lundi 28 août 2006

Les poèmes, les femmes... et moi

On me dit souvent que je ne parle pas beaucoup d’amour. Au contraire ! Je ne parle que de cela. Il n’y a que deux sentiments humains : l’amour et la haine. L’amitié et l’amour sont les déclinaisons d’une seule et même chose, d’un seul sentiment. L’amitié pour un ami n’est souvent pas différent de l’amour pour un frère.
En fait, il paraît que j’adresse peu de poèmes à des femmes. Pourtant j’ai débuté la poésie pour m’adresser à des femmes. Il s’agissait de mes déclarations d’amours adolescentes qui terminaient généralement leur courte vie dans la corbeille à papier, au fur et à mesure que je découvrais que la demoiselle objet de mes désirs n’était pas ou plus libre ou bien lorsque je constatais avec une lucidité toute cruelle qu’elle ne me prêtait absolument aucune attention.
Des poèmes adressés aux femmes, j’en écris !!! Certes je suis assez peu inspiré dans ce domaine par des expériences amoureuses personnelles vu que je n’en ai pas véritablement eues ; il m’arrive néanmoins de m’inspirer des écrits des autres pour composer des poèmes à ce sujet.
Les archives de mon blog comportent quelques exemples :
- il y a notamment un poème d’amour adressé à une charmante femme qui devait avoir vingt ans en 1900... la belle Khaddouja ;
- on trouve également un poème, souvenir d’un amour achevé avant même d’avoir réellement commencé avec une certaine Leïla ;
- l’une des dernières notes du blog était également adressé à une charmante demoiselle : « Je veux te rendre à la vie ».
Il apparaît donc d’ores et déjà que j’écris des poèmes à des femmes, qu’elles soient mortes, disparues ou vivantes !
Des poèmes parlant d’amour, j’en parsème également de temps en temps les blogs de charmantes demoiselles dont les écrits m’inspirent. J’en retiens quelques uns.
L’amour n’est pas toujours réciproque. Situation classique : une femme aime un homme… qui ne l’aime pas… ce récit de Daous m’a inspiré un poème où je joue le rôle de cet homme négligent (tout le contraire de moi bien évidemment).
Les femmes se plaignent souvent du manque d’originalité des mots d’amour de leur homme ; c’est ce qu’affirme Daous à travers la belle expression « J’en ai marre du prêt à dire ! », ce qui m’a conduit à écrire quelques variations poétiques à partir de ces fameuses expressions banales.
L’amour s’avère souvent impossible, comme je l’écris dans un petit poème inspiré par quelques vers de Khalil Gibran publiés sur le blog d’Amira Aux EmirAts.
Je garde pour la fin mon poème le plus étonnant : un poème qui me plaît énormément, que je n’imaginais jamais être capable écrire. Il m’a été inspiré par un récit des douceurs qu’une femme seule s’offre à elle-même sur le blog de Yasmina… et voilà que je me prends soudainement pour le drap de cette charmante femme solitaire
Il ne me reste plus qu’à te souhaiter, fidèle lectrice ou fidèle lecteur, une excellente lecture ; à cet effet je t’invite à cliquer sur les liens contenus dans ma note qui conduisent tout droit aux notes où j’ai déposés ces modestes poèmes adressés à des femmes.

lundi 21 août 2006

Tu es là

Tu es venu, petit rayon de soleil,
Réchauffer mon cœur endormi
Dans ce long été teinté d’ennui,
Où j’attendais que tu me réveilles.

Tu exauces mes plus chers vœux
Et nul plus que moi n’est heureux
De ce temps que tu as suspendu
Et qui me rend ô combien ému.

Tu es près de moi, mon Ange,
Et je veux que rien ne change ;
J’aimerais que ma joie demeure
A jamais... Océan de douceur.

Cet été si sombre tu l’éclaircis
Redonnant un souffle à ma vie ;
Tu m’aides à retrouver l’espoir
Et le vrai sens du mot « croire ».

Mon doux regard éperdu se noie
Au fond de tes yeux sublimes.
Pour toi je compose ces rimes...
Toi sans qui je ne suis pas moi.

Ta présence met mon cœur à nu,
M’élève bienheureux aux nues :
Etre avec toi archange au paradis...
Mon Ami, rien d’autre ne me ravit.

Tu m’as touché en plein cœur...
Je pleure, je pleure de bonheur
Dans cette étrange atmosphère.
Je t’aime, je t’aime petit Frère.

lundi 14 août 2006

Le silence me tue

Le silence de cet été est tel une banquise… j’ai l’impression d’être un tout petit pingouin tout seul au milieu d’une étendue désertique et désolée. Pourtant il y a du monde quand même autour de moi mais, par moment, j’ai comme le sentiment d’être seul parmi les autres.
Il y a ceux qui sont en vacances et ne peuvent pas me voir, m’écrire, m’appeler… alors les vacances je ne les aime pas trop pour cela, pour ces séparations qu’elles engendrent.
Il y a ceux qui se taisent depuis des semaines voire des mois. J’attends qu’ils me tendent la main. Parfois j’écris moi-même… dans le vide… espérant une réponse qui ne vient pas. C’est assez douloureux comme situation, il faut bien l’avouer. Je finis même par voir les idées défiler dans ma tête ; je m’invente des fautes pensant que je suis personnellement responsable de ce silence des autres.
Il y a aussi ce téléphone qui reste presque silencieux… encore plus silencieux que d’habitude. Il y a cette boîte aux lettres qui est quasiment vide en ce mois d’août… alors, même quand je reçois une lettre publicitaire ou le relevé de la banque, je suis content !
Il y a cette boîte mail qui se remplit peu, sinon d’innombrables spams, notamment ceux pour du viagra ou du prozak… Qu’est-ce que je peux en faire du viagra ou du prozak sincèrement ?! :-)
Cet été est donc un peu tristounet dans l’ensemble d’autant plus quand on le passe à travailler, à avoir ses pensées accaparées beaucoup par le travail, un travail solitaire, avec en plus 95% des collègues absents. J’aurais bien été faire, si j’avais un peu de temps et l’esprit vraiment libre, quelque ballade en France ou même au-delà, en Tunisie notamment. Encore que je me demande si l’été est la meilleure période pour moi qui n’aime pas spécialement les grandes chaleurs. Mon frère K. se plaint de la chaleur dès qu’il fait plus de 20 degrés à Paris ; je lui dit alors « Arrête de te plaindre ! Tu préférerais être à Tunis avec 40 degrés ? ». Bon donc peut être que finalement j’ai pas à regretter de pas être allé en Tunisie cet été ; peut être que ce sera mieux au printemps prochain par exemple ? On verra…
Bon je dois quand même dire qu’il y a quelques rayons de soleil pour moi ; je pense en particulier à quelques personnes qui m’aident sans forcément le savoir à passer cet été d’une manière relativement agréable malgré ce que je viens de dire. Je voudrais les remercier tout simplement, leur dire que je suis sensible à ce qu’ils font pour moi en ce moment et que j'essaierai de les remercier en comblant leur coeur de mon amour. Tiens voilà que j'ai des larmes aux yeux moi... ben c'est pas grave, je suis juste ému...
Le temps parisien n'est pas fameux ces jours-ci. J’attends un petit rayon de soleil pour le milieu de cette semaine, espérant qu'il réchauffera bien mon cœur.


lundi 7 août 2006

Je veux te rendre à la vie...

Torrents de chaudes larmes,
Oueds violents qui coulent...
Ils se joignent tels une foule
Traumatisée par des alarmes
Bien trop souvent entendues,
Et forment l’Océan du silence,
Mer si infinie d’indifférence,
Où nos espoirs sont perdus.

Mes yeux suivent ton regard,
Devinant le lointain Levant.
Nos âmes, captives du Temps,
Se livrent éperdues au hasard,
Cherchant le point de contact
Où le ciel et l’eau s’unissent :
C’est près de là que se tisse
De ce drame le premier acte.

Ta chère cité nous devinons,
Ta patrie… la plus éternelle,
Douce, délicieuse et si belle...
Petit Port au pied des monts
Où passé et présent se mêlent.
Palais... théâtre... citadelle...
Cathédrale... Tout se marie
Ici, royaume de l’harmonie !

Pourquoi réduit-on ce paradis
A une terre pire qu’un bagne ?
C’est le néant que l’on gagne
Si s’ajoutent ces murs détruits
Aux vestiges des temps anciens.
Les bombes percent ton cœur
Tendre et fragile, et le mien,
Brisant le savoureux bonheur.

Mes pensées sont toutes à toi
Et ma belle âme est déchirée
Par ces vies trop vite fauchées
Et ces corps meurtris que boit
L’Adonis, ce fleuve sanglant,
Tandis que les bruits sourds
Rendent les cèdres tremblants,
Eloignant la paix et l’amour.

Je veux sécher tes beaux yeux,
Te combler de mille douceurs
Et apaiser toutes tes douleurs ;
Satisfaire chacun de tes vœux...
Te serrer fort dans mes bras
Pour bien réchauffer ton cœur
Et te faire oublier tes peurs...
Ma Belle, pour toi je suis là.

J’aimerais bien t’entendre rire
Et admirer ton gracieux sourire.
Qu’un puissant souffle éthéré
Et l’exquise odeur de la mer
Te rendent enfin aux mystères
De la Montagne tant aimée !
Restaurer en toi le paradis...
Je veux te rendre à la vie...