« Heureux qui comme Ulysse » chantait le poète ;
Cet air, écrit pour toi, je crois, trotte dans ma tête
À l’heure où vibrent les cieux aux notes étoilées,
Ces échos mélodieux que mon Cœur a dévoilés.
La lueur des chandelles n’efface pas ton ombre
Et, bien qu’ayant tantôt froid et l’âme sombre,
Je songe à ton regard lumineux qui m’étreint
Et à ta voix gracieuse qui réchaufferait l’airain.
Ton voyage sera le mien puisque tu es en moi ;
Pour chacun de tes pas, je suis là, oui, pour toi,
Retenant les soupirs du temps qui se consume,
Vagabond comme peut l’être une simple plume,
Invisible certes mais désireux de t’accompagner
Là où nous n’avons pas encore décidé d’aller…
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