Dieu m’est témoin que ce suprême Trésor
Entre ses mains douces possède mon Sort
Et qu’en songe, toujours, je lui appartiens,
Mon regard dévorant ce tendre Méridien.
Mourir d'un corps fou et le cœur esseulé,
Ma bouche fredonne d'une voix enrouée
Les cantiques de l'absence de ton miel,
Mélodies sourdes du néant de mon ciel.
J'étais mais ne suis plus : tu es si loin…
Astre splendide qui, à l’horizon, un point
Deviens, suis-moi, je te prie, et demeure ;
Explose-moi à jamais l’âme de bonheur,
Goûte mon souffle, je l’ai sucré pour Toi.
À Toi, je me rends, mon Cheval de Troie.
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