue la nature plus que douteuse de leurs installations. Si leurs ingénieux concepteurs pouvaient marcher sur les fils et s’électrocuter…


Je passe par hasard non loin d’une scène où se produit une vieille chanteuse pour enfants, souvent habillée dans la même tenue que ses très jeunes admiratrices qui auraient l’âge d’être ses petites-filles… depuis un certain temps elle fait surtout bander la « communauté gay »… vas savoir pourquoi… je ne suis pas assez « in » pour comprendre ce genre de subtilité mais je me vois mal en train de me trémousser frénétiquement à presque trente ans sur Felix le chat, Bécassine ou autre niaiserie du même acabit, encore que ce soit parfois plus dansant que la musique techno ou les tubes de Madonna. Je songe encore à cette femme plus toute jeune… elle refuse sans doute de grandir et/ou vieillir, tout comme son public plus tout jeune. Personnellement je ne refuse pas de grandir. Quant à vieillir, je pense que l’on en réduit les effets à travers le regard que portent sur nous ceux de nos proches qui sont plus jeunes que nous. Je pense par exemple à ce petit être qui aura trois ans la semaine prochaine et que je considère comme mon neveu, ou encore à H., de dix ans mon cadet, et sur qui je veille comme le ferait un frère. Votre regard suffit à me préserver du temps qui passe et on ne peut qu’aimer la vie et ne penser rien qu’à elle à vos côtés.


Je me couche, à moitié gelé. Je pense à toi, toi, toi, toi, … Je frissonne en réalisant que le compte-à-rebours est déjà entamé. Mon cœur me fait mal. Chaque jour m’éloigne un peu plus de vous et je ne vois pas d’issue heureuse à cela. Peut-être ai-je tort de m’angoisser ? Je crois surtout que je commence à percevoir tout le stress qu’il me faudra affronter prochainement. Il faudra que je prenne sur moi pour arranger les choses ; vous ne verrez rien en définitive sinon mon sourire, enfin j’espère. Mes larmes vous resteront certainement invisibles de même que ce sentiment de gâchis et d’inachevé qui m’obsède en ce moment. Je me sens nul parfois mais là cela dépasse les bornes de ce que je peux penser de moi dans ce domaine. Je sais bien pourtant que je ne peux pas tout, qu’une main n’applaudit pas sans l’autre… j’espère ne pas achever l’année ou commencer la suivante par une succession de petits drames.

lundi 17 décembre 2007

Un article édifiant pour l'histoire ferroviaire tunisienne...

Voici un extrait d’un article de J. Salin intitulé « Les chemins de fer en Tunisie » et publié dans le numéro 1522 de La Vie du rail, no 1522, du 21 décembre 1975 (p. XXXIII-XLIV) :

« Des projets d’une toute autre ampleur sont en outre étudiés et doivent être inscrits, en partie, dans le Ve plan en cours d’élaboration. Ils constituent un exemple exaltant et frappant de la confiance des dirigeants tunisiens dans la vitalité du rail et dans l’avenir de leur pays.

Fin 1972, les gouvernements libyen et tunisien s’étaient accordés pour étudier une liaison ferroviaire Tripoli-Gabès, terme de la voie métrique en Tunisie. La Libye était fermement décidée, pour sa part, à construire un réseau en voie normale. Plusieurs solutions se présentaient alors : prolonger la voie métrique au-delà de Gabès et établir une gare d’échange entre les deux écartements à la frontière à Ras Djir, pousser la voie normale jusqu’à Gabès, ou mieux, jusqu’à Sfax, centre ferroviaire économique et portuaire bien équipé, soit sur cinq cents kilomètres, c’est finalement ce troisième parti qui a été adopté.

En outre, la SNCFT, d’accord avec ses autorités de tutelle, compte tenu de données économiques et techniques, a été amenée à envisager la normalisation de la section Tunis-Sfax, soit trois cents kilomètres, qui aurait constitué une solution de continuité dans la grande liaison internationale à voie normale qui, à une échéance plus lointaine, reliera le Maroc, l’Algérie, la Tunisie à la Libye, à l’Egypte et à l’Asie Mineure.

Il y a quelques mois, un appel d’offres a été lancé pour la construction de la ligne à voie normale Sfax-Tripoli. Les caractéristiques prévues seraient celles d’une artère à grand trafic et à vitesse élevée : 200 km/h, avec vitesse commerciale de 160 km/h.

Suivant les prévisions, la liaison Sfax-Tripoli à voie normale serait achevée en 1980. La normalisation de Tunis-Sfax devant être entreprise suivant les possibilités de financement dans les années suivantes, pourrait être réalisée en 1985.

L’équipement de l’axe Tunis-Tripoli (800 km) avec engins de traction à grande puissance et des voitures modernes dotées du grand confort donnerait, au trafic voyageurs, un essor certain. (…) »

Trente-deux ans après cet article, rien des projets qui devaient manifestement se concrétiser dans un horizon d’une dizaine d’années n’a été réalisé…


La ligne Tunis-Gabès est toujours en voie le plus souvent unique et de surcroît sur voie métrique, c'est-à-dire à écartement d’un mètre quand l’écartement standard international est de 1,435 mètre. La compagnie Bône-Guelma, chargée de la construction de la ligne Tunis-Sfax, bien qu'elle ait eu l'habitude de construire les lignes ferroviaires tunisiennes du nord en voies à écartement standard a préféré la voie métrique sur ce parcours afin d'assurer la compatibilité avec le réseau ferré du sud tunisien, concédé à la Compagnie Française des Phosphates, et qui était en voie métrique. L’écartement standard présente l’intérêt de supporter des trains plus lourds et plus rapides. La standardisation facilite également la circulation sur les réseaux de divers États, ce qui est le cas dans l’optique d’une liaison à travers le Maghreb et vers le Machrek.

La ligne Gabès-Tripoli n’a évidemment pas été réalisée et ne semble plus être la priorité. On parle d'ailleurs plus maintenant d'une autoroute, longeant la côte libyenne de la Tunisie à l’Egypte, qui devrait voir le jour, financée par l’Italie. Le sacre de l’automobile est consommé...

L’électrification de cette ligne transfrontalière n’est pas évoquée directement dans l’article, même s’il est question de trafic à vitesse élevée : 160 km/h en vitesse commerciale. Aujourd’hui la vitesse moyenne des trains sur la ligne Tunis-Gabès (415 kilomètres) oscille entre 70 et 80 kilomètres/heure pour un temps de parcours compris entre cinq et six heures ; la vitesse maximale est quant à elle de 130 kilomètres/heure actuellement. Le tout reste nettement inférieur aux prévisions établies il y a trente ans. Alors que le projet d'électrification global de la ligne n'a toujours pas trouvé de concrétisation, il faut rappeler que le Maroc bénéficie depuis les années 1930 d’un réseau ferré électrifié entre les principales villes et qu'il vient de s’engager dans la construction d’un TGV Casablanca-Agadir.

En cette seconde moitié de décembre qui marque le cinquante-septième anniversaire de la SNCFT et le quarante-et-unième anniversaire de la rétrocession à la SNCFT du réseau ferré du sud tunisien, pourquoi ne pas rêver d’une ligne Tunis-Gabès connaissant prochainement un second souffle… et pas uniquement par quelques travaux sur les infrastructures comme c’est le cas depuis plusieurs années, notamment autour de Sousse, ou par l’acquisition, comme c’est le cas ces dernières semaines, de nouveaux trains pour la ligne. On ne peut pas éternellement faire du neuf avec de l’ancien qu’on se contenterait de remanier légèrement.

En ces temps où il est si fréquemment question de pollutions diverses, de hausse des dépenses énergétiques, la mise à disposition d’une ligne de train rapide entre Tunis et le sud tunisien serait un outil de développement appréciable tant sur le plan économique qu’écologique. La réduction des temps de transports permettrait une augmentation des échanges et déplacements collectifs de passagers et de fret, au détriment de modes plus polluants comme l’automobile ou l’avion. Ce serait aussi un outil de développement (industrie, tourisme, services, …) pour la province, solidement reliée à la capitale par cet axe névralgique ; cela contribuerait peut être à désengorger quelque-peu la capitale et sa périphérie surpeuplée, avec tous les désagréments que cela génère. Enfin ce serait une contribution majeure au projet de liaison ferrée transmaghrébine qui se doit de doubler une liaison routière rapide, cette dernière étant devenue malheureusement prioritaire après le piétinement de la première depuis une trentaine d’année.

L’avantage de l’autoroute c’est que même en l’absence de politique concertée entre Etats il est possible d’avancer et d’arriver finalement au résultat escompté… car on finit toujours par pouvoir raccorder deux autoroutes entre elles. Dans le domaine ferroviaire, la non-concertation est en revanche l’acte de décès implacable de tout projet et l’article de J. Salin nous le rappelle avec évidence, trente-deux ans après sa rédaction.


Malgré tout il y a encore des gens pour croire à l'hypothétique projet de train reliant Casablanca à Tripoli : http://www.euromedtransport.org/fileadmin/download/maincontract/ts4/ts4_bouchentouf_day4.pdf.

lundi 10 décembre 2007

Seuls au temple de la Sibylle...

Derrière la grille d’entrée du jardin du Luxembourg, je t’attends, essayant comme souvent en cet endroit de me détendre avant mes rendez-vous importants… je tourne sur moi-même… je baisse la tête… je fais le vide dans mon esprit… Aujourd’hui c’est notre « rendons-nous ». Je t’aperçois derrière la grille et tu tournes la tête…
Ton regard gracieux de faon… ! Mon Dieu, comment ne pas te reconnaître… ?! Nous nous retrouvons tels deux frères s’étant quittés la veille. Je te fais fermer ton manteau pour que tu ne tombes pas encore malade, pour que tu ne perdes pas encore ta voix douce… tu me rappelles mon grand frère K. qui ne ferme jamais son manteau…
Nous cheminons dans le froid… et je ne vois plus rien sinon toi… et je n’entends plus rien sinon toi… Direction le métro… mais je suis perdu l’espace d’un instant… l’émotion d’avoir un ange près de moi… Un air de Bach à l’accordéon… la sonnerie et les portières qui claquent me réveillent…
Un cèdre au pied d’une décharge… Nous caressons tendrement son écorce pour sentir la terre qui l’a vu naître… Il pleut des larmes froides dans ce ciel gris-noir où le soleil s’est fait dévorer…
Seuls au temple de la Sibylle… L’horizon nous appartient… horizon morne à la Smith D. Heureusement tu es là. A nos pieds s’ébattent de gracieux tadornes casarca, insouciants de l’avenir. Nous sommes à Paris mais nous sommes ailleurs, à une autre époque… toi à Babi et moi à Tunis. Tu me fais partager ton Ailleurs et moi le mien.
En souvenir de ce jour où la seule lumière était celle de tes yeux… merci petit Frère H.

lundi 3 décembre 2007

Vingt ans déjà...

Il est temps de parler un peu de cinéma sur ce blog. Et comment en parler mieux qu’à travers le film qui a marqué ma vie jusqu’à présent… ?

Ce film a tout juste vingt ans puisqu’il est sorti en France le 25 novembre 1987. Cela fait donc à peu près vingt ans que ce film est mon préféré. A chaque fois que j’ai eu la chance de le voir j’ai été conforté dans cette idée.

Ce film est Le Dernier Empereur de Bernardo Bertolucci.

C’est l’histoire de Aixinjueluo Puyi dit Puyi né en 1906.

A trois ans, il est désigné empereur par sa tante, l’impératrice douairière Cixi. Il est alors arraché à sa mère, confié à sa nourrice et emmené à la Cité Interdite à Pékin.

Il règne, conseillé par son père, jusqu’en 1912, où la Chine devient une république. Pu Yi, âgé de six ans, est alors retenu prisonnier dans la Cité interdite jusqu’en 1924, où il est expulsé par des troupes armées et envoyé loin de Pékin.

En 1934, à l’âge de vingt-huit ans, il est sacré empereur de Mandchourie, une partie du territoire chinois qui vient d’être envahi par le Japon ; Puyi pense ainsi restaurer l’intégrité de l’empire chinois mais les Japonais se servent en fait de lui pour leurs projets impérialistes en Chine.

La seconde guerre mondiale met fin à ces projets mutuels ; Puyi est arrêté par les troupes soviétiques en 1945 et déporté en Sibérie. En 1949, il est livré aux alliés communistes de la République populaire de Chine. Il est emprisonné dans un camp pour criminels de guerre et « rééduqué » jusqu’en 1959, année où il devient jardinier à Pékin puis bibliothécaire. Sa mort survient en 1967, à l’âge de 61 ans.

Le film propose de suivre l’ensemble de la vie singulière de cet homme… une vie dont il n’a jamais été totalement le maître, écrasé par le poids de son destin et celui de l’histoire de son pays… la vie d’un enfant qui grandit trop vite, sans sa mère… un enfant qui se sent prisonnier et tenu à l’écart du monde… Plus tard, une fois empereur de Mandchourie, il revit cette situation d’enfermement, ce sentiment d’avoir été floué par ceux qui l’entourent et qui le surveillent plus qu’ils ne veillent sur lui.


Que dire de ce film sinon qu’il est merveilleux.

Les personnages présentés dans le film sont souvent attachants, de la nourrice de Puyi à ses deux épouses, de son petit frère et seul ami, Pujie, à son précepteur écossais Reginald Johnson. Les protagonistes moins agréables, tels que les dignitaires de la Cité Interdite, les Japonais manipulant l’empereur de Mandchourie ou encore les communistes chargés de rééduquer Puyi, font également l’objet d’une présentation soignée.

Les décors, les costumes et la musique créent un cadre tout à fait somptueux pour le déroulement de l’histoire. La plupart des scènes sont de toute beauté et on les garde longtemps en mémoire. La plus belle est sans doute celle où le petit Puyi sort de la salle du trône, se retrouve en pleine cérémonie face à des centaines de personnes dans la cour du Palais ; son attention est alors attiré par le bruit d’un criquet qu’il s’emploie à localiser avant d’en devenir l’heureux possesseur.

L’histoire de cet homme, en particulier dans son enfance, m’a touché. Je pense que je me suis identifié plus ou moins à lui lorsque j’étais moi-même enfant et adolescent. Cela explique pourquoi ce film m’a toujours fasciné. L’histoire d’un enfant qui grandit trop vite et qui a du mal à trouver sa place dans la vie ne pouvait que me bouleverser et me ramener vers mes propres questionnements. C’est, je crois, ce qui explique mon attachement de toujours pour ce film ; aujourd’hui ma vie a bien changé mais, à chaque fois que je regarde ce film, je constate qu’il a toujours cette place si privilégiée dans mon cœur ; j’espère bien qu’il sera toujours dans vingt ans mon film préféré.


lundi 26 novembre 2007

Vue sur...

Samedi après-midi je suis allé sur la place du Parvis du Sacré-Cœur à Paris, sur la butte Montmartre. Ceux qui me connaissent savent que je ne porte pas la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre dans mon cœur, tant pour des raisons architecturales – encore que l’intérieur ne me déplaise finalement pas tant que cela – que pour les raisons plus que discutables qui ont motivé sa construction entre 1875 et 1914 – l’expiation des supposées fautes qui auraient conduit la France à la déchéance en 1871, à savoir la défaite face à la Prusse et l’insurrection de la Commune de Paris.

Enfin bref je trouve que la place du Parvis du Sacré Cœur est un endroit merveilleux car on peut y tourner le dos à la basilique… et cela tombe bien puisqu’on se trouve alors face à une perspective magnifique, l’une des plus belles vues sur Paris… une vue à partager, ce que j’ai déjà fait plusieurs fois lors des petites visites guidées que j’organise avec ascension de la butte Montmartre par la face nord (la rue du Mont-Cenis). Samedi nous étions deux à contempler cette vue et j’étais le plus heureux des hommes.

Cela m’a rappelé d’autres visions du même genre à Paris où beaucoup de monuments élevés sont accessibles au public et permettent de découvrir de beaux panoramas. Les plus connus sont évidemment la Tour Eiffel, l’Arc de Triomphe de la place de l’Étoile, les tours de la cathédrale Notre-Dame ou encore la tour Montparnasse.

J’ai cependant plutôt envie de conseiller des vues moins connues depuis la terrasse du magasin Le Printemps, sur le boulevard Haussmann, ou celle du magasin La Samaritaine (actuellement fermé). On bénéficie également d’un point de vue agréable depuis le temple néoclassique du parc des Buttes Chaumont ou du belvédère du Jardin des Plantes (à voir plutôt en hiver quand les arbres aux feuilles caduques sont dégarnis et dégagent un peu l’horizon). Un de mes meilleurs souvenirs reste assurément l’ascension de la coupole du Panthéon mais il ne semble plus possible d’y accéder actuellement. En sortant de Paris on peut aussi profiter de la vue depuis la fausse montagne du zoo de Vincennes, la terrasse de la Grande Arche de la Défense ou encore, j’en ai parlé il y a peu, celle du château de Saint-Germain-en-Laye qui surplombe une boucle de la Seine.

C’est agréable de contempler la ville dans son étendue, de considérer l’extension de la ville, de découvrir de nouvelles perspectives. On voit la ville autrement et en particulier on perçoit mieux les monuments qui se détachent de la masse et qui rompent la monotonie relative de l’ensemble. On peut s’amuser à reconnaître les monuments les plus connus et on voit aussi mieux le ciel depuis ces points de vue ; j’aime y perdre facilement mon regard pour apprécier les nuances célestes.

On ressent dans ces conditions une sensation de bien-être, de plénitude… on a l’impression de mieux maîtriser l’ensemble de la ville que l’on a à ses pieds. C’est une sorte d’ivresse naturelle que je recherche volontiers, à condition que je ne me sente pas trop au bord du vide et prêt à m’écraser en contrebas, auquel cas cela vire à la crise de vertige.

Je ne peux m’empêcher de penser à d’autres lieux hors de Paris où j’ai ressenti ce bonheur d’avoir pour moi un horizon infini. Je pense tout particulièrement au toit de l’église abbatiale du Mont-Saint-Michel qui offre une vue sur l’ensemble de la baie ; il faut choisir la visite la plus longue pour profite de cette vue. Il y a aussi un autre endroit où j’ai ressenti ce bonheur infini ; c’est en Tunisie, en haut de l’amphithéâtre d’el Jem où mes yeux divaguaient à la recherche de signes chimériques venus de l’horizon.

lundi 19 novembre 2007

La boîte noire de mon âme (III)

Rappelons le principe de cette bonne vieille boîte noire… elle reprend pour la troisième fois des bouts de pensées récentes qui marquent mon esprit en ce moment.


Je discute sur internet avec deux amis tunisiens… sujets un peu grivois… une sorte de défouloir collectif… j’aime cela… sortir de cette écorce sérieuse où je suis cantonné et où on me cantonne… j’ai une sorte d’obligation de perfection… ne pas dévier d’une ligne droite imaginaire que je serais censé suivre invariablement… j’aime bien dévier pourtant mais entre mes inhibitions et le regard des autres, il n’est pas toujours simple à ma fantaisie de se frayer un chemin !


Tu es là près de moi et tu décides ce que nous allons faire. Enfin ! Cela fait des années qu’on n’a pas pris ce genre de décisions à ma place… et je me laisse conduire par toi là où tu as décidé. Pour une fois je ne suis pas guide dans Paris ! Merci pour ce que tu as fait !


A. termine notre conversation par un traditionnel « tu veux un cadeau ? » Evidemment j’accepte et je reçois comme d’habitude une série de petites images charmantes… et puis je vais dormir…


Quelques mots… quelques mots qui transitent par un chemin un peu détourné… des mots d’espoir… ton regard qui semble vouloir se poser à nouveau sur moi. Je t’attends vite !


J’attends le métro quarante minutes pour aller voir H. Sa fille est fatiguée et pleure beaucoup... Son fils, je le croise au bas de l’immeuble, avec la maman… il revient de promenade et sautille dans tous les sens… je me penche pour l’embrasser mais il se sauve en rigolant… je n’insiste pas… je lui caresse les cheveux… et puis je m’en vais… et il me fait des signes d’au revoir jusqu’à ne plus me voir… et je repars à la gare à pied.


Je t’ai revu… tes yeux toujours fascinants… tu étais près de moi… je te regardais de dos… mon Dieu, ta taille me paraissait infinie… ce qui m’intrigue en toi c’est ce mélange de fantaisie et de classicisme : jean et baskets pour le bas… chemise claire et petit pull de premier de la classe en haut… avec un haut de jogging multicolore en guise de manteau… tes cheveux un peu en bataille et ton visage un brin austère où brillent tes yeux…


Je lis de bon matin le message du p’tit K. qui m’écrit pour me dire qu’il m’adore. Cela me réjouit pour la journée toute entière.


Le train arrive à Paris-gare de Lyon… surprise on arrive aux grandes lignes et non en gare souterraine… bonne idée finalement car j’aime les halles métalliques de la gare de Lyon… c’est comme une invitation au voyage dans le temps… il suffit de fermer les yeux pour respirer le charbon, sentir les vibrations de la traction à vapeur, entendre une cloche ou un sifflet annonçant le départ d’un train, …


Je discute avec toi… tu manges une glace dehors en pleine nuit, sous le froid et la pluie… c’est surréaliste… tu es très attachant… j’aime ta douceur, ta force, ta candeur, ta lucidité, ton humour, ton originalité, … Je suis toujours très touché quand je pense à la confiance que tu as en moi… tu es un petit frère pour moi et j’essaie de veiller attentivement sur toi.


J’aime ces quelques jours de l’année où je suis l’objet d’une attention plus vive… j’aime la parole des uns… je redoute le silence des autres… le bonheur est toujours teinté d’amertume… en tout cas j’ai eu droit à de petites douceurs gastronomiques… il y a donc bien au moins cela d’invariable.


On n’a pas pu se voir vendredi à cause de la grève des transports parisiens… rien que pour cela, j’ai une bonne raison de détester tous ceux qui me privent de toi… comment peut-on séparer ainsi deux âmes et deux cœurs ?! Je voudrais être près de toi pour profiter de ta douceur rassurante… je voudrais être pour toujours auprès de toi.

lundi 12 novembre 2007

Hommage à Jalal al Din Rumi

Cette année 2007 marque le huit-centième anniversaire de la naissance du grand poète persan Jalal al din Rumi (1207-1273). Je me devais de m’associer modestement à cet événement, moi qui ai choisi mon nom de bloggeur en référence notamment à lui.

Voici deux poèmes d’amour de Jalal al din Rumi :

Mon cœur porte ta marque
Il n’erre pas ailleurs
Sans les autres, tout va,
Sans toi, rien ne va plus.

Toi mon vin, mon ivresse,
Mon jardin, mon printemps,
Mon sommeil, mon repos,
Sans toi, rien ne va plus.

***

Ne perds pas ton courage
Si l’ami te renvoie
Il te renvoie ce jour,
Demain il te rappelle.

S’il te ferme la porte
Ne pars pas, sois patient.
Car, après la patience
Il t’asseoit sur le trône.

S’il paraît te fermer
Tous chemins et passages,
Il t’ouvre le chemin secret
Que tous les autres ont ignoré.


Ces deux poèmes sont extraits de Roumi, Amour, ta blessure dans mes veines, un petit livre publié chez JC Lattès en 2004 avec des calligraphies du tunisien Lassaâd Metoui. Si vous aimez les poèmes d’amour et la calligraphie arabe, vous serez doublement comblés en parcourant ce livre.

***

Pour donner une touche plus personnelle à cette note et à cet hommage, il me revient de conclure par un poème… ou plutôt de la prose poétique cette fois…

Parle-moi encore et sans détours… Et moi, saisi d’émoi, je t’admire, dévot de ta belle âme apaisante, et je savoure tes mots délicieux qui m’inspirent et m’enflamment tels les cieux de l’aurore naissante.

Mon cœur ébloui, céleste zéphyr, se réjouit quand ton regard intense captive le mien et ainsi le ravive…Mes peurs ne songent qu’à fuir devant ce rempart de l’insouciance qu’incarne ton être simple et modeste.

De tes douces mains les effleurements n’existent encore qu’en promesses, jeunes pousses du destin, heureux sort... Et pourtant je te fais le serment vertueux d’offrir à toi seul ma tendresse, mon sourire.

Mon reflet dans le miroir… c’est toi.

lundi 5 novembre 2007

Amour... rimant avec toujours...

Si tu t’en irais…
Si tu m’laisserais seul au monde,
Des fois qu’t’aurais eu connu
Quelqu’un qu’t’aimerais encore mieux…


Si tu t’en irais…
Si tu serais plus ma blonde…
Si des fois tu m’aimerais plus…
Ah ! Qu’est-ce que j’serais malheureux !


Car depuis le jour où
Tu m’as dit que
tu m’aimais moi je
Suis fou de toi…


Et si des fois tu
m’aimerais plus autant
y’aurait quelque chose d’u-
sé au fond d’moi.


Si tu t’en irais…
Si t’abandonnerais ma vie…
Si tu voudrais t’en aller
Dans les bras d’un autre cœur…


Si tu t’en irais
Laissant nos âmes désunies…
Si tu tenterais d’m’oublier…
Je n’ferai que verser des pleurs.


Car depuis l’instant
De l’heure où nous fûmes
Amoureux moi j’hum-
ecte mes yeux…


De joie mes larmes,
Loin des alarmes,
Coulent en un charme
Voluptueux.


Je crois bien que j’mourirai
Si un jour
Tu t’en irais.


Si tu t’en irais (1964), chanson parodique de Jean Yanne.

********

Les chansons d’amour à l’eau de rose fleurissaient dans les années 1960. L’humoriste Jean Yanne (1933-2003) décide de parodier ces chansons en 1964 avec un texte dans lequel il prend un malin plaisir à torturer la syntaxe de la langue française… pour notre plus grand plaisir !


Bien qu’étant parodique et sans prétention, ce texte n’en est pas moins, me semble-t-il, beau et émouvant… comme l’illustration de l’expression maladroite mais sincère des sentiments amoureux et de l’angoisse de leur dimension éphémère.


Moi je ne crois pas à la dimension éphémère de l’amour. Je crois au contraire que le lien entre deux êtres peut survivre pour peu qu’on l’entretienne, pour peu qu’on sache se parler et se comprendre, se tolérer et admettre des compromis, régler les problèmes et non les fuir trop facilement, savoir se montrer rassurant au moindre doute de l’autre, ... c’est une question d’attention et de générosité, un don réciproque qui fonctionne d’autant mieux qu’on a choisi dès le départ quelqu’un qui nous ressemble à ce point de vue…


L’amour n’est pas uniquement un concentré de sentiments, de passions, de pulsions… bien que cela soit là souvent ses premières manifestations. L’amour est aussi une forme d’intelligence et même de sagesse… un apprentissage constant dans une situation d’équilibre instable… L’amour n’est pas qu’une question de cœur ; c’est aussi une question d’esprit et de raison… et cet esprit et cette raison doivent justement nous aider quand le cœur souffre ; ils doivent nous aider à relativiser les choses, à dépasser les obstacles, à voir au-delà des actes et des apparences le sens profond des choses et agir sur ces causes pour maintenir une qualité de vie et de bonheur satisfaisante.

Voilà ce en quoi je crois.

dimanche 28 octobre 2007

Souvenirs à Fourvière

Début août 2002… dans ma longue errance où je cherche à t’oublier temporairement – pendant ton séjour en Tunisie – je me retrouve à Lyon. C’est mon premier séjour à Lyon où je suis déjà passé plusieurs fois sans m’arrêter, comme beaucoup, via l’autoroute A6 dite « du Soleil ».

A vrai dire je n’avais pas entendu souvent dire du bien de la ville de Lyon chez moi, pas plus d’ailleurs que de celle de Marseille. C’est sans doute ce qui m’avait poussé à me rendre précisément seul à Marseille puis à Lyon.


J’ai aimé Marseille, plus encore peut-être les îles du Frioul d’ailleurs… mais enfin c’est un bout de Marseille planté au milieu de la Méditerranée. Lyon aussi je l’ai aimée. En fait j’ai aimé ce qu’on m’avait recommandé de ne pas aimer, heureux de cette sorte de sentiment de liberté, de libre appréciation, à travers mon propre regard et non à travers des paroles rapportées.


Je cherche à t’oublier mais cela a été un échec à Marseille alors j’arrive à Lyon avec l’espoir d’avoir l’esprit moins hanté par ton souvenir. Je compte en particulier sur la visite des nombreux vestiges romains de Lyon et de Vienne pour me changer les idées et développer mes connaissances dans ce domaine qui est ma spécialité tout autant que ma passion.


Il ne m’a pas échappé qu’au moment même où j’arrive à Lyon, un avion doit t’avoir ramené à Paris après ton mois de vacances au bled. C’est la première d’une longue série de séparations temporaires, la plus dure certainement car je n’étais absolument pas préparé à ton départ, absolument pas préparé aux élans de mon cœur dans ces circonstances. Ce mois sans toi m’a révélé la force de ce qui me lie à toi, mon Grand Frère… une révélation quelque peu cruelle puisqu’elle s’est faite dans les larmes et la mélancolie.


Finalement, tout comme à Marseille, il m’était bien difficile de t’oublier à Lyon comme je l’avais naïvement espéré. La perspective de ton retour ne faisait même que rendre mes pensées plus pesantes.


J’erre du côté de Fourvière un matin… je viens de voir la charmante fontaine romaine dédiée à l’empereur Claude sur la place de Trion… je viens juste de parvenir jusqu’à la place Eugène-Wernert où trônent cinq mausolées romains dont deux sont particulièrement massifs et majestueux.


C’est là que mon téléphone se met à sonner et je regarde presque assommé ton nom s’inscrire sur l’écran de mon téléphone… comme un rêve en passe de se réaliser mais en lequel je ne parviens pas à croire… il faut dire que mon téléphone n’a pas sonné depuis des semaines car tu es bien l’un des rares à m’appeler alors. Cet appel est une libération pour moi, la fin d’un cauchemar d’un mois où ton ombre m’a suivi pas à pas quelque soit la direction que je prenne.


J’ai toujours gardé en moi ce souvenir, d’autant qu’il y avait ce cadre merveilleux avec les cinq mausolées romains.


Je me souviens que je suis assis là sur ce banc pour te parler… je me souviens que notre conversation dure très longtemps… elle me semble infiniment longue… je me souviens qu’à ce moment là je n’ai plus qu’une idée en tête : rentrer le plus tôt possible à Paris ! Tu me promets alors de venir m’attendre à Paris, à la gare de Lyon, à l’heure où mon TGV doit me ramener vers toi.


Je raccroche, le cœur allégé… Je compte les heures qui me séparent de toi, mon Grand Frère. Elles sont longues ces heures mais mon cœur est à nouveau serein après ton retour de Tunisie et l’assurance de te retrouver pour longtemps.


Je suis repassé avec une collègue à cet endroit au printemps 2006… cela m’a fait un drôle d’effet de revoir ce lieu si chargé de souvenir et d’émotion pour moi. J’ai pris une photo du banc devant l’un des mausolées. Ce banc insignifiant… ce lieu qui ne vous dit rien… c’est un des endroits les plus beaux au monde…


lundi 22 octobre 2007

Alter ego

Il manque un temps à ma vie
Il manque un temps, j'ai compris
Il me manque toi
Mon alter ego

Tu es parti mon ami
Tu m'as laissé seul ici
Mais partout tu me suis
Mon alter ego

Où tu es
J'irai te chercher
Où tu vis
Je saurai te trouver
Où tu te caches
Laisse-moi deviner

Dans mon cœur rien ne change
T'es toujours là, mon ange

Il manque ton rire à l'ennui
Il manque ta flamme à ma nuit
C'est pas du je
Mon alter ego

Où tu es
J'irai te chercher
Où tu vis
Je saurai te trouver
Où tu te caches
Laisse-moi deviner
T'es sûrement baie des anges
Sûrement là-bas, mon ange
Sûrement là-bas
Sûrement là-bas

Où tu es
J'irai te chercher
Où tu vis
Je saurai te trouver
Où que tu sois
Je voudrais que tu saches
Dans mon cœur rien ne change
T'es toujours là, mon ange

Il manque un temps à ma vie
Il manque ton rire, je m'ennuie
Il me manque toi, mon ami


Alter ego, chanson de Jean-Louis Aubert, extraite de l'album Comme un accord, 2001.




lundi 15 octobre 2007

Que faire à Paris… quand on ne sait que faire à Paris… ?!

Cette note s’adresse en priorité à mes petits frères tunisiens de passage à Paris mais aussi, bien entendu, à tous ceux qui en feront la demande !


Paris est une petite ville par sa superficie (105 km2) et on a relativement vite fait de la traverser quand notamment, comme moi, on aime faire de longues marches urbaines. En règle générale, plus on connaît un lieu et plus il nous semble étroit, étriqué ; plus on a envie alors d’en repousser les limites, de s’évader d’une manière ou d’une autre.


Pour s’échapper de ce qui peut apparaître parfois comme une prison sans murs il n’y a que deux solutions : soit on s’éloigne physiquement de ce lieu, soit on y reste mais on trouve des échappatoires mentales.


Voici donc deux suggestions subjectives pour rompre la monotonie parisienne.


Je peux conseiller une petite virée à Saint-Germain-en-Laye, à 13 kilomètres à l’ouest de Paris. Reliée à Paris par le RER A, c’est une destination idéale pour une demi-journée voire une journée. La gare du RER A se trouve au pied du château, lequel abrite le Musée d’Archéologie Nationale, fondé par l’empereur Napoléon III. On y découvrira l’histoire du sol aujourd’hui français depuis la préhistoire jusqu’à l’époque du haut moyen-âge en passant par les périodes celtique et romaine. On peut également se détendre dans le parc du château et parcourir notamment la longue terrasse (2,4 kilomètres) qui surplombe une boucle de la Seine ; on y a un très beau panorama sur Paris et La Défense mais aussi vers le nord-ouest de l’Ile-de-France un peu moins urbanisé. On peut ensuite s’engager dans les allées de la forêt de Saint-Germain-en-Laye, qui borde le parc du château, et les marcheurs les plus courageux (4 kilomètres de marche à prévoir) pourront rejoindre à travers la forêt, s’ils ne partent pas trop tard (la nuit tombe vite en cette saison !) et s’ils savent s’orienter, les gares Achères-Grand Cormier ou Maisons-Laffitte, situées sur les branches du RER A se dirigeant vers Cergy et Poissy.


Pour ceux qui apprécient les balades en forêt, on ne peut que leur conseiller également de se rendre en forêt de Fontainebleau, à une quarantaine de kilomètres au sud-est de Paris. Pour cela il faut prendre le RER D ou un train express régional Bourgogne à la gare de Lyon et descendre dans une des gares situées entre Melun et Moret-Veneux-les-Sablons et entre Moret-Veneux-les-Sablons et Bourron-Marlotte. Le dimanche matin il y a même un train qui marque un arrêt en pleine forêt, entre les stations de Bois-le-Roi et Fontainebleau-Avon, à charge pour les randonneurs de rejoindre ensuite l’une des gares citées pour repartir.


La ville de Fontainebleau mérite aussi un détour pour la visite de son château, chargé d’histoire depuis la Renaissance jusqu’au Second Empire. Le parc est agréable à parcourir et on peut notamment s’arrêter au bord du célèbre étang rempli de grosses carpes (les enfants aiment les nourrir avec des petits bouts de pain) ou faire le tour du grand canal, un espace moins fréquenté et donc plus calme. A voir aussi le Jardin de Diane et ses paons qui feront la roue pour peu qu'on les flatte suffisamment !


Ceux qui préfèrent s’évader tout en restant à Paris doivent suivre une préparation mentale particulièrement soignée. Cela passe par plusieurs choses :

prendre le temps ! Le Parisien est pressé. Il court, il se précipite, il se jette, … il bouscule parfois… bref laissons-le s’esbaudir joyeusement au sortir du bureau et profitons un peu du temps, de l’atmosphère de la ville… ;

regarder tout et partout ! Le Parisien finit par baisser les yeux, regarder toujours les mêmes choses, ne jamais lever la tête au dessus d’une ligne d’horizon située à deux mètres de hauteur… pourtant on voit le soleil à Paris… eh oui ! ;

suivre des itinéraires variés ! Le Parisien aime la monotonie. Il n’aime rien tant que suivre le même chemin de la porte de son immeuble jusqu’à la station de bus ou de métro la plus proche. Au moindre problème, au moindre changement il est perdu car il ne connaît rien au-delà d’un rayon de cent mètres de son domicile et de son travail… qui va le guider alors sinon vous ? donc apprenez à être plus intelligent que lui ! ;

découvrir Paris ! Le Parisien connaît sa ville… du moins c’est ce qu’il pense et c’est d’ailleurs pour cela qu’il ne la regarde plus, tel deux vieux amants lassés l’un de l’autre. Laissons-le dans cette lénifiante certitude… employons nous à être les éternels touristes parisiens, voir chaque jour en cette ville ce qu’elle porte en elle de nouveauté… s’émerveiller surtout de tout et de rien… lire l’Histoire dans les pierres de la cité… savoir où l’on est, savoir pourquoi on y est… pourquoi on aime y être… pourquoi on s’y sent bien…;

rêver de Paris ! Le Parisien ne rêve pas de Paris, il rêve d’ailleurs… sa maison de campagne à Crottes-en-Pithiverais ou Montcuq, son prochain séjour à la Grande Motte où sa femme pourra montrer ses bourrelets siliconés, botoxés et teintés aux UV, à son prochain séjour à l’étranger n’importe où mais le plus loin possible (pour épater les collègues !) pourvu qu'il y ait du sable, de l'eau chaude et du soleil. Rêvons de ce à quoi il ne rêve pas… regardons chaque carrefour comme l’inconnu… chaque chemin comme une invitation à une aventure …


Cette liste n’est probablement pas exhaustive mais cela me semble déjà un bon début. Autant rappeler que je suis moi-même un Parisien, qui a heureusement échappé aux défauts susdits tandis qu’il a tout aussi heureusement hérité des qualités également susdites !


A Paris, chaque pas peut se révéler merveilleux pourvu qu’on sache le faire convenablement ! Je ne vais pas révéler mes p’tits coins secrets dans Paris parce que je préfère les partager à deux plutôt que d’écrire froidement où ils se trouvent. Cependant je donnerai un simple exemple illustré.


A environ deux cents mètres à l’est de la Mairie de Paris, pourtant située en plein cœur urbanisé de Paris, on trouve une sorte de place de village… un endroit parfaitement dépaysant, peu connu et peu fréquenté, relativement épargné par la circulation… c’est au croisement des rues de l’Hôtel de Ville et des Barres. On y a une vue superbe sur le chevet et le transept de l’église Saint-Gervais-Saint-Protais, une église des XIIIe et XVe-XVIIe siècles construite sur une légère éminence, ce qui rend plus impressionnante encore son élévation. Je ne peux que vous conseiller d’y faire un saut et si vous percevez la magie des lieux, si l’espace de quelques secondes vous vous sentez ailleurs qu’à Paris tout en y étant, vous aurez tout compris !


lundi 8 octobre 2007

Si on tourne en rond...

Je te regarde… Que j’aimerais te parler !
Je ne vois plus que toi quand je suis là...
Je tourne en rond… encore et encore…
Une fois là, une fois ailleurs, là où tu es…
Tu me regardes aussi vraiment beaucoup…
Nos regards se transpercent mutuellement…
Tu me fais perdre mes moyens, ma raison…
Et je passe et repasse quinze fois devant toi…
Vendredi tu as également tourné en rond…
Et tu m’as jeté encore ton regard acéré…
Jusqu’à quand va-t-on se regarder ainsi ?
Jusqu’à quand va-t-on tourner en rond ?
Si on tourne en rond, va-t-on se rattraper ?
Si on tourne en rond, qui va rattraper l’autre ?
J’aimerais que ce soit toi qui me rattrape…
J’aimerais que tu m’attrapes par l’épaule…
Et me dises « arrêtons de tourner en rond ».
Je suis trop timide… je n’ai pas le courage…
J’ai peur de nous exposer au regard des autres ;
J’ai peur de te blesser par une maladresse…
J’ai peur de ne pas émouvoir ton cœur…
J’ai peur de tout… je n’ai peur de rien…
Je ne sais plus où j’en suis. Je suis fou de toi !
Tu me fais rêver quand ton regard m’assassine…
J’aimerais t’aimer… t’aimer peut être… ?

dimanche 30 septembre 2007

lundi 24 septembre 2007

Tristement heureux

[J’ai choisi, comme assez souvent, de parler de sentiments humains dans ma note du jour ; j’avais presque achevé sa rédaction lorsque, ce dimanche 23 septembre, j’ai reçu une étonnante proposition : une invitation à écrire ma nouvelle note sur un autre blog… une délocalisation temporaire, en quelque sorte, à l’heure de la mondialisation ! Mais qui donc a eu cette charmante idée ? C’est mon cher ami AntikoR, en lequel je reconnais volontiers l’un des meilleurs bloggeurs tunisiens. On le connaît pour ses deux blogs : ->> AntikoR <<-, son blog principal, et ->> Testing my self <<-, où il nous propose de nombreux tests destinés à mieux nous comprendre. Le blog AntikoR mêle avec bonheur l’humour, l’émotion et la culture dans ses formes les plus diverses ; sa lecture devrait être obligatoire pour tous les Tounsi de passage sur la blogosphère ! Au-delà du bloggeur, il y a l’humain… AntikoR est un bloggeur parmi les plus discrets qui soient mais le connaître est un véritable bonheur tant il est gentil et attentionné ! Bon bon bon… j’arrête de faire son éloge sinon il va me tuer en me faisant avaler une dose mortelle de harissa lors de mon prochain passage à Tunis ! :p Quoiqu’il en soit, il me semble finalement fort judicieux que cette note sur les sentiments humains, et particulièrement l’amitié, soit symboliquement partagée entre deux blogs amis… et deux bloggeurs amis ! Merci mon cher A. !]

Vous pouvez donc lire le texte de ma note à cette adresse :




dimanche 16 septembre 2007

Good morning Tunisia !

On est réuni tous les deux chez toi, dans ta chambre d’étudiant à la Cité U. Une chambre spacieuse mais un peu bruyante puisque située au bord du périphérique… il fait chaud, très chaud en ce mois de juin 2002…

On est devenu inséparable depuis quelques semaines… l’Amitié absolue… fulgurante… on va à la bibliothèque ensemble… on va à notre centre de recherches ensemble… on mange ensemble le midi… bref on n’arrive plus à se quitter depuis que l’Amitié nous a si justement mis sur le chemin l’un de l’autre.

Tu me tends un paquet… un cadeau apparemment.

Cela tombe bien… j’adore les cadeaux et les surprises !

Tu m’expliques que tu as débarqué de Tunisie avec ce cadeau sans savoir à qui tu l’offrirais… tu le réservais pour quelqu’un qui serait important à tes yeux ici à Paris…

Je souris avec émotion… je sais déjà quelle sera ta prochaine phrase.

Tu me dis que maintenant tu sais que personne d’autre que moi ne peut recevoir ce cadeau…

C’est bien ce que je pensais que tu allais me dire ! Je suis si heureux d’être près de toi. Je sais ce que tu penses sans que tu n’aies besoin de me le dire !

Je retire le papier… et voici sous mes yeux une étrange boîte de doux velours rouge… comme un immense écrin à la légèreté incroyable.

Déjà s’en dégage une curieuse odeur, aussi agréable que peu courante.

J’ouvre…

Et voici qu’apparaît un bouquet de jasmin… étrange bouquet fait de tiges d’argent et de fleurs en ambre. Je le respire… il m’enivre…

Je te remercie, touché par ta gentillesse et ce geste simple mais hautement symbolique.

Je respire encore mon petit bouquet…

Je ferme les yeux…

C’est l’air de la Tunisie que je respire enfin...


lundi 10 septembre 2007

Qui sont mes lecteurs ?

A l'occasion du troisième semi-anniversaire de ce blog demain mardi, j'ai une pensée évidemment pour mes lecteurs. Evidemment il y a les fidèles qui écrivent... les fidèles silencieux aussi. Bon j'espère que vous êtes toujours vivants tous parce que bon ce blog est un peu désert depuis le déménagement.

Le déménagement de mon blog de hautetfort à blogspot a été une petite révolution à plus d’un plan pour moi. Par exemple, mes notes sont enfin référencées par google, ce qui n’était curieusement pas le cas avec le blog hautetfort. Depuis un mois j’ai donc installé google analytics pour savoir un peu mieux par quelles recherches mes visiteurs parviennent jusqu’à mon blog... et les résultats sont évidemment très intéressants.

D’abord, voici dans l’ordre décroissant mes notes les plus consultées via google durant le mois passé :

Planisphère (avril 2006) ;

Il y a Monastir et Monastir (septembre 2007) ;

Séquoia (août 2007) ;

Je t’aime Kadoudja (mars 2006).

C’est étrange de penser que deux notes parmi les plus anciennes figurent dans ce groupe de quatre.

Maintenant j’ai classé les diverses recherches qui ont mené à mon blog en plusieurs rubriques et j’y ai ajouté mes commentaires personnels entre crochets.

Je commencerai d’abord par les « cas désespérés » :

- arene de lutèce: certains l'aime chaud [après vérification « Certains l’aiment chaud » est le nom d’un restaurant parisien… pas du tout dans le secteur des arènes de Lutèce mais plutôt du côté de Port Royal… en tout cas aucun rapport avec mon blog !]

- bijou walid 1988 [ça m’étonnerait que tu trouves ce que tu cherches sur mon blog !] ;

- boite el latino en tunisie [mon pauvre monsieur (ou ma pauvre dame !), j’ai été deux fois en boîte de nuit dans ma vie… alors ce n’est pas ici que vous allez trouver des infos à ce sujet !] ;

- "christian riviere" paris 2007 [ce type doit être un artiste quelconque… sauf que moi j’ai cité dans une note un homonyme qui est condamné à perpétuité… ce ne doit donc pas être le même !] ;

- connexion qui saute toute les deux mn [non ce n’est pas moi qui ai tapé cette recherche ! peut être Aziz ?! :p] ;

- dadou saute en parachute [on s’en moque complètement ! Je me demande juste si c’est un constat ou une invitation faite à dadou à sauter en parachute… du genre « vas y, dadou, saute en parachute… ça nous fera des vacances… et avec un peu de chance ton parachute partira en torche ! » :p] ;

- définition de rubricae [tiens… un latiniste égaré… rubrica vient du mot ruber « rouge » et se rapporte notamment aux écrits latins où on écrivait le début de chapitre en rouge] ;

- de père marocain et moi né dans l'algérie française suis-je française [ça m’étonnerait… à moins que ta mère soit française !] ;

- dissimuler sentiments [c’est pas bien de dissimuler ce genre de choses ! :p] ;

- ecouter la conversation enregistrer pas la boite noire [quelle drôle d’idée !] ;

- kelibia statue bouddha [je ne savais pas que Kelibia était renommée pour ses temples bouddhistes ! :p] ;

- la bonne correspondance en faisant un voeux pour anniversaire [ben tiens, y’a pas écrit « L Poste » sur mon front ! :p] ;

- monoprix grasse [non, désolé, je n’ai pas l’adresse du Monoprix de Grasse ! :p] ;

- quand la tristesse n'est plus descriptible, [y’a plus qu’à ouvrir le gaz, non ?!].

Mon blog attire aussi des requêtes liées aux cartes postales anciennes représentant des femmes maghrébines dénudées, sujet dont j’ai parlé plus ou moins à deux reprises et qui fait l’objets de polémiques de la part des chercheurs, polémiques bien perceptibles dans les noms d’individus recherchés : Photos de femmes nues vers 1900 ; contre alloula : le harem colonial revisité / / jean-noël ferrié, gilles boetsch. ; cpa+mauresques nues ; megnin michel ; photos arabes nues de michel megnin, lehnert et landrock.

Il y a aussi quelques obsédés, ce qui est classiques sur tous les blogs ; mais ils sont peu nombreux ici jusqu’à présent, c’est important à signaler :

- carte postale virtuelle femmes nue [mauvaise pioche ! c’est pas ici !] ;

- cartes postales erotisme [tu peux aller ailleurs, s’il te plaît ? c’est pas un site porno ici !] ;

- jolie tunisienne [bon toi tu peux rester mais tu as une idée pas nette derrière la tête je pense… ! :p].

Un de mot clé les plus recherché est « planisphère »… il faut rappeler que j’ai écrit une note portant ce titre au printemps 2006… j’aurais dû prévoir que ce serait le mot ramenant le plus souvent des lecteurs vers mon blog :

- planisphère ; planisphere ; planisphére [aucune graphie ne nous sera épargnée ! on a quand même échappé à plânicefaireux :p] ;

- planisphere monde [oui alors un planisphère représente toujours le monde ! :p] ;

- voir le planisphère ou ont peut voir tout [j’adore la formulation presque enfantine ; même remarque que pour la requête précédente !] ;

- combien de km entre la france et la tunisie [ça dépend où en France et ça dépend où en Tunisie ! 700 kilomètres entre la côte française et la côte tunisienne… 1500 entre Paris et Tunis… 1730 km entre Paris et Sfax… presque 2400 km entre le point français le plus septentrional et le point tunisien le plus méridional].

Plusieurs requêtes concernent des chansons starmaniaques :

j'ai jamais les pieds sur terre j'aimerai mieux etre un oiseau j'suis mal dans ma peau ; j'aimerai mieux être un oiseau j'suis mal dans ma peau ; starmania j'aimerai etre un oiseau.

Mon blog est très fréquenté à partir de thèmes liés à la poésie et à l’amour, ce qui me fait très plaisir, j’avoue :

- belle image ecri jtm ; image de coeur ou il y a ecrit je t aime ; image je t'aime ; image je t'aime mon frere ; image pour dir je t'aime a ma princesse ; photos ou il y a marquer je t'aime ; photos virtuelle avec je t aime mon cœur [désolé pour tous ceux là mais je n’ai pas ce genre d’images sur mon blog !] ;

- je t'aime et je te quitte poeme [la logique qui tue ! :p] ; je t ai quitter pour trois confusion [effectivement c’est confus ! :p] ; l'année dernière j'ai aimer... [espérons que cette année tu as appris l’orthographe ! :p] ; parole et dit que ta rien compri et tu revient dans ma vie je te hai [pourquoi tant de haine ?!] ;

- ecriture tunisienne+je t'aime [désolé, je n’ai pas cela en rayon] ;

- je t' aime to les forme [vous pouvez répéter la question ?! :p] ;

- je t'aime comme [comme qui ou quoi ?] ;

- leila [j’ai écrit une note qui porte ce nom au printemps 2006] ;

- leila la femme de ma vie [tant mieux pour toi ! :p] ;

- pkoi tu me détruit poeme sur la cigarette [je n’ai jamais pensé à la poésie de la cigarette !] ;

- poésie amoureuse : cherchre les poèmed"amour [jespaire keu ta trouvai ! :p] ; garder l'espoire poeme [garder les poires… :p] ; lire des poèmes émotionnel [c’est bien ici ! :p] ; paroles pour leila [pour garçon sans imagination je suppose ! :p] ; poem de je t'aime en arab [désolé mais ici c’est écrit seulement en français !] ; poeme "les vrai amis [ouais, t’as raison, je vais en écrire un aussi sur les « faux amis » ! :p] ; poeme je t aime je vais toujours t aimer [oui alors si tu es obligé d’utiliser les mots d’un autre pour le dire, ça manque un peu de sincérité !] ; (poeme) je t’aime et je t’aime toujours [idem] ; poeme je t'aime [oui c’est ici !] ; poeme pour leila [oh, zut, là j’image que le gars a pris mon poème « A Leïla » et a fait un simple copier/coller] ; poème moi aussi je t aime autant [« moi aussi » = mince, il faut que je fasse preuve un peu d’imagination… je vais chercher un truc tout fait sur internet ! :p] ; poéme si un jour je te dit je t'aime [ben oui faudrait te décider à lui dire un jour ! :p] ; toi et moi enfin se rencontrer [qui es-tu ?! :p] ; tu sais que je t'aime [ah bon ?! :p].

Mon blog est super culturel comme le prouve les recherches qui mènent à lui :

- amendement des sols en Afrique [eh oui, on parle de sujets sérieux ici ! :p] ;

- caramels et carambars en algérie [sujet fondamental s’il en est… mais j’ignore tout à ce propos !] ;

- cimetiere militaire français à bitola [heureusement que j’ai écrit ma dernière note au sujet de Monastir/Bitola !] ;

- douiret blog [je ne me souviens même pas d’avoir parlé de Douiret ici !] ;

- Roumi le religieux [ce n’est pas moi alors ! :p] ;

- « jean andré peyssonnel » [oh miracle, quelqu’un qui s’intéresse encore à lui !] ;

- garde beylicale [un nostalgique de la Régence… ! :p] ;

- gare marsa-plage [désolé, il n’y pas les horaires du TGM sur mon blog !] ;

- gateaux arabe baklavas [ah… des baklavas… mes préférés !] ;

- le gateaux quatre car [quatre mots et deux fautes… moi j’ai plus envie de manger après avoir lu cela ! :p] ;

- halfaouine+ramadan les année 20 [drôle d’assemblage d’idée… enfin pourquoi pas !] ;

- les grands voyageurs français ; les grand voyageur (pour le français ) [c’est peut être « pour leS français »? mystère…] ;

- mariage à sfax [pourquoi à Sfax ? Pourquoi pas à Tunis ?! :p] ;

- mosolé de abib bourguiba [écrit de cette façon, c’est un miracle que la requête soit arrivée jusqu’à mon blog !] ;

- proverbes écrit en arabe [non, il n’y en a pas ici !] ;

- proverbe tunisien [oui il y en a ici, une note spéciale à ce sujet] ;

- sidi boud said tunisie [et pourquoi il boude le monsieur ! :p] ;

- TIMBRES ANCIENS D'EL JEM [oui oui, c’était écrit ainsi en majuscule ; en tout cas c’est une personne qui a bon goût dans ses recherches ! :p] ;

- vieilles phtos de la corniche de la marsa [oui je dois avoir cela en stock sur le blog !].

Il y a également ceux qui me cherchent [et qui me trouvent ! :p] :

- Roumi France Tunisie [oui c’est moi !] ;

- Roumi blogspot [c’est moi aussi ! eh oui maintenant c’est blogspot !] ;

- http://roumientrelafranceetlatunisie.blogspot.com/ [là c’est encore moi et sans aucun doute !] ;

- Roumi entre la [à ne pas lire « Roumi, entre là ! :p » mais entre la… France et la Tunisie] ;

- carthage roumi [là c’est sans doute moi mais je ne vois pas le rapport avec Carthage !].

On peut assister à un curieux phénomène de captation des « parts de marché » de mes confrères bloggeurs :

- adib [oui c’est mon arrière-grand-père blogosphérique mais c’est pas ici !] ;

- famoriena blogspot [eh non, le blog de Wafa c’est pas chez moi !] ;

- lollita [c’est le nom d’une bloggeuse qui avait commenté chez moi il y a longtemps] ;

- marioumadebariz [eh ben le blog de Mariouma n’est pas non plus ici !] ;

- neschocolat@hotmail.com [eh oui, Senem, il y a des gens qui cherchent ton adresse mail ! :p] ;

- skyblog tunisie [désolé, mon blog n’est pas un skyblog !].

Bilan succinct des opérations : mon blog est maintenant bien référencé dans google et autres moteurs de recherches, comme l’attestent ces nombreuses requêtes ayant abouti chez moi.

La plupart des recherches se répartissent en quatre thèmes principaux : amour, poésie, culture et Tunisie. Je ne vais pas me plaindre de ces résultats ; ils sont plaisants même s’il ne faut pas perdre de vue que le fait d’aboutir sur un blog ne signifie pas que l’on va le lire attentivement !

Ce qui me frappe en revanche c’est la mauvaise qualité globale de l’orthographe dans la formulation des requêtes ; écrire sa requête dans une langue convenable est pourtant indispensable à des résultats fructueux. De même, la rédaction des requêtes est étonnante, notamment ces longues phrases qui donnent l’impression que l’internaute s’adresse au moteur comme à un être humain ! Ce n’est pas non plus une façon de faire propice à obtenir les résultats les plus pertinents. Conclusion : la plupart de mes visiteurs doivent arriver un peu par erreur sur mon blog ! Bon ben c’est pas grave ! Soyez les bienvenus quand même !