dimanche 1 juin 2014

Paradis éloigné


Admirer encore cela, retrouver cet instant de grâce...
Monde idéal où tout et chacun semblent à leur place...
Les charmes du temps qui passe sans en avoir l'air
Et le souffle du vent passé qui fait trembler ma chair.

Ici-bas pas d'ultra-rapide et non plus d'hyper-virtuel...
En ces lieux ni plus ni moins qu'une beauté au naturel
Qui se déguste au calme et qui simplement se garde
Sans que les ombres d'un voile inutile ne la fardent.

À la nature heureuse s'unissent des pierres vénérables.
N'est-ce pas le tableau idéal pour dépeindre une fable ?
À moi cette plume d'oie déposée sur un lit de verdure :

J'en ferai usage pour récolter ce que mon âme pure
Et mon cœur bouleversé m'accorderont comme fruits
Et miel de ce paradis éloigné duquel je me languis...