Ce jeudi m'a paru un jour plutôt banal. Je me suis levé comme d'habitude et j'ai raté mon train comme les autres jours de cette semaine. D'autres événements n'avaient cependant pas ce caractère banal ; je songe à l'une de mes collègues de bureau qui s'est mise à pleurer subitement pendant dix minutes ; je l'ai embrassée pour la consoler un peu. J'ai aussi dû lutter contre la technologie, mon ordinateur de bureau ayant décidé de ne plus fonctionner pendant une heure et mon ordinateur personnel ayant également été plus que désagréable à mon égard ce soir ! Le pas banal c'est aussi le mail de mon cher M*** et puis la perspective d'un petit travail annexe qui me sortira un peu du quotidien durant quelques jours.
Sur le quai du RER à la gare de Châtelet-Les Halles, je songeais ce soir à l'étrangeté de cette situation, cette vie à la fois banale et ponctuée de petites surprises... et puis cette dimension plus lointaine, ce mouvement à la fois plus ample et plus incertain que constitue l'existence de ce blog qui fête aujourd'hui ces quatre années d'existence.
Pour ceux qui n'auraient pas suivi les précédents épisodes, j'ai créé mon blog le 11 mars 2006 pour répondre à la demande d'un ami tunisien qui a beaucoup contribué à me faire progresser sur le plan des nouvelles technologies ! Quatre années plus tard, j'ai gardé le même goût de l'écriture numérique ; j'écris avec un peu plus d'espace entre mes textes, un peu plus d'irrégularité aussi. J'avais besoin de sortir un peu du cadre rigide des origines avec un texte hebdomadaire qui apparaissait à l'origine dans la nuit du dimanche au lundi à minuit précise. Parfois aussi je crois que ce système était bon et que je me laissais moins aller que maintenant. J'ai moins de temps pour écrire et surtout moins de concentration ; je suis sûr que si je le pouvais, j'écrirais toujours autant. Ceci dit, je résiste assez bien à l'air du temps et il faut bien reconnaître que les blogs ayant quatre ans d'âge et toujours en activité régulière sont de plus en plus rares... à mon grand regret car j'ai perdu l'occasion de lire beaucoup de ces choses riches qui m'ont aidé à apprendre, à grandir un peu plus et surtout à faire des rencontres humaines. Cela reste vrai mais dans une mesure nettement moindre.
Je ne voudrais pas laisser planer une ombre de mélancolie sur ce jour qui me fait plutôt plaisir. Je me suis efforcé de partager autant que possible mes sentiments et connaissances ; je continuerai à le faire ici ou ailleurs avec, je l'espère, la même passion et la même force. Cet espace d'écriture m'a surtout permis de me libérer de beaucoup de choses d'une manière plutôt positive et il m'a également appris à mettre un point final à un texte ou encore un poème, quand j'étais auparavant souvent incapable de me satisfaire de mes écrits. J'ai relu et je relis encore souvent certains textes anciens et je suis heureux de me replonger dans mes pensées d'un moment donné ; c'est une sorte de mémoire vive, un catalogue des émotions. Il me rappelle tout ce que j'ai pu vivre ces dernières années et j'y retrouve en filigrane tout ce qui a changé ma vie. Ce blog a en partie changé ma vie ; c'est un fait qui n'est pas nécessairement très visible car, malgré ma facilité à extérioriser mes sentiments par écrit, je suis loin de tout dire. Peut-être est-ce là le secret de ma longévité sur la blogosphère ? Je suis attaché à ce qui m'a aidé à vivre et qui a contribué à me donner un visage singulier ici et dans ma vie de tous les jours ; je souhaite prolonger autant que possible ce doux état. J'adresse mes pensées tendres à toutes celles et ceux avec qui j'ai eu l'occasion d'échanger ici ou ailleurs.
Mon premier texte évoquait une nuit tunisienne pleine de magie... mais ce n'est pas seulement la nuit que je songe à la Tunisie : c'est aussi le jour, chaque jour, aujourd'hui comme hier et demain... et comme disait le regretté Michel Berger "c'est peut-être un détail pour vous mais pour moi cela veut dire beaucoup !" L'histoire de Roumi, entre la France et la Tunisie... à suivre...
Sur le quai du RER à la gare de Châtelet-Les Halles, je songeais ce soir à l'étrangeté de cette situation, cette vie à la fois banale et ponctuée de petites surprises... et puis cette dimension plus lointaine, ce mouvement à la fois plus ample et plus incertain que constitue l'existence de ce blog qui fête aujourd'hui ces quatre années d'existence.
Pour ceux qui n'auraient pas suivi les précédents épisodes, j'ai créé mon blog le 11 mars 2006 pour répondre à la demande d'un ami tunisien qui a beaucoup contribué à me faire progresser sur le plan des nouvelles technologies ! Quatre années plus tard, j'ai gardé le même goût de l'écriture numérique ; j'écris avec un peu plus d'espace entre mes textes, un peu plus d'irrégularité aussi. J'avais besoin de sortir un peu du cadre rigide des origines avec un texte hebdomadaire qui apparaissait à l'origine dans la nuit du dimanche au lundi à minuit précise. Parfois aussi je crois que ce système était bon et que je me laissais moins aller que maintenant. J'ai moins de temps pour écrire et surtout moins de concentration ; je suis sûr que si je le pouvais, j'écrirais toujours autant. Ceci dit, je résiste assez bien à l'air du temps et il faut bien reconnaître que les blogs ayant quatre ans d'âge et toujours en activité régulière sont de plus en plus rares... à mon grand regret car j'ai perdu l'occasion de lire beaucoup de ces choses riches qui m'ont aidé à apprendre, à grandir un peu plus et surtout à faire des rencontres humaines. Cela reste vrai mais dans une mesure nettement moindre.
Je ne voudrais pas laisser planer une ombre de mélancolie sur ce jour qui me fait plutôt plaisir. Je me suis efforcé de partager autant que possible mes sentiments et connaissances ; je continuerai à le faire ici ou ailleurs avec, je l'espère, la même passion et la même force. Cet espace d'écriture m'a surtout permis de me libérer de beaucoup de choses d'une manière plutôt positive et il m'a également appris à mettre un point final à un texte ou encore un poème, quand j'étais auparavant souvent incapable de me satisfaire de mes écrits. J'ai relu et je relis encore souvent certains textes anciens et je suis heureux de me replonger dans mes pensées d'un moment donné ; c'est une sorte de mémoire vive, un catalogue des émotions. Il me rappelle tout ce que j'ai pu vivre ces dernières années et j'y retrouve en filigrane tout ce qui a changé ma vie. Ce blog a en partie changé ma vie ; c'est un fait qui n'est pas nécessairement très visible car, malgré ma facilité à extérioriser mes sentiments par écrit, je suis loin de tout dire. Peut-être est-ce là le secret de ma longévité sur la blogosphère ? Je suis attaché à ce qui m'a aidé à vivre et qui a contribué à me donner un visage singulier ici et dans ma vie de tous les jours ; je souhaite prolonger autant que possible ce doux état. J'adresse mes pensées tendres à toutes celles et ceux avec qui j'ai eu l'occasion d'échanger ici ou ailleurs.
Mon premier texte évoquait une nuit tunisienne pleine de magie... mais ce n'est pas seulement la nuit que je songe à la Tunisie : c'est aussi le jour, chaque jour, aujourd'hui comme hier et demain... et comme disait le regretté Michel Berger "c'est peut-être un détail pour vous mais pour moi cela veut dire beaucoup !" L'histoire de Roumi, entre la France et la Tunisie... à suivre...
5 commentaires:
Bonjour Roumi,
C'est vrai, ce n'est pas évident d'entretenir un blog pendant des années, et je te félicite pour le souffle que tu as eu pour continuer...
joyeux anniversaire à ton blog, bonne continuation à toi, et que le meilleur reste à venir ...
happy blogoversaire w bonne continuation
@venus : merci pour tes voeux. :)
@Antikor : merci mon grand ! ;)
Dis, euuuh ta collègue de bureau, j'peux la consoler si elle veux :p.
Eh oui, tu ne le savais peut etre pas mais je continue toujours à venir par ici de temps à autre.Peut etre meme que je serais là pour le 10ème anniv de ton blog qui sait? :)
@icounet : oui je te la laisse bien évidemment ! :) Ceci dit, je te préviens ; elle a 60 ans ! :p
Espérons que mon blog fête ses dix ans en effet...
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