Le temps passe... et j'ai réalisé que ma dernière "Boîte noire de mon âme" remonte déjà au début du mois d'octobre de l'an passé... une antiquité ! J'ai conscience, en ces temps où les avions tombent comme des feuilles mortes, d'ajouter avec le titre de ce texte un peu plus de confusion pour ceux des internautes qui chercheraient à s'instruire sur les fameuses boîtes noires... Je rappelle donc une fois de plus qu'elles sont en fait de couleur rouge-orange et qu'elles font un étrange bruit sourd du type "toc toc toc...". Rien à voir donc avec moi ; je n'ai pas de coup de soleil et ne suis pas toqué, du moins n'en ai pas trop l'air ! Mais entrons plutôt dans cette boîte noire qui comporte des bribes de pensées...
La nostalgie m'envahit. Des centaines d'images défilent devant moi, autant de souvenirs qui se bousculent au portillon de mon âme. L'émotion est puissante, surtout quand elle est ainsi concentrée. L'image repousse le passé l'espace d'un instant ; on sourit même parfois, proche de la béatitude, sans même s'en apercevoir.
La nostalgie toujours... je songe à une brioche... une simple brioche avec des pépites rouges. Cela n'a l'air de rien et pourtant... elle a toute une histoire personnelle cette brioche... elle me rappelle des yeux, elle me rappelle une voix... Depuis quelques temps, il me suffit de penser à elle pour penser à toi... et je pleure... hélas dans le vide. La vie devient poussière et le cœur, de rouge qu'il était, se teinte de grisaille, alourdi par le point des ans et des épreuves, conservateur fragile d'une mémoire qui finira par disparaître.
La nostalgie m'envahit. Des centaines d'images défilent devant moi, autant de souvenirs qui se bousculent au portillon de mon âme. L'émotion est puissante, surtout quand elle est ainsi concentrée. L'image repousse le passé l'espace d'un instant ; on sourit même parfois, proche de la béatitude, sans même s'en apercevoir.
La nostalgie toujours... je songe à une brioche... une simple brioche avec des pépites rouges. Cela n'a l'air de rien et pourtant... elle a toute une histoire personnelle cette brioche... elle me rappelle des yeux, elle me rappelle une voix... Depuis quelques temps, il me suffit de penser à elle pour penser à toi... et je pleure... hélas dans le vide. La vie devient poussière et le cœur, de rouge qu'il était, se teinte de grisaille, alourdi par le point des ans et des épreuves, conservateur fragile d'une mémoire qui finira par disparaître.
Nouveau départ... je finis par m'y habituer, même si tes absences me rappellent combien il est doux en général de te savoir non loin de moi. C'est une sécurité essentielle. Je repense à ton premier départ, celui qui m'avait révélé des vérités profondèment enfouies. Je songe au drame de cet été solitaire, de ces signes qui m'avaient alors déterminé pour l'avenir. Il est fascinant de constater combien de petits éléments d'abord insignifiants conduisent à des phénomènes d'importance considérable. C'était il y a sept ans déjà... tout a changé pour moi depuis, sauf ton amitié.
Autre signal de la fuite du temps... un simple mail que j'ai lu dans un bus dans la Tunisie profonde... au loin un souffle qui vascille et qui nous laisse impuissant. Personne pour me comprendre alors... ils riaient, logiquement insouciants. J'ai pris un remontant, une Celtia... j'ai regardé le ciel en pensant à toi.
La vie ne tient parfois qu'à un fil. Je suis raccompagné par M. qui veut s'assurer que je serai tranquille pour rentrer ; il me laisse au niveau du Passage. Peu après une poubelle s'abat juste derrière moi. Comme quoi, on se protège parfois et c'est tout à fait inutile ; c'est dans les moments d'insouciance que les failles entraînent parfois de douloureux réveils.
Tu étais près de moi... nous avons passé une heure trente tous les deux... comme toujours à une vitesse incroyable. Ta douceur et ton charme ne se sont pas démentis ; tu as encore fait ton numéro subtile de séduction... j'ai failli une fois encore y croire. Les rêves m'emportent parfois... mais je ne me laisserai pas dériver éternellement. J'ai peur de te perdre, sans doute, et cela ralentit le pas de mon départ ; j'ai peur de te blesser dans ton inconscience, dans cet aveuglement d'adulte où tu vis, avec la joie d'être adulé par de multiples personnes. J'ai besoin d'être unique aux yeux de quelqu'un... je le suis, oui, d'une façon, je le suis pour toi, je le sais... mais tu ne franchiras pas le cap et tu rejoindras cette légion composées d'âmes frileuses, inconstantes, indécises, ... qui me font un peu, beaucoup, passionnèment ou à la folie souffrir.
Il est tard ; l'ange passe... et le silence, étrange, trépasse. Troublé, je le suis, oui, avec toujours ces mêmes questions tenaces : j'ai interrompu ton vol en tout cas, non pour te voler tes ailes mais pour les admirer. Ta légéreté m'inspirera sans doute comme il faut ; je sais déjà qu'il en va de même pour toi. Ils sont étonnants ces rendez-vous inattendus où deux âmes se retrouvent presque comme dans un temps qui n'a pourtant jamais existé. Il est toujours difficile de savoir s'il s'agit d'un mirage ou de toute autre chose beaucoup plus noble et durable ; la vie nous endurcit et nous faire perdre nos plus purs espoirs. Les marchands de rêves sont nombreux ; j'espère que tu ne seras pas ainsi.
La vie ne tient parfois qu'à un fil. Je suis raccompagné par M. qui veut s'assurer que je serai tranquille pour rentrer ; il me laisse au niveau du Passage. Peu après une poubelle s'abat juste derrière moi. Comme quoi, on se protège parfois et c'est tout à fait inutile ; c'est dans les moments d'insouciance que les failles entraînent parfois de douloureux réveils.
Tu étais près de moi... nous avons passé une heure trente tous les deux... comme toujours à une vitesse incroyable. Ta douceur et ton charme ne se sont pas démentis ; tu as encore fait ton numéro subtile de séduction... j'ai failli une fois encore y croire. Les rêves m'emportent parfois... mais je ne me laisserai pas dériver éternellement. J'ai peur de te perdre, sans doute, et cela ralentit le pas de mon départ ; j'ai peur de te blesser dans ton inconscience, dans cet aveuglement d'adulte où tu vis, avec la joie d'être adulé par de multiples personnes. J'ai besoin d'être unique aux yeux de quelqu'un... je le suis, oui, d'une façon, je le suis pour toi, je le sais... mais tu ne franchiras pas le cap et tu rejoindras cette légion composées d'âmes frileuses, inconstantes, indécises, ... qui me font un peu, beaucoup, passionnèment ou à la folie souffrir.
Il est tard ; l'ange passe... et le silence, étrange, trépasse. Troublé, je le suis, oui, avec toujours ces mêmes questions tenaces : j'ai interrompu ton vol en tout cas, non pour te voler tes ailes mais pour les admirer. Ta légéreté m'inspirera sans doute comme il faut ; je sais déjà qu'il en va de même pour toi. Ils sont étonnants ces rendez-vous inattendus où deux âmes se retrouvent presque comme dans un temps qui n'a pourtant jamais existé. Il est toujours difficile de savoir s'il s'agit d'un mirage ou de toute autre chose beaucoup plus noble et durable ; la vie nous endurcit et nous faire perdre nos plus purs espoirs. Les marchands de rêves sont nombreux ; j'espère que tu ne seras pas ainsi.
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