Le pèlerin avance, le dos voûté mais d'un pas ferme, appuyé sur sa canne... le soleil brûle sa tête dénudée mais épargne son visage, protégé par une barbe encore sombre...
Son habit blanc prend des reflets dorés mais il est aussi taché de poussière...
L'homme solitaire épouse le mouvement des éléments qui tous, terre, eau et ciel, semblent s'être donnés le mot pour gagner le lieu où ils se réuniront... le pèlerin suit ce mouvement, fait de vagues audacieuses, d'explosions foisonnantes et de matières se diffusant partout par capillarité.
Le pèlerin en quête d'harmonie est déjà uni à cet écrin de l'âme dont il ne lui reste plus qu'à ciseler les ornements.
Ce texte est rédigé à partir d'une oeuvre picturale réalisée à l'encre polychrome sur papier... J'ai voulu mettre des mots sur cette image... et j'espère que mes mots feront naître d'autres images, plus ou moins proches de l'original.
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