Je n'ai rien préparé à l'avance cette semaine. Je suis donc à ce moment précis devant la fameuse page blanche et son vertige bien connu. J'ai pensé un instant à l'équilibre de ce blog qui nécessiterait la publication d'un texte vaguement culturel cette semaine à propos du patrimoine tunisien. Ce genre de texte a l'avantage de créer un pic de consultation sur le blog, ce qui n'est pas pour me déplaire, ayant besoin comme tout le monde d'encouragements de toutes sortes pour être plus motivé encore que je ne le suis à titre individuel.
Cela étant dit, les textes culturels ne s'improvisent pas et donc il faut laisser cela pour une semaine ultérieure ; en outre, je songe à des demandes personnelles... telle personne aime plutôt mes textes culturels... telle autre préfère des récits plus intimistes, comme ma chère soeur alsacienne (je t'embrasse si tu me lis !).
Bien donc on va faire dans l'intimiste encore une fois... dire que cela me déplaît serait d'ailleurs mentir. J'aime décortiquer les sentiments humains pour mieux les comprendre moi-même d'abord puis en parler à tous ceux qui ont la bonté de me lire.
Je dois dire que mon coeur est assez perturbé en ce moment. Le ciel s'est obscurci quelque peu et le soleil s'est éclipsé. J'aurais voulu le retenir plus encore que je n'ai fait, cela n'aurait même pas été possible. Je me suis investi pleinement pour faire vivre de fortes convictions, les partager... et... rien... le vide, le vertige, la solitude d'une âme qui ne trouve pas de réponse à ses questions, qui demeure privée de l'écho attendu.
Ce qui est cruel est de s'investir pleinement dans une démarche en laquelle on croit fermement et de ne récolter que du sel qui brûle et donne des larmes. Donner, se donner et ne rien recevoir est difficile. Il y a une expression française qui dit qu'il ne faut pas donner de la confiture aux cochons ; il est vrai que l'on donne parfois des plats trop raffinés à ceux qui ne les méritent nullement.
Passé le moment du désarroi, il est temps de refermer le pot de confiture, non sans difficulté car on ne sait en général pas faire ce geste. Celui qui donne sans compter se rend malade de ne plus donner ; il croit reprendre et même voler. La bonté a ses limites heureusement ; on finit par se ressaisir et retrouver une forme de dignité dont on était pour le moins privé, un reflet de son âme dont la perte était sensible.
C'est un processus de maturation plus ou moins lent selon chaque individu et il me faut sans doute plus de temps qu'à d'autres pour mener à bien cette démarche mais j'y vais sûrement, mettant dans la balance tout le poids de ce qu'il y a en moi de sagesse. Ce n'est pas du luxe d'être sage dans ces circonstances même si on le regrette parfois dans d'autres circonstances. L'essentiel est de parvenir à initier le déplacement des "pesanteurs" émotionnelles dans la bonne direction, au bon moment !
Bref j'étais donc dans cet univers un peu obscur, le soleil se faisant d'une pâleur pour le moins désespérante, la nuit tombant même et avec elle le froid dans mon cœur, quand mon regard s'est trouvé captivé par une de ces lueurs timides que l'on ne voit d'abord pas et qui semble presque improbable tant on ne voit que l'encre du ciel impassible. Cette lueur scintillait légèrement comme pour me dire "je suis là" ; effectivement j'ai fini par m'apercevoir que derrière ce scintillement qui était pour moi se cachait une étoile douce qui inspire l'apaisement, la confiance et une sorte de joie qui se nourrit d'espérances.
Une simple étoile... une poussière dans la nuit infinie... je ne la quitte pas du regard, attendant que le jour se lève...
Cela étant dit, les textes culturels ne s'improvisent pas et donc il faut laisser cela pour une semaine ultérieure ; en outre, je songe à des demandes personnelles... telle personne aime plutôt mes textes culturels... telle autre préfère des récits plus intimistes, comme ma chère soeur alsacienne (je t'embrasse si tu me lis !).
Bien donc on va faire dans l'intimiste encore une fois... dire que cela me déplaît serait d'ailleurs mentir. J'aime décortiquer les sentiments humains pour mieux les comprendre moi-même d'abord puis en parler à tous ceux qui ont la bonté de me lire.
Je dois dire que mon coeur est assez perturbé en ce moment. Le ciel s'est obscurci quelque peu et le soleil s'est éclipsé. J'aurais voulu le retenir plus encore que je n'ai fait, cela n'aurait même pas été possible. Je me suis investi pleinement pour faire vivre de fortes convictions, les partager... et... rien... le vide, le vertige, la solitude d'une âme qui ne trouve pas de réponse à ses questions, qui demeure privée de l'écho attendu.
Ce qui est cruel est de s'investir pleinement dans une démarche en laquelle on croit fermement et de ne récolter que du sel qui brûle et donne des larmes. Donner, se donner et ne rien recevoir est difficile. Il y a une expression française qui dit qu'il ne faut pas donner de la confiture aux cochons ; il est vrai que l'on donne parfois des plats trop raffinés à ceux qui ne les méritent nullement.
Passé le moment du désarroi, il est temps de refermer le pot de confiture, non sans difficulté car on ne sait en général pas faire ce geste. Celui qui donne sans compter se rend malade de ne plus donner ; il croit reprendre et même voler. La bonté a ses limites heureusement ; on finit par se ressaisir et retrouver une forme de dignité dont on était pour le moins privé, un reflet de son âme dont la perte était sensible.
C'est un processus de maturation plus ou moins lent selon chaque individu et il me faut sans doute plus de temps qu'à d'autres pour mener à bien cette démarche mais j'y vais sûrement, mettant dans la balance tout le poids de ce qu'il y a en moi de sagesse. Ce n'est pas du luxe d'être sage dans ces circonstances même si on le regrette parfois dans d'autres circonstances. L'essentiel est de parvenir à initier le déplacement des "pesanteurs" émotionnelles dans la bonne direction, au bon moment !
Bref j'étais donc dans cet univers un peu obscur, le soleil se faisant d'une pâleur pour le moins désespérante, la nuit tombant même et avec elle le froid dans mon cœur, quand mon regard s'est trouvé captivé par une de ces lueurs timides que l'on ne voit d'abord pas et qui semble presque improbable tant on ne voit que l'encre du ciel impassible. Cette lueur scintillait légèrement comme pour me dire "je suis là" ; effectivement j'ai fini par m'apercevoir que derrière ce scintillement qui était pour moi se cachait une étoile douce qui inspire l'apaisement, la confiance et une sorte de joie qui se nourrit d'espérances.
Une simple étoile... une poussière dans la nuit infinie... je ne la quitte pas du regard, attendant que le jour se lève...
9 commentaires:
Tout le monde à la recherche de son étoile...Rares sont ceux qui la trouvent...
Très beau post, j'ai bien aimé!J'ai découvert le blog grâce à (l'étoile!) 24faubourg et j'en suis fan désormais!
Bonne continuation.
@ice : bonjour. En effet nous sommes tous à la recherche d'une étoile... mais c'est l'étoile du moment ! :) On se dit toujours à un moment donné que l'on n'a jamais été aussi heureux et que l'on ne le sera jamais autant après... ce qui n'est qu'une vue de l'esprit... et en amour c'est exactement pareil ; les raisons objectives pour lesquelles on s'attache à une étoile nous semblent d'une absolue évidence... sauf que l'étoile suivante est nécessairement différente et on lui trouve pourtant autant de valeur voire même plus encore dans certains cas. Je dirais donc que le problème n'est pas de trouver une étoile mais plutôt d'être en mesure de se lier humainement à elle et de pouvoir la conserver près de soi. Je n'ai pas véritablement manqué d'étoiles ces dernières années... mais elles ont toutes été filantes en revanche, ce qui me rend quelque peu mélancolique !
Je te remercie pour ton appréciation ; pour un texte écrit sans préméditation en pleine nuit, je dois dire que je suis plutôt content du résultat. Je te remercie de me lire et sache que j'ai également visité ton blog la semaine passée, y trouvant ce que, pudiquement, j'appellerais un certain plaisir... Non en vérité j'étais même ébloui par certains de tes textes ; je pense à celui sur Darwin notamment dont l'humour (celui du texte... pas l'humour de Darwin !) m'a inspiré un certain sentiment de gémellité. :)
Mais!?...Monsieur!?...Une étoile ne peut en être (vraiment) une sauf ci elle est éternelle non!!?Sa lumière, son éclat sont inépuisables, sa magie intacte...
Et puis, les étoiles filantes (qui n'ont rien en commun avec les vraies étoiles-à part le nom-) que tu ne cesses de rencontrer, eh bah, elles te donnent au moins le mérite d'exhausser un voeux avant de s'écraser, n'est ce pas vrai;-)!?
Ps: ça me fait plaisir que tu me lis, tu es le bienvenu.
@ice : dans ma prime jeunesse j'ai malheureusement découvert que les étoiles succombent aussi au temps à coup de supernovas (moins super toutefois qu'un yaourt sucré de Mamie Nova dégusté à la cantine scolaire) ou de naines et géantes multicolores (arc-en-ciel aussi agréable à regarder que la mire quand on n'a pas de télé sous la main)... et contrairement aux oiseaux, les étoiles ont le mauvais goût de ne même pas se cacher pour mourir !
Bref les étoiles meurent aussi, c'est un fait, inavouable certes mais c'est la part de lucidité du poète roumantique que je suis. Une étoile peut donc en remplacer une autre dans notre coeur... je le dis sans mauvaise pensée puisque je ne suis pas celui qui rompt la magie d'un lien ; je dois, par la force des choses, rester suffisamment optimiste et penser que ces vilaines étoiles qui m'ont seulement frôlé n'étaient que des naines et qu'un sort plus heureux m'est réservé ultérieurement.
Je crains de n'avoir pas eu souvent l'occasion d'exaucer un vœu au passage d'une étoile filante croisée. Tous mes voeux ou presque étaient en fait déçu et j'ai attendu longtemps pour voir les premiers se réaliser, étant d'ailleurs d'une remarquable prudence dans mes demandes pour éviter de me retrouver comme un avion aux réacteurs coupés en plein vol ! :)
"Une simple étoile... une poussière dans la nuit... je ne la quitte pas du regard, attendant que le jour se lève"...
J'aime ces quelques mots qui terminent ton texte.
C'est plein de lumière d'un coup! Le rayonnement fragile, éphémère d'une étoile, perdue dans l'infini pour éclairer la nuit. J'imagine ensuite, le jour bleuté qui se lève, et qui estompe sa lumière... Reste l'éspérance alors?
@Garance : merci pour la citation ! Je suis content que ces mots soient appréciés ; je savais en les écrivant que c'était plus un cadeau que je faisais aux autres qu'à moi-même car le jour ne s'est pas encore levé pour moi ! :)
Roumi fai siff troum rapidement?
Fai Siff Roumi Troum plus rapidement que fai chtai??
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