lundi 17 novembre 2008

Jardin d’amour


-->

Jardin d’amour, ô bel écrin, tu frémis
Du souffle apaisant des tendres amis :
Qu’ils reposent, à jamais entrelacés,
Sur ce palanquin de fleurs parfumées !
Ô jardin d’amour, corbeille prodigue,
Tes pommes, grenades, pavots et figues
Mûrissent, las, hors de portée de cœurs
Qui se croient du Temps les vainqueurs.
Le papillon regagne son arbre à myrrhe
Et le paon plus personne ne l’admire…
Le vent sème une pluie de roses bénites,
Larmes doucereuses d’une Aphrodite,
Amante religieuse pleurant son Adonis
Mais déjà prête à l’oublier avec Pâris.


-->

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Jardin d'amour, Espagne des Maures. C'est ça?

Roumi a dit…

Je n'avais pas songé à localiser ce jardin en fait. Il est de partout, sans référence directe à un lieu plutôt qu'à un autre. Par certains côté je le vois plutôt méditerranéen mais par d'autres c'est plutôt un jardin plus septentrional.