Encore toi qui viens hanter mon âme... encore toi... et moi je survis aux désillusions qui me guettent. J'ai beau apprendre à me détacher de toi, je me laisse déborder quand tu me parles. Ta gentillesse est réelle et ton cœur tendre mais tu es tellement toujours ailleurs que la vérité de ceux qui t'entourent t'échappe le plus souvent. C'est un drame pour toi sans doute, qui te berce et te blesse parfois d'une naïveté touchante. C'est un drame pour moi qui ne voudrais songer qu'au meilleur qui est en toi. Il y a un mur entre nos deux cœurs ; c'est le mur de la simplicité, du calme et de toutes ces choses qui sont généralement à portée de nos mains. J'ai beau espérer que le mur tombe, je sais qu'il est épais et que nous sommes condamnés à nous comprendre toi et moi de part et d'autre de lui, c'est-à-dire avec une distance manifestement insurmontable.
Mon sacrifice ne pourra durer éternellement.
Mon sacrifice ne pourra durer éternellement.
3 commentaires:
Hop ! Re... Mauvaise manip ! Je te disais juste que je comprends ou crois comprendre en tous cas... ce sens unique, ce sacrifice unilatéral, c'est épuisant et destructeur !
Encore un mur de plus!!Je pense tout amour (intense et sincère) qui se respecte pourra effacer n'importe quel mur, aussi haut et fort qu'il soit.
Enfin, n'exagérons rien tout de meme:)...
@boréale : oui en effet c'est épuisant... mais je me rassure en me disant que cela ne durera pas si cela devait se poursuivre de la sorte.
@ice : oh tu deviens poète, mon petit. :) En effet, le véritable amour devrait effacer les murs ; je dirais que de mon côté j'ai fait ce que je pouvais pour l'effacer... mais bon il faudra songer sans doute à l'exil.
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