samedi 11 juin 2011

Une leçon de propreté...

En ce printemps 2011, on parle beaucoup d'ordures, que ce soit la grève des éboueurs de Tunis, qui a encombré les rues un peu plus que d'habitude, ou encore la réquisition de l'armée pour nettoyer à nouveau la ville de Naples, souillée par la mafia qui contrôle à son profit la gestion des ordures... On parle aussi beaucoup de ces bactéries tueuses qui, en l'occurrence, se sont développées sur des produits de la filière biologique et ont sinistré à tort des pans entiers du secteur agricole ces dernières semaines...

Les gens sont devenus sales... ou le sont redevenus... aux principes simples d'hygiène ont succédé l'insouciance et la négligence, confortées par les progrès de la médecine et de la biologie pharmaceutique... mais il est des rappels à l'ordre qui sont très clairs : diffusion accrue des risques épidémiques liés à la mondialisation (tourisme et échanges économiques favorisés par la production énergétique et le développement des transports, ...), tendance grandissante à la résistance des bactéries face aux traitements médicaux, ...

J'ai choisi d'illustrer ce court propos par un exemple inattendu et paradoxal... celui d'un oiseau - une corneille - qui cherche sa nourriture dans une poubelle parisienne de la place de l'Estrapade où les passants déposent les restes de leur déjeuner...

La scène montre avec simplicité l'impact que nos comportements font peser sur l'environnement... nos ordures contaminent la nature végétale et animale... en même temps que cette nature "nettoie" à son rythme nos déchets.

La leçon à en tirer c'est le respect dû à cette nature qui s'efforce de réparer nos excès. Mais il y a mieux encore... car cette corneille, après avoir fait son marché dans la poubelle de la place de l'Estrapade, vient s'installer sur la vasque de la fontaine voisine et lave son repas avant de le déguster.




Quand on sait aujourd'hui que beaucoup de gens mangent sans se nettoyer les mains ou encore sans laver leurs aliments, notamment les fruits et légumes, il y a lieu de s'interroger sur une certaine forme de bêtise humaine et sur l'intérêt qu'il y aurait à regarder un peu plus autour de soi.

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