Une beauté comme on en rêve... une beauté qui donne des larmes quand le regard fusille l'incarnation de notre idéal. Tu n'es pas pour moi ; tout le monde te veut, je le sais... c'est écrit dans ton regard, la Lune et le Soleil brunis par la chaleur de ton esprit, éclatants comme l'intensité de ta vie. Tu as l'air serein, presque nonchalant. Que pourrait-il t'arriver de mauvais ? Si ce n'est pas moi ce sera quelqu'un d'autre... Tu m'appelles ? Je pousse un soupir et je sens un frisson courir sur mon corps tiède. Tu me fais penser à la beauté parfaite : le mystère et la grâce réunis. Si je pouvais sonder ton âme, je saurais ce que cache cette enveloppe parfaite. Si je voulais me consoler du fait que tu ne porteras jamais le regard sur moi, je dirais que ta personnalité n'est pas à la hauteur. Je n'en sais rien... je cherche le moindre indice mais tu demeures pour moi une icône que je voudrais pouvoir vénérer éternellement, embrasser de tout mon souffle, dévorer tes lèvres, laisser ton souffle étourdir mes narines, fermer les yeux timidement face à la puissance des tiens, caresser tes joues qui semblent si douces, me réfugier dans le creux de ton cou au goût de miel, je n'en doute pas.
Je lève les yeux au ciel... pourquoi as-tu effleuré mon pauvre être sans défense devant toi, sans armes pour lutter contre ceux qui ne te méritent pas autant que moi qui te promets déjà mille poèmes. La poésie ne sert à rien je le sais... seules comptent les apparences, du moins en premier lieu. Je ne suis rien. Mon écorce n'est, au mieux, que très banale ; je ne fais la différence que par ma substance, cela même que nous ne voulons pas voir. Es-tu comme les autres ? Sûrement oui... ta beauté a sans doute déjà égaré tes pensées et la facilité aura perdu déjà plus d'une fois cette impression que je me fais de toi. Comment l'apparence parvient-elle à me troubler autant, moi qui m'en méfie comme de la peste ? Comment puis-je croire plutôt que la bonté d'un être, que sa noblesse, n'est pas tant dans les traits de son visage que dans ce qui n'est visible qu'après des mois ou des années ? Je ne sais pas... la tête me tourne à force d'opposer ces pensées à ce que je vois de toi. Tu as fait de moi un marin fou qui va s'échouer dans la solitude de ses draps, ces vagues ô combien froides et glissantes, le vent de la nuit rugissant le chant des égarés morts de leurs amours chavirées trop tôt. Je l'aime déjà... c'est idiot ! On n'aime pas une ombre insaisissable... on ne se détruit pas par anticipation dans l'égarement d'une passion qui n'existera que dans nos regrets. Je l'aime encore... Il faut s'en libérer...
J'éteins la lumière...
Je lève les yeux au ciel... pourquoi as-tu effleuré mon pauvre être sans défense devant toi, sans armes pour lutter contre ceux qui ne te méritent pas autant que moi qui te promets déjà mille poèmes. La poésie ne sert à rien je le sais... seules comptent les apparences, du moins en premier lieu. Je ne suis rien. Mon écorce n'est, au mieux, que très banale ; je ne fais la différence que par ma substance, cela même que nous ne voulons pas voir. Es-tu comme les autres ? Sûrement oui... ta beauté a sans doute déjà égaré tes pensées et la facilité aura perdu déjà plus d'une fois cette impression que je me fais de toi. Comment l'apparence parvient-elle à me troubler autant, moi qui m'en méfie comme de la peste ? Comment puis-je croire plutôt que la bonté d'un être, que sa noblesse, n'est pas tant dans les traits de son visage que dans ce qui n'est visible qu'après des mois ou des années ? Je ne sais pas... la tête me tourne à force d'opposer ces pensées à ce que je vois de toi. Tu as fait de moi un marin fou qui va s'échouer dans la solitude de ses draps, ces vagues ô combien froides et glissantes, le vent de la nuit rugissant le chant des égarés morts de leurs amours chavirées trop tôt. Je l'aime déjà... c'est idiot ! On n'aime pas une ombre insaisissable... on ne se détruit pas par anticipation dans l'égarement d'une passion qui n'existera que dans nos regrets. Je l'aime encore... Il faut s'en libérer...
J'éteins la lumière...
6 commentaires:
Eternel mystère que cette addiction à la beauté... nous en faisons tous les frais d'une façon ou d'une autre.
Ce soir, je me prépare à gifler tendrement un amant, et, le cœur débordant de larmes sèches, je me dicte un autre leçon de vie.
Ton texte est magnifique. Je reviendrai une autre fois pour le commenter.
@MAD-DM : disons que je suis plutôt distant en général avec cette forme d'addiction. Je préfère la beauté intérieure et c'est donc toujours troublant quand je suis face à une enveloppe charmante et que ma préoccupation se trouve être ailleurs, dans l'invisible. J'ai toujours peur que toute cette profondeur ne soit pas à la hauteur de ce qui lui sert d'écrin... :)
@Chokri : Je te remercie pour tes mots. J'avoue avoir écrit ce texte un peu vite et sous le coup d'une émotion, alors que je suis plus enclin à écrire rétrospectivement. J'ai relu ce texte le lendemain (hier donc) et je me suis étonné moi-même ; j'avais l'impression de le découvrir pour la première fois, comme si je n'en étais pas l'auteur. J'ai trouvé qu'il reflétait assez bien ce que j'avais ressenti... mais il est certain que je l'aurais écrit différemment si j'avais procédé comme d'habitude en écrivant sur des faits du passé.
Je ne sais pas trop ce qu'est cette gifle tendre que tu promets mais si cela vient de toi cela doit forcément être quelque chose de bien. ;)
Merci merci, je t'adore, voisin Ange. :)
Oui, probablement il est donc
c joliment bien décrit, c horrible a quel point on peut etre si vulnérable devant l'amour
Merci de m'avoir donné l'occasion de relire ce texte.
Il y avait une certaine emphase dans mes mots ; je n'ai pas autant souffert qu'il peut y paraître ! Heureusement. :)
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