dimanche 9 décembre 2012

Papa

Comment imaginer l'inimaginable ? Comment ne pas voir ton sourire ? Comment ne pas entendre ta voix à la fois sûre et tendre ? Comment ne pas songer à ta douce affection ? Comment ne pas penser encore et encore à tout ce que nous avons partagé ensemble ? Comment oublier tout ce que je te dois ?
Depuis trois mois déjà, ces questions résonnent dans ma tête.
Dire que tu es absent me pèse ; dire que tu n'es pas là me révolte.
Tu es moi ; je suis toi, du moins pour moitié.
Quand je songe à tout ce que tu m'as appris, j'ai l'espoir que tu sois encore un peu avec moi et que ceux qui m'entourent puissent encore te voir un peu à travers moi.
Je ne cesse de te dire que je t'aime, espérant que ce lointain écho puisse t'atteindre.

Tu étais l'homme de ma vie...

"Mon coeur t'appartient ; il n'erre pas ailleurs" (Roumi)