mardi 18 mars 2008

En t'attendant... peut-être...

Autant dire que ces deux derniers jours je me suis demandé ce que j'allais écrire ici. Parfois j'ai des idées très précises longtemps à l'avance... parfois même un an à l'avance ! Il me vient aussi des idées qui me plaisent mais je préfère en différer la réalisation... je me retrouve alors sans rien pour l'instant présent. Plusieurs idées me sont donc venues mais aucune d'elles ne l'a emporté pour l'instant. Je me suis donc résolu à tenter l'expérience de l'écriture directe sur le blog, technique que je n'utilise pour ainsi dire jamais. Ce texte aura donc au moins une certaine originalité !

Le titre m'est venu... comme une évidence. Il est certain que je t'attends... chaque nuit je t'attends. C'est étonnant... et surtout troublant. Quand tu es là je suis le plus heureux des hommes... quand tu n'es pas là je veille avec espoir comme maintenant où je lutte contre le sommeil en écrivant le texte pour mon blog. Je suis toujours prêt à repousser mes limites pour toi et parfois c'est au moment où je suis prêt à renoncer que ta main vient me rattraper.

Voilà ! C'est la magie de mes pensées... tu surgis... maintenant... tu es là !


Cinq minutes seulement qui me donnent à la fois le bonheur et l'amertume. Le bonheur de ce geste que tu fais en pensant à moi et en venant vers moi ; l'amertume de l'éphémère. Nous sommes souvent très fatigués à ces heures indues. A l'heure où d'autres rêvent, inconscients, nous rêvons aussi mais les yeux grands ouverts, la couleur de nos yeux se mêlant dans un grand éclat de joie !

Rêve simple d'une tendresse infinie qui s'impose à nous comme une évidence... magie des temps qui nous uniront toujours, aussi éloignés que nous puissions l'être l'un de l'autre.

Un frisson traverse mon corps. J'ai froid et plus de quoi me réchauffer. Il est presque deux heures du matin. Je n'ai plus envie de dormir déjà mais rien de mieux à faire que d'aller rêver comme les autres. Au moins aurais-je pour toi mes dernières pensées conscientes de la journée... Encore un frisson et ma mâchoire prête à se décoller ! Adieu toi, mon souvenir, que je quitte en attendant de te voir renaître bientôt.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

tellement touchant ton post, et puis à double sens aussi! j'aime bien l'intrigue que tu fais subir au lecteur.
je sais que dans ton post tu parles de ta pensée mais ça colle si bien avec l'attente d'une femme :)
écris plus souvent à l'improviste et sans préparations ça te réussi bien ;)

Roumi a dit…

Bonsoir. Merci pour ton message. Peut-être bien qu'il y a un double sens ? Et peut-être bien plus ? Chacun y comprend ce qu'il veut, c'est vrai que c'est finalement intéressant pour le lecteur de s'approprier le texte.
Ce n'est peut-être pas un hasard si ce que j'ai écrit pourrait ressembler aux pensées d'une femme ; on m'a souvent dit que j'avais des pensées parfois un peu féminines. :)

Je vais essayer d'écrire à l'improviste de temps en temps... peut-être que cela sera plus fréquent dans les mois à venir vu que je n'ai pas beaucoup de temps en ce moment pour planifier mes écrits trop à l'avance. :)

Bonne soirée.