lundi 16 février 2009

La haine de MSN

La haine n’est absolument pas mon rayon… mais enfin haïr un logiciel informatique ne porte préjudice à personne. Depuis longtemps déjà je souhaite parler de MSN et ce texte sommeillait ; je me suis contenté de le réveiller et de le toiletter un peu avant de le publier.

J’ai toujours gardé une certaine distance par rapport aux nouvelles technologies, face à l’idée que la nouveauté serait forcément liée à la notion de progrès. Je suis assez curieux pour découvrir tout ce qui se fait de neuf mais jamais aveugle au point de les mettre au centre de ma vie si j’estime que cela ne répond pas à mes aspirations profondes. Ce qui suit n’est donc pas la réaction épidermique d’un vieillard de 30 ans quasi expirant et qui peinerait désespérément à s’adapter à la modernité !

J’ai installé MSN à la fin de l’hiver 2006, à l’époque même où je débutais mon blog, il y a près de trois ans. Depuis cette époque, je ne me suis pas départi de ce sentiment de malaise à l’égard de MSN, devenu très souvent pour moi une source de peine, de tristesse voire même d’intense souffrance.

Aujourd’hui la façon de communiquer ressemble de moins en moins à ce qu’elle était il y a encore dix ou quinze ans. Même s’il m’arrive ponctuellement d’utiliser MSN, Facebook et autres joyeusetés de notre temps, je reste profondément attaché aux principes de communication de la fin de mon adolescence et du début de ma vie d’adulte : la qualité accordée aux échanges, l’attention portée à l’interlocuteur, la faculté à consacrer du temps aux choses les plus essentielles, … tous ces principes étant souvent malmenés avec les nouveaux modes de communication.

Si l’on rencontre quelqu’un physiquement, on adopte un comportement totalement différent, le comportement classique, « à l’ancienne » pourrait-on dire. Quand on croise une connaissance dans la rue, on se consacre pleinement à cette personne pendant un temps qu’on estime raisonnable, suffisant, … on ne se met pas à parler à cinquante personnes en même temps, on ne fait pas quinze choses différentes en même temps, on essaie de se montrer attentif.

Avec MSN, on s’honorerait presque de faire voler ce modèle de simplicité en éclat ; il n’est pas rare que certains interlocuteurs se vantent de battre des records de toute sorte : nombre de contacts référencés, nombre de conversations simultanées, ... Si beaucoup ne présument pas de leurs forces et se lancent dans de multiples conversations – ce terme étant d’ailleurs peu adéquat –, j’appartiens à l’espèce rare de ceux qui ne peuvent pas suivre plus d’une conversation en même temps. Les rares fois où j’en ai eu deux, je me suis senti perdu, pas assez attentif pour les deux.

Peu de gens disent qu’il faut se limiter dans ce domaine, par conscience de ses propres limites et respect pour ses interlocuteurs potentiels. Pour ma part j’ai besoin de concentration pour discuter avec quelqu’un et c’est ainsi que j’ai en général une unique conversation à un moment donné. Cela présente des inconvénients il est vrai car il faut dès lors instaurer une sorte de priorité, se consacrer à certains plutôt qu’à d’autres, se consacrer aux discussions qui visent à aider quelqu’un avant celles qui ne servent qu’à passer le temps, …

Cela peut passer aussi par la restriction du nombre de contacts ; je n’accepte sur MSN que des gens que je connais déjà, à qui j’ai volontairement donné mon adresse et avec qui ce mode de conversation sera en général un complément du reste et non l’essentiel. Il n’est pas question en tout cas que MSN devienne un mode de prise de contact vu l’ambiance globalement négligente qui y règne ; je me souviens d’avoir ajouté plusieurs personnes au début à leur demande et ils n’avaient en fait rien à me dire… preuve qu’il vaut mieux commencer par des modes plus classiques de prise de contact si on veut arriver à quelque chose d’intéressant.
On peut aussi gérer les contacts par le blocage de certains voire même de la quasi-totalité d’entre eux de manière temporaire.

Finalement en réfléchissant bien MSN a plus une fonction utilitaire à mes yeux ; je trouve que c’est intéressant quand je travaille avec un ami sur un texte par exemple ou encore quand je dois aider un ami qui souffre et qu’on a besoin d’un véritable dialogue pour avancer. On peut être sûr en général que ces conversations sont de qualité dans la mesure où il y a une réelle motivation à se retrouver à deux.

Pour les autres conversations, celles où on passe le temps, la motivation est moins évidente et on se permet donc des choses qui sont le reste du temps peu agréables.
Il y a d’abord ceux à qui l’on écrit et qui font les morts ; ils sont là sans être là. Certains mêmes se déconnectent aussitôt qu’on leur a envoyé un message sans même un mot ou changent de statut précipitamment sans dire un mot encore. Dans la vraie vie, quand on croise quelqu’un il est rare qu’on s’enfuie en courant pour ne pas le voir ou qu’on ne réponde pas à un bonjour… tout devient possible sur MSN !

Il y a également ceux qui répondent à chaque message au bout de dix minutes, ce qui logique puisqu’ils ont quinze conversations en cours ou qu’ils font autre chose. Alors on a des gens comme moi qui sont concentrés et répondent au plus vite pour que la conversation soit fluide et intéressante… et puis d’autres qui prennent tout leur temps pour répondre, qui ne sont pas attentifs et qui répondent brièvement. Parfois même les réponses sont hors sujets et destinées à d’autres interlocuteurs… la virtuosité a ses limites !

On ressent aussi parfois les fluctuations du niveau d’attention d’un contact. À un moment donné, il va se consacrer plutôt à l’une de ses conversations et les autres n’ont qu’à attendre voire à s’en aller. Certains le disent d’ailleurs carrément par des formules du genre « j’ai ma copine qui est là donc salut tout le monde »… et quand ils ne le disent pas on s’en rend parfois compte à leur silence brutale, d’autant plus quand la fameuse copine est aussi sur MSN et vient précisément de se connecter.

Il faudrait encore évoquer les disparitions brutales. On parle sur MSN à un interlocuteur et puis au bout de quelques minutes, il devient muet, ne répondant pas au dernier message et manifestement pas captivé par cette conversation ! Donc il n’y a là aucune salutation élémentaire comme l’usage le recommande en temps ordinaire.

Il y a également les conversations tendues… le gars qui vient nous prendre la tête à minuit pour un problème important en nous tirant dessus comme un sniper ; cela se termine souvent un peu mal, les esprits s’échauffent… parfois c’est l’impasse absolue et on se retrouve seul, désespéré à la suite d’une conversation qui remet en cause des choses profondes… une discussion sans le recul nécessaire, sans le calme nécessaire à une réflexion saine et constructive.
Dans la même veine, il y a le chantage : « tu ne veux pas faire telle chose… tu ne veux pas me dire telle chose ? ok alors je dois y aller… ok je vais me déconnecter car je suis fatigué et je veux dormir ».

On ne saurait oublier le florilège des phrases malheureuses du style : « ce n’est pas que je m’ennuie avec toi mais il est tard » ou « tu es bien gentil mais j’ai autre chose à faire… » ou encore « j’étais venu pour parler à untel mais comme il n’est pas là je vais parler avec toi ». Il y a la variante « Untel me manque beaucoup », sous entendu « c’est avec lui que je voulais parler, pas avec toi… mais puisque que tu es là je ne vais pas te forcer à partir et je vais faire l’effort de te parler… »… parler de la personne à qui il devait parler ! On peut dire qu’on ne s’ennuie pas sur MSN ; c’est le miroir de certains comportements humains mais disons qu’ils sont parfois peu visibles dans la vie courante et très exagérés sur ce genre de messagerie instantanée.

Hasilou moi j’ai l’impression qu’on se prend en quelques sortes des gifles assez régulières sur MSN. Même si les intentions sont rarement négatives, le résultat peut l’être ! Âmes sensibles s’abstenir ! Justement la mienne est sensible… Ce qui me frappe ce sont les changements de comportements des gens ; normaux dans la vie et parfois très négligents sur MSN, comme si c’était un monde à part, avec des usages de politesse différents. Pourtant nous y sommes autant des humains, à la recherche de contacts humains. C’est un peu grave si MSN contribue à dégrader l’image de certaines personnes. C’est sans doute lié à une forme de pression qui nait de cet outil, que l’on ne veut pas maîtriser et qui finit par nous maîtriser. Le fait notamment de gérer beaucoup de conversations en même temps génèrent forcément un stress qui va se ressentir éventuellement sur la façon de se comporter. Moi je suis déjà parfois stressé avec une conversation donc pas la peine d’imaginer ce que cela donne avec une deuxième conversation !

J’ai gardé le pire pour la fin… la dépendance à MSN. On se connecte… on regarde désespérément la liste de ses contacts… on attend et on espère que l’un d’eux se connecte… c’est la passivité à l’état pur et une forme d’état de manque qu’on espère combler. Dès qu’un de nos contacts arrive, on lui saute dessus vu qu’on attend depuis longtemps parfois. Que se passe-t-il ensuite ? On se parle mais en ayant dans la moitié des cas rien ou pas grand chose à se dire, surtout si on se parle tous les jours ou même plusieurs fois par jours. Je me souviens encore une fois d’un être cher qui m’a dit cette phrase d’anthologie « je ne t’écris pas de mail car je n’ai rien à te dire… par contre si tu veux on peut parler sur MSN »

16 commentaires:

Anonyme a dit…

et parfois tu fais la connaissance d'une personne sur internet, et vu la distance, MSN reste la meilleure solution pour garder contact...et puis un de ces jours cette personne ce déconnecte et tu la revois plus jamais ! :s

Anonyme a dit…

Vous avez parfaitement raison, moi je ne suis pas inscrit sur facebook, mais voilà qu'un merdeux a crée un groupe entier intitulé:
"Pour qu'untel ait un compte sur facebook". Comme s'il s'agissait d'une obligation !

MAD DJERBA a dit…

Je ne me sers de MSN que lorsque je suis loin des miens, pour garder le contact au quotidien, ce qui est un énorme avantage. J'ai eu l'occasion de t'chater avec d'autres et je me suis fait à plusieurs reprises la réflexion que j'étais probablement trop polie pour savoir t'chater ! Mêmes exaspérations et déception que toi. Du coup, je reste "off".

Roumi a dit…

@anonyme 1 : oui quand on connait déjà la personne, ce peut être bien de garder le contact par MSN... à condition que la conversation soit de bonne qualité ! Le problème c'est que ce n'est pas forcément le cas. Et puis il reste les mails pour échanger quand on ne se retrouve pas sur MSN. Pour certains, écrire un mail est impossible alors qu'ils passent leur temps à écrire sur MSN ! :)

@anonyme 2 : oui c'est vrai qu'être sur Facebook ou sur MSN est une quasi obligation pour certains qui paradoxalement sauront en général bien mal nous y recevoir ! :)

@Mad Djerba : oui c'est vrai qu'avec les proches, cela peut être très intéressant d'utiliser MSN en compensation de l'éloignement. Pour ma part, sur mes trois ans d'expérience sur MSN, il y a eu une année complète où je n'ai pas utilisé ce service, suite à une expérience qui m'avait traumatisé. Depuis j'ai connu des choses aussi désastreuses ; il faut croire que mon degré de résistance a augmenté et que je me suis habitué à certaines désillusions ! :)

Taboo a dit…

Je dois te remercier Roumi, t'as verbalisé ce que j’ai pu sentir plus d’une fois. J’ai même developpé un symptôme que je présente au bout de 1 heure sur MSN ( j'aimerais bien savoir si c'est partagé) .

C'est un mal de crâne terrible et une peine à se dire : voila j'ai encore perdu une heure de ma vie. Je ne dis pas que MSN soit inutile, loin de là. Avec des amis je trouve même que c'est bien pratique et surtout moins cher que de téléphoner , se déplacer ou sortir de son petit cocon douillet.

Sinon je n’ai pas pu m’empêcher en lisant ton post de me revoir une pièce qui parle de relations amoureuses dans le Tunis d’aujourd’hui, j’imagine bien la situation ou les gens réagirait et se parleraient exactement comme tu décris mais sur scène ( :DDD) !!


PS : j’ai des amis de 24ans qui ont exactement le même problème ! c’était une libération de sentir que c’était pas une question d’age !!

Anonyme a dit…

j'espère que tu m'a reconnu :p

si c'est le cas, donne de tes nouvelles...par mail ;)

Roumi a dit…

@Taboo : merci pour ton message. Personnellement je n'ai pas ce problème de mal de tête au bout d'une heure !!
C'est clair que ce n'est pas un problème d'âge : c'est une question de vision de la vie, de vision de la façon dont on pense échanger aux mieux avec les autres, ... J'ai pas mal d'amis d'âge divers qui n'utilisent pas MSN... ou très peu.

@Anonyme : euh non je ne t'ai pas reconnu. Normalement l'anonyme est quelqu'un qui n'est pas reconnaissable. :)

ice a dit…

J'ai bien aimé le texte, une petite déception à la fin tout de meme, en fait,j'attendais au fur et à mesure de ma lecture que vous parliez des fameuses abréviations incompréhensibles sur msn et compagnie, le français version 'texto' comme on dit...A par ça, rien à dire, tellement vraiment tout ça!!

PS: Un homme trentenaire n'est absolument pas un vieillard, enfin pas encore:-)!

Roumi a dit…

@ice : bonjour. En effet je n'ai pas parlé des abréviations car ce n'était pas tout à fait dans l'optique de ce que je voulais dire. Cependant il est vrai que les abréviations sont aussi symptomatiques, à leur façon, d'un appauvrissement des échanges... mais c'est un phénomène qui dépasse MSN puisqu'on parle souvent pour désigner ces abréviations de "langage SMS" donc plutôt en rapport avec la téléphonie mobile. Est-ce que c'est le SMS qui a influencé certaines abréviations sur MSN ou l'inverse ?! Je ne saurais trancher ce mystère ! :) Ce qui est certain c'est que pour ma part, j'ai peu affaire avec ces abréviations ; je suis plutôt chanceux. Je suis rarement confronté au "MDR" et assez peu au "LOL" et déclinaisons "LOOL", "LOOOL", etc. En revanche sur internet je reçois souvent des messages avec "bjr" ou "slt" et cela me contrarie beaucoup car, quand on reçoit un message d'un seul mot - ce qui est déjà lamentable en soi -, on pourrait au moins espérer qu'il soit écrit en entier ! Sauf exception, je ne réponds donc pas à ce type de message qui augure mal d'un échange de bonne qualité.

Pour le vieillard, je plaisantais évidemment. Je me sens très bien mais c'est vrai que, du point de vue des évolutions technologiques, sur une période de 10 ou 15 ans, on perçoit vraiment un fossé majeur entre notre vie d'avant et celle de maintenant. Cela a été d'ailleurs la même chose pour nos parents et grands-parents. On est dans une époque où chaque génération est vraiment bousculée de manière constante dans ses fondements.

Anonyme a dit…

Bonjour. J'ai beaucoup aimé votre article qui est, de plus, très bien écrit. Pour ma part, je vis seule et, depuis un an, loin de mes amis... Cela favorise parfois une forme de dépendance à msn qui me tiendrait presque compagnie parfois... Le dernier paragraphe de votre article, notamment, est déséspérément vrai. Se sentir si seul parfois... qu'on attend l'arrivée de "proies" sur msn avec lesquelles, en effet, on a si peu de choses à partager. De nature très émotive et fidèle aux valeurs d'une communication authentique ou tout simplement la notion de politesse n'est pas un vain mot, je me suis souvent heurtée violemment et douloureusement aux cas de figure que vous décrivez. Des déconnexions brutales sans expication, des "je dois te laisser" tout aussi brutaux... Je me suis souvent senite désemparée et remise en question à ce propos, en me disant que ça fait partie du jeu et que c'est moi qui suis incapable de gèrer ce mode de communication qui me laisse parfois un goût si amer. Ca me rassure de lire cet article ainsi que les témoignages qui suivent. Je me situe, moi aussi, dans la trentaine et je me réjouis d'avoir grandi et vécu mon adolescence avec le seul appel téléphonique car je pense que mon développement affectif aurait pu être perturbé par la mauvaise maitrise des sms et t'chats. Merci pour votre attention et je m'en vais de ce pas explorer votre blog plus attentivement.

Roumi a dit…

@anonyme : bonjour et merci pour ce commentaire. Disons que progressivement on apprend à relativiser certaines déconvenues ; je crois aussi important de pouvoir en parler avec certaines des personnes concernées qui sont parfois tout à fait déconnectées de ce que l'on ressent ; le leur rappeler permet parfois d'apporter des solutions à ces difficultés. :)

Anonyme a dit…

Ca n'est pas dans mes habitudes de me poser sur un blog dont je ne connais pas l'auteur pour donner mon avis comme un cheveu sur la soupe mais, étant tombée sur cette note tout à fait par hasard, je n'ai pas pu m'empécher de ressentir une grande satisfaction à ne plus me sentir la seule à avoir ce logiciel hyper envahissant en horreur.

Tu es parvenu à résumer là toutes les petites choses (non sans importance toutefois) détestables qui composent les règles étranges de la communauté Messenger, peuplée d'une faune aux moeurs incompréhensibles et souvent réduite à une primitivité déconcertante et souvent démoralisante.

En ce qui me concerne, après des soirées entières passées envoûtée par cette petite chose si superficielle au final, j'ai décidé du jour au lendemain de virer tout ça de mon ordinateur, privilégiant les mails et forums de discussion sur lesquels on peut enfin PRENDRE LE TEMPS.

Je vais même plus loin, je limite le téléphone portable, car quoi de plus détestable que d'avoir une conversation de visu avec quelqu'un qui n'hésite pas à couper la conversation toutes les 5 minutes pour se précipiter sur son portable dés qu'il sonne, comme si sa vie en dépendait, laissant son interlocuteur impuissant au second plan. Hyper frustrant, non?

Maintenant je dois juste faire face à tous ceux qui sont persuadés que je les "bloque" depuis des mois, car oui, n'ayobs pas peur des mots, MSN rend complètement paranoïaque.

Merci pour cette note rassurante!

Roumi a dit…

@FoolpattY : merci pour ton commentaire. Personnellement je n'ai jamais pu supprimer MSN mais seulement m'en passer longuement à une époque, il est vrai, où j'avais très peu de "contacts" enregistrés sur ce programmes.
Maintenant j'en ai parfois besoin pour des choses sérieuses donc je dois bien garder MSN. Reste alors à gérer les flux notamment en bloquant... et là c'est le drame en effet... on a des plaintes du style "tu m'as bloqué"... ce qui semble toujours plus grave qu'une conversation interrompue brutalement d'ailleurs. C'est bien compliqué tout cela en effet.
Pour ce qui est du téléphone il est certain qu'il est assez bien élevé de le couper quand on est en rendez-vous avec une personne à qui l'on veut consacrer du temps... plutôt que de marcher à côté d'elle tout en parlant au téléphone pendant 1/4 d'heure avec une autre personne ! Mais enfin on ne peut pas apprendre le savoir vivre à des adultes non plus... il y a un moment où c'est un peu tard. :)

Ptitbou5 a dit…

Bonjour,ce texte me perturbe un peu car il est tellement vrai.Je peux dire que je suis une accro de 23 ans d'MSN je me suis souvent vue attendre LE contact avec qui je voulais parlais les autres je m'en ficher un peu...et les phrases tel que"je doit te laisser ou c'est pas que je m'ennuie mais....."je l'ai es souvent dites.Au fur et a mesure je me suis rendu compte qu'il n'y a pas qu'MSN dans la vie surtout pas pour faire de nouvelle rencontre.
Aujourd'hui j'ai pris la décision de faire une pause ,de prendre des "vacance MSN "Et je suis tout a fait d'accord qu'en vous dite qu'on doit s'investir dans une conversation y etre attentif,pour ca msn n'est pas le moyen le plus favorable...
En tous cas ce texte remet pas mal nos idée en question alors merci.

Roumi a dit…

@Ptibou5 : c'est bien de prendre conscience d'éventuels excès. Disons que les gens jeunes qui sont tombés directement dans ces nouveaux modes de communication mettent logiquement plus de temps à réaliser les éventuels inconvénients de tout cela. Il y a une sorte d'élan dans lequel on peut facilement se retrouver entraîner sans même en avoir véritablement conscience. L'essentiel est de revenir à une forme de justesse dans l'expression des sentiments.

Anonyme a dit…

bonjour

Je te remercie pour cette article Roumi, ça m'a beaucoup aidé.