Ma note hebdomadaire s'est faite attendre, sans doute parce que mes pensées étaient accaparées par ma rencontre de mardi.
J'y songeais depuis dimanche... je défiais le Temps, ses heures et ses secondes... j'exorcisais mes appréhensions et mauvaises expériences. Je tentais aussi de soumettre ma timidité à la raison, à la confiance et à l'espoir.
Le moment de te rencontrer est arrivé. Et là, comme toujours, la grâce d'une rencontre... le bien-être qui s'installe progressivement et repousse mes doutes aussi loin qu'il le peut.
Nos échanges sont plaisants. Une certaine qualité de dialogue s'instaure, tout comme précédemment par mails. Nous errons dans les rues de Paris, toi et moi. Tu sembles apprécier ces instants et j'en suis heureux, songeant à ce jour qui aura manifestement un lendemain, peut-être pas exactement celui dont je rêve mais un lendemain quand-même.
Et puis vient le moment d'une séparation que l'on n'envisage pas autrement que temporaire après de telles conditions satisfaisantes de rencontre. Un simple couloir de métro... un couloir sombre et sale pour m'asséner la triste vérité : point de demain... Encore une décision unilatérale peu honorable...encore cette pauvreté humaine qui ne sait composer les sentiments que de manière sommaire, sans inventivité, sans ce sursaut d'espoir qui devrait nous pousser à concevoir des chemins nouveaux, autant d'alternative à ce qui ne peut en aucun cas être le but unique d'une rencontre.
Au delà de ces quelques heures de bonheur, bonheur factice en ce qui te concerne, il reste encore une fois l'amertume d'une forme de trahison qui se solde par l'incapacité à délivrer autre chose que des coups de poignard à des êtres qui, comme moi, méritent réellement mieux.
Ma tête est vide... je suis épuisé de fatigue et de tout ce qu'un cœur généreux peut espérer mais qu'il n'a pour ainsi dire jamais eu. Demain je me réveillerai à nouveau seul, l'âme nettoyée du sang dont tu l'as barbouillé. L'espoir me fait toujours respirer.
J'y songeais depuis dimanche... je défiais le Temps, ses heures et ses secondes... j'exorcisais mes appréhensions et mauvaises expériences. Je tentais aussi de soumettre ma timidité à la raison, à la confiance et à l'espoir.
Le moment de te rencontrer est arrivé. Et là, comme toujours, la grâce d'une rencontre... le bien-être qui s'installe progressivement et repousse mes doutes aussi loin qu'il le peut.
Nos échanges sont plaisants. Une certaine qualité de dialogue s'instaure, tout comme précédemment par mails. Nous errons dans les rues de Paris, toi et moi. Tu sembles apprécier ces instants et j'en suis heureux, songeant à ce jour qui aura manifestement un lendemain, peut-être pas exactement celui dont je rêve mais un lendemain quand-même.
Et puis vient le moment d'une séparation que l'on n'envisage pas autrement que temporaire après de telles conditions satisfaisantes de rencontre. Un simple couloir de métro... un couloir sombre et sale pour m'asséner la triste vérité : point de demain... Encore une décision unilatérale peu honorable...encore cette pauvreté humaine qui ne sait composer les sentiments que de manière sommaire, sans inventivité, sans ce sursaut d'espoir qui devrait nous pousser à concevoir des chemins nouveaux, autant d'alternative à ce qui ne peut en aucun cas être le but unique d'une rencontre.
Au delà de ces quelques heures de bonheur, bonheur factice en ce qui te concerne, il reste encore une fois l'amertume d'une forme de trahison qui se solde par l'incapacité à délivrer autre chose que des coups de poignard à des êtres qui, comme moi, méritent réellement mieux.
Ma tête est vide... je suis épuisé de fatigue et de tout ce qu'un cœur généreux peut espérer mais qu'il n'a pour ainsi dire jamais eu. Demain je me réveillerai à nouveau seul, l'âme nettoyée du sang dont tu l'as barbouillé. L'espoir me fait toujours respirer.
6 commentaires:
Ton texte est troublant, limite dépriment, j'ai adoré le coté intense du sujet même s'il est porteur de désespoir dans un moment où il est supposer communiquer de l'espoir.Je sais pas trop!Peut etre que Roumi n'est qu'un homme ordinaire en fin de compte qui n'est jamais à l'abri d'un chagrin d'amour, d'un coup de blues, qui sait!?
Je crois que je regrette d'avoir venu te lire le matin:-)!
@ice : j'ai eu un sourire en lisant ton commentaire, ma première réaction étant de penser "mais de quel texte parle-t-il ?!" :) En effet ce que j'ai écrit cette nuit pourrait presque être considéré comme de l'écriture automatique tellement j'étais dans un état second... je me souviens que je n'ai pas failli terminer le dernier paragraphe, tellement j'étais épuisé.
Une pièce a toujours deux faces... un miroir aussi a une face sombre et opaque bien qu'on ne songe toujours qu'à l'autre. L'espoir se nourrit de désespoir... sans l'obscurité, pas de clarté. Ce qui nous donne conscience du bon, du bien, du beau, ... c'est toujours ce contraste avec des situations moins favorables.
Dans ce cas, j'ai fait allusion justement aux trois temps fondamentaux... le passé et ses expériences parfois pesantes... le présent d'abord radieux puis sombre... et l'avenir où c'est toujours, à mes yeux, l'espoir qui règne en maître.
Il est certain que personne n'est à l'abri d'un chagrin d'amour, pas même moi. Ceci dit, dans le cas présent, il n'était même pas tout à fait question d'amour mais plutôt d'un sentiment d'affection dont la nature pouvait rester ouverte, du moins à mes yeux car il faut savoir préserver l'essentiel d'un lien, ne pas en demander trop au risque de le détruire tout à fait quand on pense que la modération est plus à même de préserver l'essentiel. Je me suis trouvé plein de sagesse en abordant ce rendez-vous l'esprit ouvert, sans me restreindre dans le but recherché.
En tout cas le chagrin d'amour, je n'en suis à l'évidence pas à l'abri ; c'est même la seule chose que je connaisse véritablement et, si je devais me livrer au sentiment qui reflèterait le plus le contenu objectif de ma vie, ce serait bien le désespoir. Je suis heureux de pouvoir affirmer sans hésiter que l'espoir n'est jamais absent en moi et que c'est une chance au regard de ce que je vis.
Suis-je un homme ordinaire ? Bien sûr que oui... et bien sûr que non... :)
Je t'ai tagué ! Excuse-moi.
@Chiron : ne t'excuse pas ! merci d'apparaître.
Ceci dit, je me sens bien incapable de faire le tag... mais ce n'est sans doute pas le plus important. :)
Attendre, espérer, re-penser cet amour, concevoir d'autres chemins pour le garder. Aimer, oser le faire, encore et encore. Le détester, le haïr, et se trahir soi même en se réveillant de nouveau dans état d'amour.
@Chiron : effectivement aimer revient à naviguer sur une mer vaste et quelque peu agitée. J'essaie d'inventer d'autres chemins et ce n'est pas simple quand on vit dans un univers formaté qui encourage la pauvreté des sentiments. Entre ceux qui reproduisent des pensées préconçues par d'autres qu'eux et d'autres qui réagissent à la manière du balancier d'une pendule, nous ne sommes pas toujours très fortunés. Je crois avoir vaguement détesté l'amour au sortir de l'adolescence mais depuis que je me suis prêté activement à ce jeu délicat, je ne l'ai jamais détesté. Je continuerai sur cette lignée. :)
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