lundi 7 septembre 2009

Zéphyr

Ô mon Zéphyr au parfum de violettes,
Tu parsèmes mon coeur de ces fruits ;
Je m'en délecte quand, sans nul bruit,
Tu t'éloignes de moi, mon Alouette...

Oiseau rebelle, tu picores mes vers
Et me condamne au corps à coeur ;
L'errance de nos deux âmes en peur
Nous emmène au diable Vauvert...

Quand nous serions heureux au pré
L'un auprès de l'autre, bien enlacés,
Toi mon Arbre... et moi ta Terre...

Toi mon Soleil et moi ton Univers.
N'attend pas la vérité des larmes
Pour t'imprégner de mes charmes.