Paré de ta flamme, de ta lueur dans ce miroir
Qu'il aperçut hier et depuis revoit, cher Espoir.
Dans l'ombre fraîche d'une Rose sans épines,
J'ose invoquer le ciel favorable : Qu'il dessine
Les caresses rituelles de mes yeux attendris
Et tresse auprès de Toi deux rameaux épris ;
Que l'arbre vénérable prêche son murmure,
Et frémissant, je m'étourdirai de cet augure,
Écho d'une âme à la course joyeuse et sage
Qui de l'Amour pour Toi esquisse les rivages.
Des Vertus et beautés simples, tu es Parfum,
Incarnation éternelle, Bel Ange, mon Destin.