Mais à quoi donc je pense... ?
A tout... mais aussi à rien...
A ce jour... et au lendemain...
Aux douces vertus du silence...
Ainsi qu'à leurs vraies douleurs.
Ma vie est donc sans couleurs
Certains jours. Et je suis las
D'être là sans très bien savoir
Si c'est bien moi dans le miroir.
Et toi où es tu donc ? Es tu là ?
Est-il mien ce regard si fier
Qui émerge là de l'enfer...?
Ou alors celui d'un apôtre
A la recherche de l'Autre ?
Oh je ne sais parfois pas...
Où me mèneront mes pas !
Et je ne sais pas toujours...
Etre assez comblé d'amour...
Et bien savourer ce bonheur
Si empreint de douceur.
Mais à quoi donc je pense...?
A celle qui tous mes sens
A réussi à mettre en émoi
M'ôtant alors tout poids;
A cette si belle ombre
Qui me rend bien sombre
Et qu'à l'aube claire je vis
Donner à ma simple vie
Une énergie radieuse.
Cette douce fleur gracieuse
Aux reflets rouge carmin
M'offre son saint parfum
Bien plus léger que l'éther.
Comment faire pour te plaire ?
Je rêve du magnifique jour
Où, mon très doux Amour,
Je t'offrirai un long baiser
Sans plus pouvoir respirer.
Belle fleur où donc es-tu ?
Ton cruel silence me tue.
Mais à quoi donc je pense... ?
A ce gouffre si immense...
Qui, ouvert à mes pieds,
Me fait tant frissonner...
A ces grâces éternelles
Que tu m'offres, ô Fidèle,
Toi que j'aime, mon Ami,
Tel un petit frère très chéri.
Je te croise mon cher Ange
Au détour de mes pensées
Qui rapidement changent
Mes doutes en félicité.
J’admire, ô mon Poète,
Ton regard si honnête
Et ton âme exquise et pure,
Belle comme une épure.
Tu me rends si heureux...
Généreux très Généreux :
La chaleur de ton coeur
Me brûle de bonheur.
Mais à quoi donc je pense... ?
A ma très grande chance
De te connaître, ô Humain,
Qui nous rend tous serein.
Bien que ton ciel soit orageux
Tu ne cesses, ô Courageux,
D'agir comme l'homme sage
Qui sait tourner chaque page.
Ta main... tes yeux sont poésie,
Toujours en quête d'harmonie.
Jamais tu ne perdras l'espoir...
Jamais tu n'arrêteras de croire...
Je suis là près de toi, Ami fidèle,
M'inspirant bien de ton modèle.
Reste bien cet éternel rêveur
Dont j'apprécie toute la valeur.
Entre ciel et terre ton cœur vibre
Cherchant son parfait équilibre.
Conserve tes rêves, petit Ange ;