L’inconnu encore et le familier à la fois…
C’est à toi, en ces temps doux, que ma foi,
Joyeuse, bercée d’innocence inaltérable,
Se dévoue, captive de l’ombelle vénérable
De ton âme fleurie, de tes tendres attentions.
Mon cœur, je le sens, est peuplé de tensions :
Que tu m’écrives ou me parles, où que tu sois
Je tremble comme la feuille en papier de soie.
…
…
…
…
…
…
[Nous n’étions pas faits l’un pour l’autre… Ce qui m’avait auparavant rassuré en toi, tu l’avais finalement balayé en quelques mots… des mots qui n’effaçaient pas les autres mais qui les rendaient cependant plus obscurs et moins savoureux.
La nuit est longue pour moi, recueillie… j’aime le calme, le silence même parfois. Tu aimes pour l'essentiel la fête, la folie, le bruit et d’autres choses peut-être qui me touchent moins encore. Tu le savais tout cela… tu savais que cela n’était pas pour moi car je m’étais dévoilé un peu plus que toi déjà… mais tu n’as parlé que lorsque je commençais déjà à croire à une forme d’harmonie entre nous… une seconde trop tard donc !
J’aime les rencontres simples à deux ; tu aimes les réunions de groupe… J’aime marcher tranquillement ; tu aimes conduire ta voiture, toujours un peu dans l’urgence. Mais le pire c’est peut être la fierté écœurante avec laquelle tu proclames que ta mère vient faire le ménage chez toi et que tu la regardes travailler les bras croisés…
Je veux une vie simple… Si tout ce que tu avais à m’offrir c’était de te chercher parmi tes amis dans l’obscurité crépitante d’une boîte de nuit à l’heure où nos corps auraient dû s’épouser tendrement, mieux valait songer à trouver mieux que moi dès le départ.
Nous restait éventuellement l’amitié… mais étais-je véritablement de ces gens « intéressants » que tu prétends rechercher ? Tout me faisait craindre que non… ton silence a répondu pour toi…]
C’est à toi, en ces temps doux, que ma foi,
Joyeuse, bercée d’innocence inaltérable,
Se dévoue, captive de l’ombelle vénérable
De ton âme fleurie, de tes tendres attentions.
Mon cœur, je le sens, est peuplé de tensions :
Que tu m’écrives ou me parles, où que tu sois
Je tremble comme la feuille en papier de soie.
…
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[Nous n’étions pas faits l’un pour l’autre… Ce qui m’avait auparavant rassuré en toi, tu l’avais finalement balayé en quelques mots… des mots qui n’effaçaient pas les autres mais qui les rendaient cependant plus obscurs et moins savoureux.
La nuit est longue pour moi, recueillie… j’aime le calme, le silence même parfois. Tu aimes pour l'essentiel la fête, la folie, le bruit et d’autres choses peut-être qui me touchent moins encore. Tu le savais tout cela… tu savais que cela n’était pas pour moi car je m’étais dévoilé un peu plus que toi déjà… mais tu n’as parlé que lorsque je commençais déjà à croire à une forme d’harmonie entre nous… une seconde trop tard donc !
J’aime les rencontres simples à deux ; tu aimes les réunions de groupe… J’aime marcher tranquillement ; tu aimes conduire ta voiture, toujours un peu dans l’urgence. Mais le pire c’est peut être la fierté écœurante avec laquelle tu proclames que ta mère vient faire le ménage chez toi et que tu la regardes travailler les bras croisés…
Je veux une vie simple… Si tout ce que tu avais à m’offrir c’était de te chercher parmi tes amis dans l’obscurité crépitante d’une boîte de nuit à l’heure où nos corps auraient dû s’épouser tendrement, mieux valait songer à trouver mieux que moi dès le départ.
Nous restait éventuellement l’amitié… mais étais-je véritablement de ces gens « intéressants » que tu prétends rechercher ? Tout me faisait craindre que non… ton silence a répondu pour toi…]
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10 commentaires:
Touchant ce texte avec la nuance entre ce poème interrompu écrit au moment de l'inconscience d'une passion naissante suivi de cette prise de recul teintée d'amertume. Du moins, c'est ainsi que je le ressens. Tu me diras si je me trompe... Cette relation dont le ressenti a évolué est à jamais immortalisée par ce texte. Je me (re)dis en lisant cela que les gens qu'on a laissé derrière nous, par choix ou parce-que justement on n'avait pas le choix, nous accompagnent toujours. Très bonne semaine à toi !
@boréale : merci pour ton message. En effet j'ai écrit ce commencement de poème au moment où des sentiments se révélaient à moi... et je n'ai pas eu le temps de le terminer que je me suis pris une douche froide ! :) Je me suis retrouvé donc avec un poème inachevé pour la première fois... et aucune envie de le terminer, ni d'améliorer ce qui avait déjà été écrit.
En effet on est accompagné de celles et ceux qui ont été près de nous à un moment donné... souvenirs parfois aussi encombrants qu'inutiles sinon pour réciter une sorte d'inventaire de Caractères à la Jean de La Bruyère.
C'est toujours une grande décéption de réaliser qu'on diverge avec l'autre, parès tant d'espérance et d'ambitions.
Je crois que c'est la faute de personne, la faute à la vie sans doute, la faute au destin qui fait de telle sorte que des gens qui ne sont pas faits l'un pour l'autre, que rien ne rassemble s'assemblent au bout du compte.Mais, sincèrement, peux t-on lui en vouloir pour ça!?N'est ce pas nous qui l'avons cherché toit de meme!Après tout, l'amour, la passion ce n'est pas pareil sans le challenge, le pari et la frustation, c'est clair!
@Ice : déception, oui. :) Pour ce qui est des responsabilités, je pense que lorsqu'il s'agit de la découverte de choses tues, on peut se sentir soi-même quelque peu coupable. Maintenant quand l'autre ne tient pas compte d'indications livrées au préalable et semble ensuite tomber des nues en les découvrant, on n'est plus dans la même configuration ! Je suis peu être coupable de ne pas m'être assuré que ces indications avaient été assimilées... s'il faut faire passer des tests de compréhension et d'intelligence maintenant, on est mal barré ! :p
Après on accepte tout à fait l'idée de passer un test HIV, alors pourquoi pas un test de compréhension et compatibilité :))!!
@Ice : bonne idée mon petit. Il faut commencer d'ailleurs par les tests intellectuels... parce que souvent on ne dépasse pas cette étape ! Si c'est le cas, on peut faire les tests de santé. :)
Après cela on passe aux tests pratiques directement sur le champ de bataille;)...
Tout un programme;)!
@ice : le champ de bataille ?! Eh bien, dis donc, toi tu t'y crois trop avec ta couleuvrine ! :)
BANG!BANG!
Messieurs!Chargez:)!!
@ice : c'est le big bang ! :)
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