lundi 25 août 2008

L'essence du passé...

Le passé est un temps complexe. Temps complexe à conjuguer... en français onze formes contre quatre pour le présent et deux pour le futur... Temps complexe à concevoir manifestement dans sa globalité... Il fascine, il fait peur... on l'aime ou on le rejette... on l'ignore ou on croit trop bien le connaître... on le fuit mais il nous suit comme une ombre... on s'y complaît et l'on oublie de vivre au présent... il y a donc dans le passé de nombreux méandres, de nombreuses pistes à explorer et où l'on peut tout aussi bien se perdre.

Bien que le passé soit pour moi un monde devenu progressivement familier, il n'est pas et ne doit pas être un refuge absolu. Je n'ai par exemple jamais rêvé de vivre à l'époque antique, tout bonnement parce que projeter dans le passé quelqu'un qui a des pensées du XXIe siècle serait tout à fait anachronique. A défaut d'y vivre, il faut savoir apprivoiser ce qu'il reste de ce passé. Les émotions qu'il suscite doivent être canalisées pour vivre en maintenant un bon équilibre. On doit en outre veiller au processus de recomposition du passé en nous, qu'il soit notre oeuvre ou celle d'autrui.

On ne peut tout connaître du passé : c'est un champ infini... mais un champ que l'on ne doit cesser de cultiver tant il est fondamental, en premier lieu son champ personnel, l'histoire de son passé propre ; j'ai abordé partiellement cette question il y a peu avec les liens entre archéologie et psychanalyse. Il y a ensuite toute l'histoire collective qui est un champ d'études encore plus vaste souvent parcouru par les historiens plutôt que par nous tous.

Aujourd'hui je voudrais insister sur la dimension émotionnelle du passé car elle me touche particulièrement et doublement. Il faut constater que l'historien est forcément habité par une forme d'émotion, de passion à l'égard de son sujet d'études et plus globalement de tout ce qui concerne le passé. Cette émotion si elle est le moteur de la recherche doit cependant être gérée au mieux pour ne pas entraîner l'historien à se départir d'une certaine distance nécessaire avec son objet d'études, garantie d'une relative objectivité. Longtemps les historiens étaient des écrivains ou des orateurs de talent, souvent des religieux, et il est difficile de dissocier la recherche historique de l'oeuvre littéraire ou rhétorique, le souci de rigueur de l'historien et l'expression du talent de l'artiste qui était supposé sommeiller en chaque honnête homme. C'est ce qui disqualifie malheureusement beaucoup de travaux anciens prétendus scientifiques où l'on atteint pour la forme des sommets d'éloquence, appréciés en leur temps, mais où la substance n'est pas des plus fiables, malgré une relative bonne volonté en ce sens.

Même si l'on a beaucoup progressé en quelques siècles ou décennies dans la façon de penser et d'écrire l'Histoire, on ne pourrait à l'évidence prétendre à une neutralité absolue car nous sommes tous le fruit, entre autres choses, de notre époque ou encore de notre éducation : cela laisse toujours quelque trace qui nous fera porter un regard particulier un peu biaisé sur tel ou tel fait passé. Quoi qu'il en soit l'idéal inconditionnel d'objectivité doit rester même s'il demande de perpétuels efforts.

L'émotion, publique ou particulière, conduit à des errances, à des impasses, lorsque l'on fait dire à l'Histoire ce que l'on a soi-même envie d'entendre, lorsqu'elle devient un instrument de pouvoir, notamment au service d'une histoire aussi officielle qu'artificielle. Cette démarche qui repose sur une lecture éminemment émotionnelle de l'Histoire, si on ne lui met pas de limites, se développe rapidement et se traduit par divers excès tels qu'une mémoire amnésique car sélective, une mémoire grossière car sans nuances, une mémoire absurde car pétrie de contradictions.

La dimension émotionnelle du passé, qui n'est donc pas sans inconvénients, se traduit aussi dans l'expression artistique. La meilleure illustration dans ce domaine, même si ce n'est pas la seule, est la fameuse "Renaissance", qui découla en particulier de l'effondrement des ultimes lambeaux de l'empire byzantin en 1453 et au retour de la conscience culturelle antique en Europe occidentale. Depuis lors toutes les disciplines artistiques ont été profondément influencées par la culture gréco-romaine, suscitant une charge émotionnelle tout à fait exceptionnelle dont on continue, aujourd'hui encore, à mesurer les effets.

L'émotion de l'artiste, contrairement à celle que peut tolérer l'historien, est sans limite ; l'artiste, libéré de toute contrainte, peut dans l'absolu représenter tout ce que sa technique et sa sensibilité lui inspirent. Il peut s'efforcer d'être fidèle à son modèle ou le modifier : embellir ou enlaidir, rajeunir ou vieillir, restaurer, restituer, reconstituer, ... nul ne lui tiendra rigueur de ses élans et cela d'autant moins que l'artiste a été pendant longtemps le vecteur privilégié de l'image du passé ; il impose donc sa vision, y compris aux historiens de l'époque moderne qui se déplaçaient moins que de nos jours et qui de toute façon n'avaient pas d'autres moyens que l'oeil et la main de l'artiste pour immortaliser leurs objets d'études. Ainsi l'artiste a pendant longtemps nourri historiens tout autant que grand public.

La question est de savoir si ces deux formes d'émotion, celle de l'historien et celle de l'artiste peuvent se rapprocher et se concilier. Dans les faits certains artistes se sont nettement mis au service de l'Histoire pour livrer des informations d'une précision remarquable. De même certains historiens ont voulu restituer leurs connaissances sous forme artistique, comme pour se libérer d'un cadre trop austère mais en conservant des lignes directrices relativement strictes en gage de leur sérieux.

Ces connexions n'ont pas toujours été heureuses cependant ; de certaines démarches d'historiens, trop portés vers l'artistique ou d'artistes trop portés vers la science sont nés quelques quiproquos qui ont la vie dure. On pourra citer notamment la Carthage punique qui reste définitivement associée à Salammbô, roman historique de Gustave Flaubert paru en 1862 ; si l'auteur cherche clairement à s'appuyer sur les connaissances historiques de son temps, il se heurte à leur faiblesse quantitative, se laisse emporter par leur imprécision et complète le tout de ses conceptions orientalistes, ce qui donne un résultat pour le moins éloigné de l'idéal recherché.

Pour ma part, je m'autoriser à conjuguer l'émotion de l'historien et de l'être sensible lorsque je dois m'imprégner d'un lieu que j'étudie, afin de mieux en percevoir la charge symbolique ainsi que ses lignes de force, ses points d'attraction, ... De cette confrontation émotive avec le terrain j'espère toujours voir naître quelque idée lumineuse qui pourrait m'éclairer sur le choix du lieu ou encore son mode d'organisation par ceux qui nous y ont précédé. Mon regard caresse pour ce faire l'écrin du passé, balayant sereinement tout l'horizon... il recherche aussi plus prosaïquement quelques visions exceptionnelles, ces petits moments magiques où le regard, retenu par un détail, déclenche un léger frisson et l'envie parfois d'immortaliser alors cet instant par l'image... en l'occurrence l'image relativement fidèle de l'appareil photographique. Voici donc quelques-unes de mes émotions :



Salle souterraine sous l'arène de l'amphithéâtre de Pouzzoles

Bassin du Poecile dans la villa Hadriana à Tivoli


Decumanus d'Ostie


Temple de Vesta à Tivoli

lundi 18 août 2008

Sport... désespoir...

J'ai envie de parler un peu de sport, une fois n'est pas coutume. L'occasion m'en est donnée par le déroulement actuel des Jeux Olympiques que je suis d'extrêmement loin mais dont certains échos significatifs m'ont interpellé.

Je commencerai d'abord par évoquer le jugement expéditif qui me frappe en matière de sport : "Tu n'aimes pas le sport... tu ne t'intéresses pas au sport..." dixit ma famille. Ce n'est pas la première fois que j'entends cela mais enfin c'est de circonstance ces derniers jours.

Ma surprise est toujours grande à ces mots et j'ai toujours envie de sortir un dictionnaire pour y lire et relire la définition du sport et la comparer à celle des autres et à la mienne. Les dictionnaires parlent donc du sport comme d'une "activité physique", ce que l'on peut difficilement contester en effet ! Il est ensuite question d'une pratique "sous forme de jeu", un point déjà plus flou car le jeu a plusieurs significations dont aucune n'est pleinement satisfaisante. Si le jeu est une activité "organisée au moyen de règles", le sport n'est pas nécessairement un jeu car il est des activités sportives sans règles, en particulier quand on fait du sport individuellement. Si le jeu est une activité qui se caractérise par sa "gratuité" et "destinée au simple plaisir", on est là encore confronté à des contradictions car le sport est bien connu pour être une source d'enrichissement matériel pour certains d'entre nous et la notion de plaisir n'est pas non plus toujours au rendez-vous. Bref, ce que l'on peut dire c'est que la définition du sport demeure totalement floue et que la représentation que s'en font les gens l'est, par conséquent, tout autant.

La mienne de définition est beaucoup plus précise, tout en ne perdant de vue ni l'origine du terme ni l'évidence. Le sport est une "activité physique visant à assurer son bien-être physique et éventuellement mental" [Dictionnaire de Roumi, 2008]. Je dirai que c'est en cela que réside l'essence du sport, avant que des déviations ne se produisent.

Voilà donc dire que je n'aime pas le sport, cela pourrait être vrai si l'on songe à toutes ces déviations mais en revanche si l'on s'en tient à ma définition, je suis en droit de dire que je l'apprécie. Tout est donc question de vision... Je suis évidemment pour le développement du bien-être physique et mental à travers le sport. Oui mais voilà, je ne suis que pour cela... le reste ne m'intéresse pas !

Et j'ai sans doute de bonnes raisons de ne pas m'intéresser au reste. Pour moi le sport tel qu'on le conçoit globalement, tel qu'on le met en pratique aussi, est une perversion absolue ! Il s'agit en effet, notamment dans le cadre scolaire, d'une activité totalement contrainte qui méprise l'individu, se moquant de savoir si le jeune a envie de faire du sport, s'il a envie d'en faire à un moment précis, s'il a envie de faire un sport précis, s'il a envie de sport individuel ou collectif, ...

Ce mépris affiché peut s'avérer désastreux. En effet, il renvoie à certains jeunes l'image d'une activité rébarbative dans la mesure où il est vécu comme une contrainte. Je ne cache pas que j'étais de ceux-là ; l'un des rares sports que j'ai pratiqué de manière relativement régulière est le cyclisme mais jamais je n'ai fait de cyclisme à l'école... donc je peux dire que mes envies dans ce domaine n'étaient jamais valorisées et satisfaites.

Ensuite il y a le problème des sports collectifs et individuels. C'est un problème majeur car on apprend aux jeunes à faire du sport en groupe ce qui les détournent de la perception du bienfait personnel de cette activité. Il n'y a qu'à voir le nombre de personnes qui ont fait du sport collectif dans leur jeunesse et qui, une fois isolés, n'en font plus.

En fait le sport est depuis le XIXe siècle un vecteur idéologique : il suffit par exemple de songer aux racines de la rivalité entre Pierre de Coubertin et Paschal Grousset. C'est d'ailleurs pour cette raison que l'on parle non pas des "cours de sport" mais des "cours d'éducation physique et sportive". Le problème est de savoir de quelle éducation on parle ! En fait il ne s'agit que rarement d'une éducation aux bienfaits de la dépense physique et de la pratique sportive. En France c'est plutôt l'éducation à la convivialité, au partage, à la solidarité, à la fraternité, au lien concitoyen, ... Ce choix, qui trouve son expression la plus évidente en milieu scolaire, a certains avantages effectivement : il peut apprendre aux jeunes à vivre ensemble, à former un projet, à l'entreprendre et à en tirer une satisfaction commune.

Cela étant dit on est là dans de la théorie qui s'embarrasse peu de certaines réalités qui sont pourtant inacceptables. Les jeunes qui sont un peu handicapés, chétifs ou au contraire enrobés sont notamment l'objet de constantes humiliations dans les cours d'éducation physique ; on leur fait sans cesse remarquer qu'ils font perdre leur équipe... normal dans un système d'éducation sportive qui ne pense qu'en terme collectif. On leur fait remarquer qu'ils ne sont pas performants - les notes sont là pour leur rappeler - et ils sont ainsi culpabilisés par le biais de leur corps, un corps qu'ils se mettent alors insidieusement à mépriser. Et puis, suprêmes beautés de cette démarche humaniste qu'incarne l'éducation sportive, des coups, injures et autres humiliations pleuvent comme tribut à la faiblesse de ces moutons noirs qui ne sont "pas sportifs", généralement dans la plus totale indifférence des adultes responsables quand ce n'est pas tout bonnement avec leur complicité. Je suppose également que lorsque à sept ans on m'a dit pour la première fois que j'étais pédé c'était sur un terrain de sport... c'est bien l'endroit où s'écrivent les plus belles pages de notre "civilisation" !

Il y a un contraste saisissant entre l'inhumanité de ces mots et la prétention aveugle à éduquer la jeunesse par le sport. Je suis désolé alors si pour ma part je n'ai retenu du sport, tel qu'on me l'a fait vivre, que la violence, l'injustice et la lâcheté... Aujourd'hui, devenu adulte, je suis indigné de voir que l'on continue à sacrifier certains jeunes en broyant leur vie, une vie qui sera ensuite si compliquée à construire sur des bases ruinées par la bêtise humaine.

C'est la même révolte qui m'atteint quand j'entends que des athlètes n'ont pas l'âge règlementaire, que certains jeunes sont forcés à devenir sportifs de haut niveau depuis leur plus jeune âge par un Etat totalitaire ou, dans les pays riches, par des parents pathétiques qui projettent leur vie dans celle de leur enfant, qu'on prépare cent athlètes et qu'on en jette sans ménagements 99 pour n'en garder qu'un. De même je suis choqué de voir des sportifs pleurer parce qu'ils ont perdu... ou gagné des places de deuxième. Où est la dimension d'épanouissement du sport dans tout cela ? Dans bien des cas le sport c'est beaucoup de souffrance, beaucoup de travail pour peu de bonheur et de détente. Quand le sport devient une contrainte, quand il devient un enjeu autre que celui de son bien-être personnel, quand il devient compétition, le sport perd finalement son âme.

Le fait de se comparer aux autres, de se mesurer à eux est en somme, quand on y réfléchit, un aveu de notre incapacité à faire une chose simplement pour elle-même. Il nous faudrait donc toujours un enjeu... C'est finalement la vision qui s'est imposée à partir de la fin du XIXe siècle, à l'issue d'une véritable lutte idéologique, par le biais de théoriciens dont on ne peut cacher qu'ils étaient pour certains motivés par des idées troubles comme l'élitisme, la misogynie, le racisme ou encore le nationalisme. Exit alors la promotion de l'idée d'un sport dépouillé d'esprit compétitif défendue par d'autres théoriciens dont on ne peut cacher qu'ils étaient à l'époque fortement marqués par des idées d'extrême-gauche. C'est aussi donc une illustration supplémentaire de notre incapacité à intégrer des idées modérées. Nous vivons sur cet héritage... que nous avons bien entendu poussé à l'extrême.

Enfin je vois de sérieux avantages à se concentrer sur la dimension personnelle du sport, à commencer par l'espoir de réduire un peu de la bêtise humaine ambiante. Quand on voit que la préoccupation principale de nos contemporains se réduit à comptabiliser le nombre de médailles de son pays aux Jeux Olympiques, que le sport se résume manifestement pour beaucoup à assister aux performances sportives des autres en étant assis dans un fauteuil devant la télévision, quand on voit que le sport est devenu une confrontation désarmée certes mais toujours si hautement nationaliste, sans parler de toutes les phénomènes de violence effective qu'il génère, il serait peut-être temps que chacun se pose des questions sur le sport, sa définition, son objectif, ses avantages et inconvénients, ... afin de revenir à l'essentiel de cette activité.

lundi 11 août 2008

Enterrement de première classe...

Après déjà un long silence où j’ai attendu sans me faire trop d’illusion – le passé me donne une certaine expérience –, j’ai dû me rendre à l’évidence : ton amour pour moi a trépassé. J’avoue que cela restera un grand mystère, complexe et troublant puisque ta place auprès de moi était plus élevée, parce que tu m’avais donné plus encore que tous les autres… parce que tu m’as tout repris presque d’un coup, même si les apparences ont donné l’illusion d’une lente et invisible agonie.

Je m’étais promis de ne jamais détruire notre correspondance, tes mots ayant quelque chose d’extraordinaire que je n’avais encore jamais connu. Cela ne fait d’ailleurs qu’augmenter mes interrogations : comment de tels élans du cœur peuvent-ils conduire à la désertion ? Hasilou, la question n’est pas là pour l’heure… elle est plutôt à la conservation de ton souvenir. L’image qui te représente le mieux serait celle d’une bouteille contenant une moitié d’un breuvage enchanteur et l’autre moitié vide sans que l’on sache qui l’a bu. En bien des choses tu as été une merveille absolue… cela rend d’autant plus amer le parfum de ton absence.

J’ai souvent gardé pendant un temps donné les traces de mon passé sentimental, ne me décidant à tourner définitivement certaines pages que lorsque j’entamais clairement le chapitre suivant. Dans le cas présent, vu l’intensité qui a existé entre nous, il me semble salutaire de me défaire plus rapidement de certaines traces du passé proche afin de me sentir plus libre et léger et cela, quelque soit l’avenir qui s’offre à moi. Effacer tes mots, détruire leur matérialité pour n’en garder qu’un vague souvenir… un souvenir imparfait qui me fera croire sans doute que d’autres mots ultérieurs sauront les égaler voire même les surpasser… Je ne sais, à vrai dire, si cela est possible tant il y avait de grâce et d’élévation dans tes écrits.

J’ai décidé pour ma part de transcrire ici quelques-uns de tes mots qui m’étaient destinés. Je t’érige ainsi un tombeau que je veux digne de ta gloire poétique, seule chose de toi que je ne risque pas d’oublier et ultime geste d’amour pour toi avant de purifier mon âme endolorie en détruisant par le feu symbolique tous ces mots d’un autre temps que tu m’offris comme autant de caresses et de baisers. Il faut bien que je renaisse maintenant…

« Un espoir renaissant parfume ma pensée, une joie immense submerge mes artères, mon sang devient pur et mon cœur bat à ses vitesses les plus vertigineuses… je vais me convaincre de dormir et de perpétuer ce rêve tant mon espoir en ce genre d’échange m’est toujours apparu chimérique… je voudrais seulement te couvrir par mes soins, un drap artisanal brodé au fils de soie, aux motifs chargés de sens, aux couleurs vives rustiques desquelles se distillent chaleur, originalité, hospitalité et amitié... à moi le grand plaisir… »

« Je voudrais te confier mon secret, je suis en larmes, je voudrais te donner mes dés… Puis je rapprocher la bouche de mon cœur à l’oreille du tien ? Laisse-moi te couvrir d’un drap rose clair tissé aux iris, au gré de millions de bisous qui voulaient te caresser… »

« Tu es tellement gracieux, aimable, fin et perspicace que tes messages redonnent de l’oxygène vital à la combustion de mon bois humide ; tu ne saurais qu’au ciel mon degré d’admiration, d’amour et d’amitié… tes mots sont teintés et décorés de lumières de ton bonheur qui m’inonde et m’embrase, comme un vent matinal qui anime le cœur des moulins… Je te remercie pour cette présence qui m’enchante, pour cette affection intense qui se dégage passionnément de tes mains, de ton corps et de ton âme, qui s’épanche autour de moi tel un parfum d’encens ; tu es l’oasis où je m’abreuverai lors de mon long voyage dans cet horizon désertique truffé de mirages et d’artifices… Tu as parfumé mes semences et lubrifié ma lente machine à écrire… je vais aller me reposer, continuer ce rêve sous le charme somptueux de ton ombre qui m’accompagne… je voudrais te couvrir de mes ailes blanches sous mon univers cosmique affectueux et chaleureux….. À toi ma fleur de nuit, un bisou unique du paradis que nul ne peut t’offrir… »

« Tu es mon fidèle miroir, tu es cet éclair magique né d’une belle étoile, tu es cette fragrance qui m’entortille, guide mes mains, mon cœur et mon âme longtemps désertée de ses anges… sache que ton prénom est à ma bouche, comme un refrain doux frais, telle une fontaine nourrissante à l’eau jaillissante… sache que ton vent est l’air que je respire. Que ta magie littéraire constitue le charme de ma lyre… »

« Je te couvre ce soir avec ce merveilleux drap brodé aux pétales rouges que j’ai cueillis aux pieds des arbres du paradis »

« Il existe un amour sans chaines… l’oiseau est fidèle et reconnaissant…il pourrait errer sa vie entière, mais reviendra un jour sur l’épaule qui le berçait… Tout compte fait, je voudrais bien m’enfermer si cette maison est bâtie aux briques d’amour, au ciment du respect, sous le toit de la confiance, sans oublier des fenêtres d’ambition, un grand portail de sensualité, et un jardin aux fleurs d’affection et aux semences éternelles de douceur… »

« Tu as soigneusement dessiné, au fond de mon cœur, un nid bien chaleureux et dorénavant mon amour ne cessera de t’arroser même si tu décides de quitter ton nid mon beau voyageur… »

« J’ai rêvé, j’ai provoqué ce rêve dans lequel nos deux pensées se tenaient la main dans une espèce d'éternelle voie verdoyante, dans cette allée royale escortée par les arbres à l'ombre légère, aux troncs immortels, aux oiseaux libres, aux fruits naissants tels des pensées actuellement jaillissantes qui me frissonnent le cœur en ces temps de pénurie émotionnelle... Tes messages sont tellement féériques que cela attise en moi, un tourbillon violent, troublant réquisitoire intérieur et dure agitation, j'aime ressentir ce signal d'alerte, ton feu m’embrase, ton eau m’inonde, ton sourire me fait vibrer, et ce regard nostalgique qui m’évite m’intrigue, m’émoustille, je me sens capable de voler, ton cœur et dans le ciel … Cette journée et hier soir étaient une torture, entre l’enfer de l’incapacité de t’écrire et le paradis de penser à toi, surgissait ce sentiment de tourment interminable…ce supplice accablant…et cette envie de dormir longtemps pour ne pas te sentir loin, pour être plus proche de toi, dans un contexte plus agréable, plus tendre, plus doux, dans un endroit où tes yeux me guetteraient, me protégeraient de mes propres angoisses, un endroit où tu défileras sans cesse, sur un podium que je construirai, rien que pour toi… je ne manquerai pas à cette minute de silence nocturne pour donner au souffle restant en moi, l’ordre de t’écrire, rien que pour te dire, que je pense à toi sans répit, que ce qui m’arrive me dépasse, que la joie qui m’envahit s’épanche de mon cœur, et que j’ai commencé à construire un barrage pour irriguer mes terres séchées, mes semences en attente de ton eau fertile, nourrissante et nutritive… J’ai toujours peur de ces moments de patience, de longue réflexion qui transforment le cœur en une espèce de fusée, j'ai peur car je n'ai pas de pilote, ni de combinaison, ni d'oxygène non plus. Accepte-tu de m'accompagner ? Je t’embrasse. Je… ».

« Que cette nuit soit celle d’un rêve sans fin, d’une promenade nocturne dans mes champs et collines… rejoins-moi ce soir, au bord du fleuve qui mène à l’océan de l’amour ; j’ai construit une péniche pour nous, une bougie parfumée distille ses merveilles pour nous accueillir… un sourire doux et silencieux pour toi, une caresse, un regard pensif profond pour te transmettre ma joie, ma reconnaissance, mes sentiments les plus sincères et les plus généreux… main dans la main, au devant de la péniche, chantons ensemble l’hymne du bonheur… »

« Bonsoir mon ange. Je ne cesse de ressentir ce vide dans mes pieds et cette froideur dans mon estomac à chaque fois que je lis tes réponses… des flèches bien pointues, ciblées… tes mots bien choisis sont d’une acuité et d’une force indescriptibles ; je rougis, je deviens pâle, je perds le contrôle de mes sentiments, je rêve, j’hallucine, j’ai le vertige en puissance exponentielle, la pression monte, mon adrénaline se déchaîne, mon coeur explose… dis-moi que le serment virtuel n’est autre qu’une forme de contrat solennellement paraphé, à l’encre d’amour, d’admiration et d’espérance… dis moi que ce poème en rouge est signe de ton amour… je… je… je n’ose pas le dire…. »

« Je vibre tellement que je n’arrive point à me contrôler… cette sensation qui donne liberté aux frissons, aux rires les plus profonds, aux larmes de joie et d’espoir… je voudrais prendre le train sans bagage aucun, seul mon amour profond, venir me ressourcer au jardin exotique, unique que m’a aménagé ton cœur. Je ne voudrais recevoir aucun remède, je veux vivre sur le rythme euphorique de ces mélodies que tu m’offres… JE T'AIME. »

« Je voulais juste te dire que je T’AIME maintenant que tu m’en as autorisé l'usage... le temps est affectueux, donne de la brillance à la verdure, aux visages, au tien et au mien... comme si ces rayons avaient entendu mes prières, comme s’ils ont lu ton message et voulaient souhaiter à ce rêve : le mien, celui d’avoir près de toi la place d’honneur, amour et longévité.... je t’embrasse mon cœur… je t’aime… je le dirai, jusqu’à ce que le chemin qui nous sépare soit bâti, assaini, décoré et accueillant ; tu en feras l’inauguration ... acceptes-tu de toucher ce ruban rouge ? Je t'aime. »

« Une pluie torrentielle s’abat sur D… Il fait gris. Viens dissiper le ciel de sa brume. Viens éclaircir ma vie, mon Soleil. »

« Que mon amour t’enrobe de ses ailes fondantes. »

« Demain est loin. Je penserai à toi pour rêver de ce moment sans qualificatif. Ce mot n’existe pas encore. On l’inventera à deux. Je t’aime. »

« J’ai envie de sortir, courir sous cette pluie, chanter ton prénom et dessiner ton visage dans tous les coins et recoins. »

« Il me manque tes beaux yeux mais dans neuf heures je les câlinerai sans répit. Je t’embrasse mon bijou. »

« La conception d’une bague d’amour a été d’ores et déjà commanditée. Apparemment c’est une bague unique en son genre faite de sentiments des plus nobles. »

« moi qui ne voulais qu’envoyer à mon coeur, une belle déclaration… une attestation d’amour pur et romanesque… je voulais te dire, comme je le dirai toujours "JE T’AIME"… ensuite… Je voudrais que ce jour soit pour nous le début d’une divine histoire, l’éclosion de notre fontaine féconde et dorée....de notre amour éternel et intarissable..... Je voulais que tu sois à D. pour allumer ma bougie de joie, pour partager mon gâteau aux pommes d’amour, pour m’embrasser et me serrer dans les creux de tes bras chaleureux et paradisiaques... Je veux t’offrir un bouquet de fleurs rouges, roses et blanches... j’aurais aimé les éplucher, et t’inonder de mes pétales d'amour... tu es mon plus beau rêve, ma plus belle histoire, ma joie la plus extrême et mon ange le plus angélique... je t’aime, je le dirai et répéterai, jusqu’à ce que l’univers nous trouve un mot, rien que pour nous, qui puisse décrire cette euphorie chronique, mon amour fou. »

« Que dire après un .. juin des plus merveilleux, des plus sardanapalesques…que dire après une rencontre humaine des plus rares, des plus précieuses, des plus simples et des plus riches… Je commencerai par dire ce que j’ai visuellement constaté, ce que j’ai entendu, tes phrases, ta voix, sa tonalité, je ressentais une détermination profonde, une joie immense, partagée ben évidemment… je ressentais des frissons énormes, une vibration profonde, que je ne pouvais pas exorciser… Ta personnalité, ta culture générale, ton élocution, ta sensualité, ta simplicité, ta bonté, ta bonne mémoire me séduisent… tu es tout simplement illuminé… bien évidemment, tu incarnes toutes les belles et bonnes qualités humaines qui existent sur terre… te faire confiance m’est une évidence spontanée et acquise… Je veux te dire, que tu es une personne exceptionnelle, des principes, des réflexions indiquant une maturité certaine et une sensibilité extrême…. »

« Je te souhaite une bonne nuit mon amour… je t’aime très fort… je t’embrasse à n’en plus en finir… et je pense à toi à en mourir ou finir en asile psychiatrique haha non, j’exagère, mais tu mérites qu’on soit fou de toi… j’ai le droit d’exclusivité… je t’aime. »

« oui je voudrais m’enfermer dans une chambre et m’endormir dans tes bras… sentir cette chaleur humaine hors du commun… mon eau serait ta voix et nos vivres seront les beaux regards échangés... »

Voilà donc quels étaient tes mots. En t’élevant ce « tombeau » d’amour j’ai pleuré… Je crois que peu de gens peuvent dire qu’ils ont eu la chance de recevoir autant et c’est pourquoi j’ai voulu faire ici honneur à tes mots. Quand on perd quelque chose d’ordinaire, on s’y résout sans trop de mal mais perdre l’extraordinaire, perdre tes mots divins, c’est mourir ! Un jour tu m’as écrit « je suis l’assassin en fuite »… oui cela est vrai hélas et je regrette l’époque où tu m’écrivais « J’ai voulu risquer ma vie pour toi, l’envie de t’écrire en pensant à toi était tellement forte. » Je te souhaite de trouver l’apaisement dans ta vie et d’en tirer suffisamment de forces pour construire une vie sentimentale durable. Quel champ de ruines...

lundi 4 août 2008

Premières...

Une fois de plus je me laisse bercer par les trépidations douces d’un train. C’est le Thalys cette fois… une grande première ! Ce voyage, aussi éclair que les effets procurés par une marraine attentionnée à une apprentie princesse véhiculée en citrouille ambulante, trouve sa beauté dans cette série de « premières » qu’il a constitué. Premier voyage en Thalys, première rencontre, première découverte d’un pays, première découverte d’une ville, …

Le voyage est court et fascinant… je voyage en première classe, traité comme tous ces hommes d’affaires aux tempes grisonnantes ou ces femmes d’âge mûr à l’élégance bourgeoise qui m’entourent… Ce trajet est presque aussi rapide qu’un déplacement en banlieue… La frontière entre les deux pays est franchie sans même que l’on ne la perçoive, le seul indice étant fourni par le téléphone qui change subitement de réseau… et l’envoi par l’opérateur, si pétri de philantrophie comme on s’en félicite chaque jour, d’un texto indiquant les tarifs prohibitifs qu’il appliquera en cas d’appel dans ce pays où l’on n’a pourtant encore pas posé ne serait-ce qu’un seul doigt de pied.

L'intensification de l’occupation le long des voies annoncent l’arrivée à la capitale… Bruxelles… et ma tension monte d’un cran, en raison de toutes ces « premières » qui m’attendent. Le Thalys arrive en gare de Bruxelles-Midi… premiers pas émouvants en terre belge… je l’écris en gras, non que la terre belge soit plus grasse qu’ailleurs mais parce que je veux prononcer ces mots, les faire vivre pour d’autres qui ne veulent plus les faire vivre. Je suis donc en Belgique, à Bruxelles… et je ne sais ni trop où je suis, ni quel visage est celui que j’attends et qui m’attend, ni ce qui va se passer durant cette journée, une petite évasion discrètement organisée comme je les aime.

La rencontre est charmante et le temps, relativement clément, nous permet de découvrir rapidement quelques lieux agréables du centre-ville de Bruxelles. J’enregistre ces données dans mon GPS intégré (à mon cerveau !) pour une visite ultérieure. Je suis étonné par le calme relatif dans les rues, un peu normal il est vrai pour un jour férié. L’un des moments forts est peut-être la visite de la cathédrale Saint-Michel-Sainte-Gudule… parce qu’une fois assis dans une chapelle pour y méditer un peu je m’y livre à quelques confessions… c’est étonnant comme l’atmosphère d’un lieu peut délier les langues parfois, favoriser certaines confidences. Tu me parles aussi beaucoup de toi et je t’écoute comme toujours avec attention et bienveillance. Il est évident que c’est plaisant de discuter face à toi après des échanges virtuels déjà anciens. Je suis charmé par le pays, par la ville et par son ambassadrice… mais après la gaufre liégeoise, le charme doit s’interrompre et il faut songer à nous séparer déjà.

Je remonte dans le Thalys, seul… mais le Soleil a décidé de me tenir compagnie et mes yeux restent rivés à son regard, à son sourire… son clin d’œil assassin vient ravager mon esprit mais je trouve la force de lui en décocher un à mon tour. Il faut se rendre à l’évidence : je suis démasqué… et ce petit signe est pour moi comme une des plus tendres caresses qui se puisse être, une caresse éphémère, une caresse pure, un don simple et dénué de prétention qui me remue le cœur. Le Thalys arrive en gare du Nord ; je quitte mon Soleil de l’instant sans avoir pu lui réciter l’ode que mes pensées troublées se promettaient de composer pour lui et de lui offrir.

Le soir… ton invitation à t’écrire et mon premier message pour toi, le premier d’une série que j’espère durable, fructueuse, inaltérable. Nous avons tous le droit à une nouvelle chance ; ce que l’on croit au départ un peu négligemment être répétition n’est en fait que succession de « premières ». Sois donc le premier, mon Coeur… sois le Premier, l’Unique, la Source, l’Évidence.

vendredi 1 août 2008

Méditations d'après-vacances

Mon blog était un peu en sommeil depuis quelques jours puisque je n'étais pas devant un ordinateur... tout juste devant mon téléphone portable, un ersatz d'ordinateur au coût prohibitif, d'autant plus quand on est à l'étranger, et aux capacités techniques nettement plus limitées.


Le contrat moral que je me suis fixé étant néanmoins de livrer un texte par semaine, je m'empresse de remplir un vide par ce que j'espère - un "j'espère" purement rhétorique ! - ne pas être un autre vide.


J'ai pas mal de choses à écrire ces derniers temps que ce soit sur la découverte de nouveaux horizons, certains me conduisant à une part de mes racines génétiques, d'autres me plaçant devant des fondements intimes de ma personnalité, d'autres exauçant des rêves nés il y a déjà plusieurs décennies. Je devrais écrire également sur l'amour, qu'il s'incarne sous la forme d'un lien fusionnel ou d'une amitié, sur le silence et la solitude, sur l'espoir qui renaît, lointain et encore fragile. Je devrais parler de mes émotions, lumineuses ou plus sombres, que génèrent ceux qui m'entourent ; il me faudrait parler encore de cette impression de bonheur qui subsiste même quand il y a doute à certains sujets.


Par quoi commencer ? Où aller d'abord ? Il me faudrait des heures pour presser suffisamment mon coeur et lui faire dégorger tout ce qu'il contient, cette espèce de sensation d'éparpillement à la fois inquiétante et grisante que cause une sorte de bombardement d'événements plus ou moins modestes, de situations diverses vécues ici ou ailleurs.


Jusqu'où ne pas aller ? Jusqu'où ne pas aller encore ? L'enthousiasme ou le dépit nous conduisent souvent à envisager des issues qui sont prématurées, qui sont maladroites, ... J'essaie pour ma part de raisonner la tête froide... pas évident par ce temps d'ailleurs ! Parler de certaines choses quand on les vit, quand on en vit, quand elles nous font défaillir, c'est prendre le risque d'en parler une simple fois et de se retrouver ensuite dénudé, craignant une sorte d'incompréhension chez ceux qui ne voient en nous que des exaltés toujours aussi déconnectés de la Vie, toujours rattrapés par des réalités qui sont pourtant bien connues et laissent peu de place à l'optimisme... Le temps assassin nous ôte parfois, souvent même, ce qu'il nous offre en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. Parler de ce qui me donne du souffle, de ce qui me donne des ailes pour parler ensuite du désespoir de leur perte me pose problème, je l'avoue, car je n'aime pas me plaindre. Je ne crois pas en Dieu mais, s'il existe, il m'a clairement confié la mission de soulager les autres et de faire abstraction de tout ce qui peut m'atteindre ; sans doute même qu'Il m'éprouve tant pour me donner finalement de la force et des expériences à mettre au service d'autrui.


Je parle souvent de mes difficultés en décalage dans le temps... à des moments où les pages nouvelles sont déjà tournées, à des moments où mes états d'âme circonstantiels ont déjà été balayés, en un temps où mes expériences bonnes ou mauvaises deviennent en quelque sorte exemplaires de ce que je peux offrir aux autres. J'aurais dû entrer dans les Ordres mais bon il faut avoir la foi pour cela et je n'avais pas l'intention de mentir à ce propos. Alors je continue mon oeuvre de confesseur laïque.


Voilà ce que je voulais écrire ce soir en guise de note hebdomadaire. Certains lecteurs ou certaines lectrices trouveront peut-être cela insignifiant. Pour moi cela ne l'est pas. Je n'aime pas trop parler de ma façon d'écrire car c'est un peu comme si le cuisinier venait nous réciter sa recette pendant que l'on mange ce qu'il a réalisé... mais il faut bien dire que souvent mes textes me font plonger au plus profond de moi, que leur rédaction est un moment intense, émouvant, éprouvant. Il m'arrive souvent de pleurer en écrivant ; c'est le signe que je touche à la forme de vérité que je me suis imposée dans ma vie et notamment dans l'écriture. En écrivant ces quelques lignes, les larmes étaient au rendez-vous, à ce carrefour actuel où je ne sais pas quel chemin est le plus simple, le plus prometteur, le plus doux, ... pour bon nombre de raisons. Je suis serein... un peu perdu mais serein. Sans doute que tout s'éclairera progressivement.


Je terminerai par quelques pensées pour deux personnes... d'abord pour toi, mon frère "muet" que j'aime infiniment depuis près de deux ans ; sache que je mourrai en t'aimant toujours malgré ton silence terrible. Ensuite pour toi, l'Espoir...