lundi 6 octobre 2008

La boîte noire de mon âme (V) ou Le flux et le reflux

Je continue ma série "La boîte noire de mon âme" en présentant d'avance mes excuses aux passionnés d'aéronautique qui tomberaient ici par erreur.

Semaine angoissante sans nouvelles de toi... tu passes... tu t'enfuis... tu repasses... je te regarde fuir à nouveau... je n'y comprends rien... aujourd'hui j'ai enfin compris et j'étais soulagé... en attendant, j'ai encore failli pêter un cable comme on dit si gracieusement. Décidément il y a autour de moi une équipe de muets incorrigibles !

Match amical France-Tunisie le 14 octobre 2008 au Stade de France, à Saint-Denis... Je souhaite bon courage aux chers joueurs tunisiens ; profitez-en bien car vous avez une bonne chance de battre l'équipe de France pour une fois et effacer le nul à Radès en 2002. En outre si vous gagnez, vous ferez alors une bonne action en aidant la France à se débarrasser de Raymond Domenech. On peut même l'expédier en Tunisie, comme on l'avait fait avec Roger Lemerre. Pour un sélectionneur acheté, un second est offert ! Ce ne sera que la troisième rencontre entre les deux équipes... comme quoi heureusement que nous autres, simples mortels, n'avons pas attendus le foot pour nous rencontrer !

Un match amical dont je me serais bien passé en revanche... à force de t'éviter, il fallait bien que je te croise malgré tout. J'ai réussi à ne pas te voir pendant trois ou quatre semaines mais je ne me faisais pas d'illusions ; je viens à l'instant de penser avec angoisse à la prochaine date où nous serons obligés de nous voir. J'espère simplement ne pas te revoir avant ; j'en ai assez de me demander ce que je vais bien pouvoir te dire puisque tu n'as pas compris que nous ne sommes plus amis depuis des années, depuis que tu m'as oublié comme un paquet encombrant dans une chambre d'hôtel, depuis que tu es reparti sans me le dire pas plus que tu ne m'as prévenu quand tu repassais près de moi. Tu as tué notre amitié sans jamais chercher à la ranimer. Il ne peut pas y avoir de miracle sans engagement véritable, sans une main tendue qui serait plus qu'une main, un coeur sincère, prêt à battre à nouveau à l'unisson.

Une journée avec mon frère... il était près de moi, comme toujours... nous étions inséparables. Parfois je me dis que je devrais le laisser un peu seul et c'est lui qui vient vers moi. Je suppose que cela doit intriguer beaucoup de monde... parfois j'ai des vertiges en y pensant... mais t'avoir près de moi est une sorte de sensation de confort, de sécurité, d'apaisement tellement appréciable que j'oublie mes doutes.

Escapade à Nanterre... tout un poème ! le campus universitaire grouille de monde, surtout en ces jours de rentrée. Je suis en quête d'un carte de photocopieuse ; je trouve la machine qui délivre ces cartes. Je paye dix euros en carte bancaire et... ben... j'attends toujours la carte de photocopie ! J'en avais vraiment besoin en plus pour faire des photocopies pour un ami. Résultat : je l'ai appelé tout honteux pour lui dire que j'ai été vaincu par la technique.

Je viens de relire une ancienne lettre d'amour... j'ai été saisi par l'intensité de ce texte... étonné de cette beauté, je n'arrive pas à réaliser que j'en suis l'auteur... cela m'a fait un pincement au coeur, preuve que la cicatrice n'est sans doute pas totalement refermée. Je crois que je suis juste un peu nostalgique, pas forcément d'ailleurs de cette histoire d'amour précise mais peut-être tout simplement de certaines circonstances si belles que l'on aimerait les revivre, avec la même personne ou une autre, peu importe. Je mesure aussi le chemin parcouru depuis un an... l'année dernière à la même époque j'étais encore tout timide et paralysé. Même si le temps écoulé n'a pas été très fructueux en définitive, il n'a pas été perdu pour autant.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Cher Roumi,
ça fait maintenant une année que je suis tombée sur ton blog par hasard, un très bon hasard à mon gout, et que depuis cette découverte, je me promène inlassablement dans cet espace somptueux.
je viens souvent me ressourcer chez toi. Souvent, tu sais me calmer avec tes textes fins et authentiques. Merci.

Roumi a dit…

@anonyme : bonjour et merci beaucoup pour ce message très sympathique.
Si je peux apporter un petit quelque chose aux autres, j'en suis toujours ravi. :)