mardi 1 juin 2010

Boîte noire de mon âme (VII)

La dernière Boîte noire de mon âme remonte à onze mois... Pourtant il s'en est passé des choses là haut depuis l'an passé : un mélange subtil de situations qui semblent devoir se reproduire éternellement et de nouveautés totalement inattendues.
Le principe de la Boîte noire reste le même : des bribes de pensées qui s'enchaînent théoriquement les unes après les autres...

Deux ans déjà... des mots inoubliables pour un Requiem qui n'en finit pas... je te relis parfois, histoire de me souvenir que je n'ai pas rêvé, espérant que cela puisse encore exister ici ou là pour d'autres que moi. Une vague aussi douce que brutale... un conte de fée qui n'appartient pas qu'aux petites filles... Il y eut l'avant et l'après, à plus d'un titre... Je ne peux que rêver de connaître à nouveau un bouleversement de ce type, que l'après soit un nouvel avant et que cet avant et que le nouvel après soient meilleurs encore, fort du passé et convaincu de l'avenir.

Un an déjà... en partance pour la Tunisie et ses délices. J'ai le mal intense du pays depuis déjà quelques semaines... un mal ravivé par une émission de télévision pas aussi parfaite que je l'eus voulu... mais déjà assez suggestive pour me rendre mélancolique... un sentiment attisé par ce souvenir, cette parenthèse divine qui demeure une des plus grandes richesses humaines qu'il m'ait été donné de recevoir. Je voudrais : boire une Celtia, contempler l'horizon à Chemtou, réparer à nouveau ton lavabo et dormir sur ton petit matelas pliant, me recueillir encore à Tourbet el Bey, voir les fleurs de Carthage, ... Bon par contre je ne voudrais pas : risquer de me prendre encore une poubelle sur la figure, revoir Labib dans sa tenue de Superman des ordures, croiser à nouveau l'homme qui se croit chez lui au milieu des antiquités de Zaghouan, ... Ah j'oubliais : Virgile et ses muses m'attendent au Bardo...

Demain... avec toi... les rêves les meilleurs méritent qu'on leur donner vie.

Le Tireur d'épine... J'ai pensé à lui la semaine passée., devant sa modeste réplique en terre cuite.. je pense à nouveau à lui ces derniers jours, dans sa version romaine qu'il fut agréable de contempler... il a l'air si habile pour se sortir de la difficulté où il se trouve que je l'envie... il est aussi une illustration de la pénitence et, dans ce domaine, j'ai manifestement de quoi faire...

Tireur d'épine (Palais des Conservateurs, Rome)

1 commentaire:

Taboo a dit…

Toujours un plaisir de te lire