lundi 21 mai 2007

Si seulement je pouvais lui manquer

Samedi 19 mai… 23h00…

Je regarde mon téléphone comme un idiot… rien… rien depuis mercredi soir…

Je regarde ma boîte mail… rien aujourd’hui… rien depuis vendredi après-midi…

Rien dans la boîte aux lettres aujourd’hui… pas de lettre personnelle depuis des semaines…

Aujourd’hui j’ai eu le bonheur inattendu de « parler » pour la première fois avec un bloggeur que j’aime beaucoup…

Mais je suis malade car mon cœur se vide toujours plus qu’il ne se remplit…

Des chansons à la fois simples, belles et tristes hantent mon esprit…



En remplaçant « père » par « frère », le texte de la chanson suivante décrit étrangement ma vie… une vie où je m’efforce à chaque instant de tendre ma main et de parler à ce frère virtuel dont je recherche sans cesse l’incarnation dans le regard des gens que j’aime.


« Il suffirait simplement
Qu’il m’appelle
Qu’il m’appelle
D’où vient ma vie
Certainement pas du ciel

« Lui raconter mon enfance
Son absence
Tous les jours
Comment briser le silence
Qui l’entoure

« Aussi vrai que de loin
Je lui parle
J’apprends tout seul
A faire mes armes
Aussi vrai qu’j’arrête pas
D’y penser
Si seulement
Je pouvais lui manquer

« Est-ce qu’il va me faire un signe
Manquer d’amour
N’est pas un crime
J’ai qu’une prière à lui adresser
Si seulement
Je pouvais lui manquer

« Je vous dirais simplement
Qu’à part ça
Tout va bien
A part d’un père
Je ne manque de rien
Je vis dans un autre monde
Je m’accroche tous les jours
Je briserai le silence
Qui m’entoure

« Aussi vrai que de loin
Je lui parle
J’apprends tout seul
A faire mes armes
Aussi vrai qu’j’arrête pas
D’y penser
Si seulement
Je pouvais lui manquer

« Est-ce qu’il va me faire un signe
Manquer d’un père
N’est pas un crime
J’ai qu’une prière à lui adresser
Si seulement
Je pouvais lui manquer

« Est-ce qu’il va me faire un signe
Manquer d’un père
N’est pas un crime
J’ai qu’une prière à lui adresser
Si seulement
Je pouvais lui manquer »
[Calogero, « Si seulement je pouvais lui manquer », extrait de l’album Calog3ro, 2004.]

Je pense aussi à toi que j’aime comme un petit frère, toi qui n'as jamais évoqué l’absence de ton père et à qui, par pudeur, je n’ai jamais osé en parler.
Je pense à toi, papa, qui t’es retrouvé rejeté par ton père ; je pense à toi, maman, et à toi, grand-mère, qui avez perdu votre père dans votre enfance ; je pense à vous, mes deux arrière-arrière-grand-parents, qui n’avez jamais connu le nom de votre père.
Toutes ces racines arrachées dans vos vies se retrouvent en moi, arbre fragile en quête de son identité.


 


1 commentaire:

Roumi a dit…

COMMENTAIRES PRECEDENTS RETRANSCRITS

Je ne dirai pas poignant mais ARRACHANT!

Ecrit par : ¤Lou¤ | lundi, 21 mai 2007
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Tu manques d'affection ça saute au yeux, c'est etrange pourquoi tu t'obstines à la rechercher chez des hommes et pourtant tu nies avoir des tendances homosexuelles.
Enfin, bonne continuation....

Ecrit par : maxulla | lundi, 21 mai 2007
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"Mais je suis malade car mon cœur se vide toujours plus qu’il ne se remplit…"

Est ce que t'es ami avec toi meme Roumi ?

Je pense qu'il faut apprendre à vivre en absence de preuve d'amour/amitie/affection d'autrui.. c'est pas facile, mais c'est faisable.. c'est en developpant ton amour propre et ton estime pour toi même que t'arrivera à te sentir bien meme si tu reste seul au monde .. c'est en te disant "Personne au monde ne peux m'aider mieux que je m'aide moi meme" que tu y arrivera.. çà ne veux pas dire que les amis deviennent inutiles.. au contraire..leur présence deviendra un bonus, une cerise sur le gateau que tu savourera.

bon j'arrete , il faut que j'aille dormir sinon je ne pourrai pas me reveiller demain matin !!

Ecrit par : antikor | lundi, 21 mai 2007
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c'est très émouvant!

Keep going!!

Ecrit par : ELGRECO | lundi, 21 mai 2007
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Maxulla n'a rien apparement rien compris...
Enfin bon...
Comme je le dis toujours, il faut savoir transformer les moments de solitudes en des moments d'introspection et de reflexion. C'est la meilleure chose à faire ;-)

Ecrit par : Xander | lundi, 21 mai 2007
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je me joins à toi, Roumi, pour gémir, si seulement je pouvais lui manquer..
à mon père qui oublie parfois que j'existe.. une semaine, deux , trois, sans un signe.. et quand il appelle, mots entrecoupés, signes brefs.. et ça passe comme dans un rêve..
je ne voudrais pas être une fille ingrate.. je sais qu'il m'aime et qu'il fait tout pour mon bonheur.. seulement, il ne donne aucun signe.. discret, timide.. je fais des rêves, "Demain dès l'aube", il sera peut être là, il saura que je l'attends.. mais il n'en est rien..
ton petit frère doit faire pareil.. sauf qu'on en demande toujours plus.. cette avidité qui nous tue et nous rend aveugles et incapables de savourer le bien présent.. si seulement..
merci pour ce beau texte roumi :) et pour cette belle chanson :)

Ecrit par : h&m | lundi, 21 mai 2007
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Que dire roumi? En amour, comme en amitié, il ne faut pas trop attendre de l'autre. Ce qui compte c'est le plaisir de donner.

Ecrit par : marou | lundi, 21 mai 2007
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@¤lou¤ : merci pour l'adjectif si original. :) Dans tout ce que j'écris il y a une dimension littéraire... je n'écris jamais en me disant que je vais écrire le texte du siècle mais je fais en sorte que mes écrits soient les plus expressifs possibles. Le terme "arrachant" me fait donc plaisir de ce point de vue. :)

@maxulla : En te lisant j'étais partagé entre le sourire et la tristesse... je parle d'affection, oui... je parle aussi du manque d'affection, il est vrai... ce manque est un sentiment qui m'accompagne dans ma vie depuis l'enfance ; il est difficile de s'en débarrasser facilement et il est aussi assez logique qu’il apparaisse dans mes écrits vu que je parle de ce que je suis. En outre, je connais des gens qui ressentent des choses un peu semblables à ce que je décris ; mon texte n’est donc pas seulement le reflet de mon miroir mais aussi une sorte de témoignage. J'ai en particulier évoqué certaines personnes qui me sont chères dans le dernier paragraphe de mon texte, imaginant ce qu'ils peuvent ressentir face au manque d'un être cher.
A te lire, le manque d'affection ne pourrait être comblé que par la sexualité. Je n'ai pas la même vision des choses ; l'affection passe pour moi avant tout par le plan moral... c'est justement ce que je privilégie, ce que j'ai toujours privilégié et si j'ai plutôt des amIS que des amIES pour m'épauler moralement, je ne vois pas très bien ce que cela vient faire avec l'homosexualité. Beaucoup de gens se sentent plus d’affinités affectives avec les gens du même sexe qu’eux ; je suppose que cela tient au fait qu’on comprend mieux les problèmes spécifiques aux gens auxquels on ressemble le plus. On n’est pas obligé de coucher avec tous les gens avec qui ont a des affinités affectives morales il me semble.
Bien que je sois vierge, je sais en outre que l'acte sexuel est une chose relativement éphémère et qu'il serait dérisoire d'en faire le remède miracle au manque d'affection. Beaucoup de gens ont d’ailleurs une sorte de petite déprime juste après l'amour charnel, ce qui montre bien la complexité de cet acte et son ambiguïté, pas franchement en mesure de satisfaire pleinement ce que je ressens en moi.
Je connais aussi plusieurs personnes qui comblent un certain manque d'affection par la sexualité... j'avais déjà parlé d'un garçon un peu plus vieux que moi qui s’était confié à moi, m’avouant qu’il ne croyait plus en l'amour à l’âge de 25 ans, à force de s'être trop noyé dans cette sorte de mer des illusions affectives.
Mon propos concerne donc ici strictement ce qui relève de l'affection morale. Je fais en sorte de croire en des sentiments qui savent s'affranchir du sexe. Il suffit d'y croire, d'avoir parfois la volonté de renoncer à certaines tentations. J'avais écrit à ce sujet une note à l'automne dernier évoquant le cas d'une femme qui était amie avec moi et pour qui j'ai progressivement ressenti du désir physique. J’ai souvent du mal, je l’ai déjà dit, à résister quand je suis confronté à une amie ; c’est aussi une des raisons pour lesquelles je préfère m’entourer d’amis masculins parce que ce genre de complications ne se produit pas.
Quant au fait de rechercher un frère, je pense que, ayant deux sœurs, j’ai le droit de vouloir aussi des frères et j’ai la chance de pouvoir les choisir, ce qui au fond est plutôt mieux.

@antikor : "Est ce que t'es ami avec toi meme Roumi ?" Très bonne question... et très inattendue car, en vérité, je n'ai jamais songé à me la poser. Aussi m'est-il difficile d'y répondre ? Je dirais, au moins pour l'instant "Je ne sais pas... j'espère mais je n'en suis pas sûr". :) "Personne au monde ne peux m'aider mieux que je m'aide moi meme" ; tu as raison... en fait, je ne demande pratiquement jamais aux autres de m'aider... je compte donc beaucoup sur moi-même... tu parles d'amour propre... j'en ai justement... au point de vouloir autant que possible me sentir parfait et faire tout par moi-même... mais il y a un moment où le verni craque, où la lucidité se fait éclatante et où j'ai pleinement conscience de ne pas être parfait... et en fait je suis très souvent lucide de ce point de vue... et j'ai donc besoin à ce moment là des autres. Je suis quelqu'un qui a des sentiments assez équilibrés, parce que j'essaie d'équilibrer mes sentiments... je sais faire preuve d'amour propre autant que j'ai besoin des autres, de leur amour, de leurs pensées. Comme le dit la chanson avoir ces besoins "n'est pas un crime". :) Pour ce qui est de l'ami « bonus » ou « cerise sur le gâteau » c'est un discours assez classique ; en général, mais pas toujours, ceux qui pensent ainsi sont très heureux de recevoir mais pas très forts pour donner à l’autre. Je connais quelqu’un que j’aime énormément et qui m’a fait souvent ce genre de leçon… quand il a besoin de moi je dois être là mais alors dès que je demande la moindre chose, j’ai droit au sermon sur la « cerise sur le gâteau », l’engagement minimaliste et tout le reste de l’argumentaire classique… c’est pourquoi je suis assez allergique à ce genre de discours.

@el greco : merci pour ton passage ici, mon cher Rached. Je suis content si tu as ressenti de l'émotion. C'est bien si l'émotion parvient à voyager dans des lignes téléphoniques. :)

@xander : Je connais ta recette. :p On a vécu et l'on vit des choses assez proches, toi et moi ; je crois pourtant qu'on ne réagit pas exactement de la même façon à la solitude. Tu en souffres relativement moins souvent que moi et j'en suis heureux pour toi ; je t'envie, petit Frère. Pour ce qui est de l'introspection et de la réflexion, tu sais bien que les moments pour cela ne me manquent pas et que je sais aussi les mettre à profit pour cela. :) en fait les moments de solitude, comme toutes choses, ont de bons côtés et de mauvais côtés. Je suis toujours lucide ; je sais toujours voir le bon côté de choses même les plus mauvaises... mais je ne veux pas fermer les yeux sur les aspects négatifs... ils existent... ils font mals... j'en parle alors.

@h&m : je te remercie pour ton commentaire très touchant. Je voudrais dire, à travers ton récit, que le but de cette note n'était pas seulement de parler de certaines choses que je ressens mais aussi des choses que des gens que j'aime ressentent (c'est mon dernier paragraphe)... et puis évidemment, j'ai conscience que parmi mes lecteurs et lectrices certains peuvent être touchés d'une manière ou d'une autre par ce texte et la chanson qui va avec. Ma note n'était pas un simple exercice de nombrilisme ; je pensais beaucoup aux autres en l'écrivant et ton commentaire vient à point le souligner. Merci donc. Pour ce qui est de ton père, je comprends bien ce que tu ressens parce que j'ai souvent vu ou entendu des jeunes se plaindre du manque de communication de leur père... et cela rejoint d'une certaine façon ce que dit cette chanson même si dans ce dernier cas cette logique de non communication est poussée à l'extrême. Je sais à quel point ce manque de communication est frustrant. La plupart des pères sont excessivement pudiques à l'égard de leurs enfants... et je sais d'ailleurs pas si moi je serais capable de faire mieux... pas sûr. Sinon l'avidité n'est pas une chose que je connais. Tu sais ce qu'on dit pour les plantes : elles ne demandent pas beaucoup de soin en général mais il faut faire de petits soins très régulièrement. Ben c'est pareil pour moi : je demande relativement peu mais par contre la régularité est importante tout simplement parce qu'elle me rassure beaucoup. Bon courage à toi et merci d'avoir apprécié la chanson. J'espère qu'une prochaine fois je pourrais mettre directement le clip dans la note mais pour l'instant je n'ai pas réussi.

@marou : tu as raison mon ange, c'est très beau de donner et tu sais bien que je donne beaucoup, sans compter et avec plaisir. Mais bon j'ai l'espoir de recevoir aussi, parce que j'en ai besoin et c'est mieux quand il y a une sorte d'équilibre. On est toujours content de recevoir alors il faut penser à donner aux autres ; c'est ainsi que j'essaie de faire autant que je peux. Parfois j'arrive pas à donner autant que je voudrais. Parfois je voudrais aider quelqu'un et je n'y arrive pas... pas le temps... pas les moyens. Bon enfin je fais de mon mieux. :)

Ecrit par : Roumi | lundi, 21 mai 2007
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mon cher roumi!
ta note denote une grande tristesse et une certaine frustration!
ce n'est pas toujours evident d'attendre apres qq'un!!
le temps parait trop long, l'attente pesante et l'on sent ce sentiment qui nous ronge de l'interieur, cette envie qui se fait pressante pour avoir ne serait qu'un petit signe de l'autre personne mais l'attente reste vaine et le telephone reste etrangement silencieux, un silence pesant qui semble nous narguer!
On a beau dire que l'on donne sans rien attendre en retour, nous ne sommes que des etres humains et nous avons reellement besoin d'etre le centre de pensees des personnes que nous cherissons! nous avons besoin besoin d'affection pour combler le vide qui est en nous!
Je n'aime pas trop me lamenter mais cette fois, je crois que je vais me joindre a toi pour gemir sur ces sensations diverses qui m'enveloppent mais que je ne parviens pas a faire parvenir a bon port!!
au plaisir de te lire encore et encore

Ecrit par : erana | mardi, 22 mai 2007
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roumi j'aime beaucoup ta façon de commenter les commentaires :)
ça donne un nouveau post à lire à chaque fois :)
bonne soirée !

Ecrit par : h&m | mardi, 22 mai 2007
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@erana : merci pour ton commentaire ; tu as très bien résumé ce qu'il y a en beaucoup de nous, y compris d'ailleurs certaines personnes qui prétendent apprécier la solitude. :p C'est certain qu'on a besoin de l'amour des autres autant qu'on a besoin d'en donner aux autres. :)

@h&m : ton commentaire m'a fait rire. C'est sûr que mes commentaires sont souvent aussi longs que la note elle-même ; comme on dit, il faut ce qu'il faut. :) Je pense que c'est important de prendre le temps d'expliquer ce que l'on pense, ce que l'on ressent, ... cela demande quelques lignes d'écriture et j'ai vraiment plaisir à écrire de manière assez précise ce qui me passe par la tête. :)

Ecrit par : Roumi | mardi, 22 mai 2007
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heureuse de t'avoir passé le sourire roumi :)
vois tu, c'est ce qui se passe quand j'exlique ce que je pense ^^ :)
au plaisir :)

Ecrit par : h&m | mardi, 22 mai 2007
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@h&m : j'espère quand même qu'on ne rigole pas toujours quand tu t'exprimes. :)

Ecrit par : Roumi | mercredi, 23 mai 2007
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Ahla,
je passe juste spammer pour un projet qui me tient à coeur :
Avis aux Parisiens !

Sous le Haut patronage de Son Excellence Madame Hind Khoury,
Déléguée générale de la Palestine en France,

Un printemps Palestinien

L’association ADALA Sciences Po
a le plaisir de vous convier à une soirée hommage sur le thème
« Etudier En Palestine »



Le Jeudi 31 mai 2007 à 18h30

A Sciences Po
27 Rue saint Guillaume
75007 Paris
Métro : Sèvres Babylone ou Saint Germain des Près
Amphithéâtre Emile Boutmy.


Participation de Hind Khoury, Déléguée Générale de la Palestine en France.

Un documentaire sur la vie des étudiants palestiniens en Cisjordanie, réalisé en partenariat entre Claire Duguet et l'association Adala. Ce documentaire réalisé lors d'une mission des membres d'Adala en février 2007 dans les Territoires Occupés Palestiniens, sera projeté en avant-première. La réalisatrice, Claire Duguet, ainsi que les étudiants s'étant rendu sur le terrain seront présents pour répondre à vos questions.

Une troupe de Dabkka «Al-Awda» (danse traditionnelle du Proche Orient) composée d’étudiants palestiniens.

Un groupe de Musique Orientale, «Sama»

Une exposition de photos sur le thème « l’éducation en Palestine » dans « la Péniche » à l’entrée de Sciences Po.

Entrée Gratuite
Réservation obligatoire à l’adresse émail: adalascpo@gmail.com l’adresse e
Pour tout renseignement: 06.11.58.19.55

Ecrit par : Amira | mercredi, 23 mai 2007
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Mon cher Roumi, je viens de lire ce texte (avec bcq de retard malheureusement) et c'est vraiment poignant. On est tous passé par ce stade à un moment ou un autre c'est pour cela que c'est si touchant, moi j'ai fini par en avoir assez d'attendre des choses qui ne viennent jamais. J'ai finalement pris la résolution de prendre le taureau par les cornes et d'aller vers les gens, c'est un peu contre nature du fait que je sois plutôt solitaire (un faux solitaire je l'avoue ^^) mais ça été salvateur dans mon cas, quand on se sent mieux et qu'on prend suffisament de recul, on voit les choses autrement, dans mon cas j'ai enfin compris que moi même je n'étais pas exempt de tout reproche et que j'ai la main lourde dès qu'il s'agit de téléphoner donc pourquoi attendre que les autres le fassent? Aller porte toi bien, j'espère que cette petite déprime est passagère, au plaisir mon ami.

Ecrit par : iznogood | vendredi, 25 mai 2007
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mon cher Iznogood, je te remercie pour ton commentaire.
En fait pour moi, il s'agit de manques plutôt passagers, avec une sorte de conjonction des silences au même moment... c'est terrible... mais bon cela arrive de temps à autre et d'ailleurs j'ai réalisé que j'avais déjà un peu abordé la même question, sous un angle un peu différent, en août dernier dans une note intitulée "Le silence me tue".
Moi aussi je suis un "faux solitaire". Le fait est que je passe seul l'essentiel de mon temps ; je tiens à le dire pour ceux qui penseraient qu'il y a toujours quelqu'un avec moi. En fait, non, je suis l'essentiel de mon temps à travailler seul dans ma chambre.
Pour ce qui est des reproches, je ne suis pas parfait non plus mais enfin je peux te dire que quand j'écris des lettres, mails et textos, cela ressemble assez en consistance à mes notes ou commentaires. :)
ça va mieux oui ; c'est toujours passager... parfois c'est un truc qui me prend quelques minutes ou heures... la semaine passée cela a duré deux-trois jours. C'est ce qui m'a poussé à écrire cette note ; cela étant dit, encore une fois, cette note n'était pas uniquement destinée à parler de moi mais aussi de gens proches de moi ou de simples inconnus pouvant s'identifier au moins partiellement à ce dont j'ai parlé.
Ah oui au fait, bon courage pour les exams. :)

Ecrit par : Roumi | samedi, 26 mai 2007
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Ta note m’émue, je m’y retrouve aussi… Bien que ce sentiment de solitude soit passager, il nous touche en profondeur quand il s’empare de nous, nous poussant à nous poser des questions (insensées parfois), un état de lassitude incompris, une mélancolie mystérieuse et une nostalgie étrange nous rongent face à ce silence… Nous savons que nos êtres chers pensent à nous et nous nous rendons compte qu’ils sont parfois pris par leurs vies et leurs affaires mais ça n’empêche pas pour autant d’être affecté par cette sensation même éphémère d’être seul…
En tout cas, ravie que tu t’es remis de cet état d’âme :)
Bon week-end

Ecrit par : nature | samedi, 26 mai 2007
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@nature : je te remercie pour ton passage ici. :) C'est très touchant de vérité ce que tu as écrit. C'est certain qu'on ressent ce paradoxe d'un vide et d'un plein, d'un abandon et en même temps la certitude que ces gens qui nous manquent nous aiment et pensent peut-être à nous dans le silence.
Oui je vais mieux maintenant, merci. :)
Bonne fin de semaine à toi également.

Ecrit par : Roumi | samedi, 26 mai 2007