dimanche 27 février 2011

La fièvre de toi

Las, mon âme enfiévrée déjà ne sait plus où tu es ;
Elle erre, muette, en quête d'un savoureux bouquet
Qui, dans ton cœur séduisant, tes yeux et ta bouche,
Renferme du virus de ton amour l'espérée souche...

Mon regard se consume, te rêvant un peu partout,
Tel un paysage d'hiver parsemé d'austères cailloux
Qui illumineraient ton doux visage de mille facettes.
Ô mon bel astre radieux... ô ma sublime comète... !

Et tout cela, Dieu, sans jamais pouvoir m'étreindre,
Retraçant sans cesse la fugitive esquisse à peindre,
L'empreinte de tes doigts qui se joignent aux miens.

Désireux de recevoir le secours de tes bras anciens,
Je soupire, vibrant d'un frisson sans limite aucune :Succomber avec toi un jour proche au flot des dunes.

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