lundi 26 décembre 2016

Adieu 2016 !

L'année 2016 s'achève... et j'ose un bilan malgré les quelques jours restants... car que pourrait-il nous arriver de pire ces cinq prochains jours que les 360 précédents... ?

2016 fut une année triste marquée par beaucoup de violence et de tragédies au cours desquelles l'humain s'est révélé un peu plus encore dans son inhumanité... Alors qu'une part d'entre nous oeuvre pour construire des ponts et serrer des mains avec chaleur, une autre part insulte et tue... et nous perdons chaque jour un peu plus de notre innocence... de cette fraîcheur qu'il y a dix ans je croyais à l'épreuve des balles et du temps, malgré les épreuves du moment...

Nous avons beau vivre et tenter de faire briller nos rêves, nous côtoyons chaque jour un monde obscur qui peut nous saisir et nous mener bien bas.

Que pouvons-nous faire pour vaincre ces ténèbres ?

A cet instant, je songe à la musique mélancolique du compositeur anglais John Dowland (1563-1626) et en particulier à ses Larmes qui viennent couvrir 2016 d'un tapis de neige, chaque flocon représentant une âme perdue, le froid et le vent piquant nos visages fatigués... Une année meurt mais l'année renaît... belle, peut-être ? Espérons-le !




dimanche 6 novembre 2016

Le pèlerin

Le pèlerin avance, le dos voûté mais d'un pas ferme, appuyé sur sa canne... le soleil brûle sa tête dénudée mais épargne son visage, protégé par une barbe encore sombre...
Son habit blanc prend des reflets dorés mais il est aussi taché de poussière...
L'homme solitaire épouse le mouvement des éléments qui tous, terre, eau et ciel, semblent s'être donnés le mot pour gagner le lieu où ils se réuniront... le pèlerin suit ce mouvement, fait de vagues audacieuses, d'explosions foisonnantes et de matières se diffusant partout par capillarité.
Le pèlerin en quête d'harmonie est déjà uni à cet écrin de l'âme dont il ne lui reste plus qu'à ciseler les ornements.

Ce texte est rédigé à partir d'une oeuvre picturale réalisée à l'encre polychrome sur papier... J'ai voulu mettre des mots sur cette image... et j'espère que mes mots feront naître d'autres images, plus ou moins proches de l'original.

mardi 30 août 2016

Harmonie

J'ouvre mon blog... je ne sais pas encore ce que je vais y écrire... mais il le faut pourtant... je note le titre qui me passe par l'esprit : "Harmonie"...

Je viens de revoir ma précédente note, mes vœux pour la nouvelle année... et force est de constater que cette légèreté que j'appelais de tout mon cœur est loin d'avoir imposé son règne implacable.

Harmonie... j'ai pensé à quelques photographie récemment faites à Bourges, dans le palais de Jacques Coeur, le grand argentier de Charles VII. Devant son palais, on voit la statue en marbre de cet heureux marchand, vêtu à l'orientale, qui fut un véritable trait d'union entre la France et le Levant au 15ème siècle, à une époque où de tels liens préoccupaient plutôt la Sérénissime République de Venise ou le crépusculaire empire byzantin.



Du magnifique palais de Jacques Cœur, je veux retenir en particulier deux images parmi une floraison de formes et de couleurs patinées par le temps.

 La première est celle du jardin qui figure au dessus de la porte du logis. On y voit trois arbres, un acacia de Constantinople, un oranger et un palmier-dattier, ainsi que deux plants de lin et deux plantes tinctoriales. Le tout est encadré de motifs végétaux et d'une légende. Si cet ensemble rappelle à l'évidence l'intérêt de Jacques Cœur pour le commerce des étoffes avec l'Orient, il s'agit aussi de planter le décor de cette activité et de représenter une sorte de jardin des délices, un cadre idéal où la vie foisonne, un lieu pourvoyeur en mets savoureux et en matières premières, le siège d'une harmonieuse connexion entre l'homme et la nature. Un deuxième panneau répond à celui-ci avec d'autres végétaux mais son sens est certainement proche. Cette merveilleuse évocation naturelle nous transporte avec légèreté dans un monde que l'on peut espérer une pleine quiétude.



La seconde image que je retiens est moins une trace graphique qu'un geste architectural qui témoigne déjà de la sortie du moyen-âge et de l'entrée dans la Renaissance : l'escalier à vis dépouillé de son noyau central et rendu ainsi à l'élégance, magnifiée par un remarquable travail de ferronnerie. La plus belle vue en est certainement cette spirale qui s'apprécie de haut, cette impression d'un mouvement simple et qui se prolonge à l'infini.


Que dire enfin sinon que la poésie se vit autant qu'elle s'écrit et que cette harmonie réside dans le regard que nous portons sur tout ce qui nous entoure !


jeudi 7 janvier 2016

2016, année de la légèreté...

De l'air chaleureux... du vent doux... de la légèreté...
L'espoir du beau et du meilleur...
Bienvenue, 2016 !