lundi 13 novembre 2006

Où es-tu mon Frère ?

Cela fait un mois jour pour jour que tu m’as abandonné. J’ai cherché à reconstituer longtemps la chronologie des faits dans mon esprit ; je pensais que cela ne faisait « que » trois ou quatre semaines que cette situation durait... et puis j’ai réussi à fixer la date précise qui me ramène à la réalité : un mois entier sans toi !
Qu’ai-je fait pour mériter cela ? Rien... comme d’habitude ! Tu disparais de ma vie quand cela t’arrange... tu reviendras aussi quand cela t’arrangera... tu as toujours fini par revenir... Je n’ai pas le droit de t’avoir près de moi quand je le souhaite, quand j’ai besoin de toi : j’ai l’impression d’être une sorte de produit affectif jetable !
Qui pourrait accepter cela ? Personne sans doute... mais moi je l’accepte parce que je t’aime, mon Frère. Je t’ai dit souvent ce que tout cela m’inspire mais tu as le crâne dur comme une pierre... et je dois m’estimer heureux que tu m’écoutes déjà bien plus que tous les autres.
Tu as tes principes... cacher autant que possible tes sentiments, rester inflexible... comme si exprimer ce que tu ressens et laisser aux autres un peu d’initiative étaient les aveux de ta supposée faiblesse. Toi que j’admire pour ta modernité et ta liberté, tu fonctionnes paradoxalement avec cette vision dépassée des rapports humains, une vision qui est assez loin de la mienne évidemment.
Il serait normal que tu évolues un peu car tout lien affectif, quelque soit sa nature, demande un minimum d’adaptation à l’autre. Tu m’as demandé beaucoup de choses… je me suis efforcé de te satisfaire autant que possible. Je t’ai demandé peu de choses... j’attends... et même sur mon lit de mort, je continuerai à te redemander ces choses, sans fléchir...
Quand tu as de gros problèmes, tu penses les régler en te repliant totalement sur toi, quitte à détruire ce que tu as de plus précieux, c'est-à-dire moi en particulier. Les gens qui pourraient te soutenir t’oublient alors et ton isolement s’accentue... Moi je ne t’oublie pas et je m’angoisse... jamais je ne t’oublie... si au moins je t’oubliais, ton absence ne pèserait pas autant sur moi !
Et moi dans tout cela ? Je ne suis pas aussi faible qu’il pourrait paraître. Tu le sais d’ailleurs et c’est pour cela sans doute que tu as parfois peur de montrer tes faiblesses devant moi... pourtant je n’ai jamais profité de tes faiblesses... et tu en as eu pas mal !
Je me souviens de ce grand travail que tu devais rendre... tu n’avançais plus. Je t’ai consacré un mois et demi de ma vie pour t’aider à l’achever si bien que certains ont dit que ce travail était le fruit de quatre mains. Tu n’aurais jamais pu le terminer dans le délai imparti si je ne m’étais pas conduit avec la plus grande fermeté vis-à-vis de toi.
Je me souviens de ces jours anciens ou tu étais déprimé par un amour destructeur. J’ai tout fait pour te ramener sur le chemin de la vie. J ’allais souvent te réveiller dans ta chambre un peu sinistre du boulevard Jourdan ; je m’asseyais près de toi et tu te rendormais, me laissant veiller sur toi. Je devais me battre pour te faire sortir du lit... et tu finissais par obéir au petit frère dévoué que je suis pour toi ! Il m’en a fallu de la force, en cette période où tu étais l’ombre de toi-même, pour t’aider et ne pas succomber à mes angoisses.
Je me souviens de toutes ces lettres, de ces mails, de ces documents que j'ai rédigé en ton nom ; tu t’en remets parfois à moi, passant évidemment ton temps à me donner des ordres et à râler... mais je te fais taire en te proposant de trouver quelqu’un d’autre en qui tu pourrais avoir plus confiance que moi...
Je me souviens de toutes ces choses franches, parfois désagréables de vérité, des choses que tu n’avais pas envie d’entendre, et que je t’ai dites ou écrites avec toujours une facilité étonnante, ses mots implacables chargés de te ramener à la raison... Je n’ai jamais craint de te dire totalement ce que je pense, même au risque de te déplaire.
J’ai du caractère... j’ai mon caractère... tu sais bien ce que tu risques quand tu abuses de moi.
Il est un peu étrange notre lien, c’est certain. Beaucoup de gens étaient intrigués et en ont parlé en disant des bêtises... cherchant à analyser et expliquer ce qui ne peut pas l’être...
Où es-tu ?
Ta main – ma main – te cherche ; cette main qui écrit souvent en ton nom, cette main qui écrit souvent ton nom.
Ton bras – mon bras – te cherche ; ce bras qui agit souvent pour toi dans l’ombre ou la lumière.
Ton cœur – mon cœur – te cherche ; ce cœur qui bat pour nous deux quand tu es un panne sur la bande d’arrêt d’urgence de l’autoroute de la Vie.
Ton âme – mon âme – te cherche ; cette âme qui pense parfois comme toi au même instant que toi.
Où es-tu ?
J’aime être toi et sans toi, je le vois, je suis sans toit et je ne suis pas moi.
J’aime surtout que nous ne soyons qu’un seul être qui pense et agit ;
Cette fusion intellectuelle est la chose la plus fascinante que je connaisse
Où es-tu, mon Frère chéri ?
Mon amour pour toi est éternel.
P.S. : cette note est un simple témoignage d’un lien d'amitié extrêmement complexe, à la fois fort et fragile, où l’un et l’autre est tantôt dominant ou dominé, un lien où l’équilibre se rompt parfois avant de renaître. Merci de ne pas nous juger hâtivement, l’un comme l’autre… on est comme tout le monde, des artisans de la Vie sans cesse en apprentissage...


1 commentaire:

Roumi a dit…

COMMENTAIRES PRECEDENTS RETRANSCRITS

pour une fois que je suis le premier a commenter j'ai pas pu resister :)

Ecrit par : zyed | lundi, 13 novembre 2006
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@Zyed : Je te remercie pour ta visite, très cher Zyed. Je suis content que le lien qui existe entre toi et moi ne soit pas aussi compliqué que celui que je viens de décrire dans cette note. Merci mon petit Ange poète. :-)

Ecrit par : Roumi | lundi, 13 novembre 2006
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Meme si c'est parfois compliqué ... c'est une belle liaison d'amour et d'amitié ... avec bcp d'émotions et de spiritualité ...... il y aura de belles lecons a apprendre ...tout est positif ...et tout va s'arranger .... :-)

Ecrit par : Nan | lundi, 13 novembre 2006
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@Nan : Je te remercie pour tes encouragements pleins de chaleur, mon cher Anis. Cela me touche beaucoup. :-)

Ecrit par : Roumi | lundi, 13 novembre 2006
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Faut-il se faire rare et précieux pour se faire ‘remarquer’ par ceux qui nous font, à la fois, vibrer et souffrir ?
Ceux mêmes, n’ont jamais goûté au plaisir de donner sans reprendre et au bonheur d’aimer sans compter ni calculer.
Ils n’ont pas eux l’apprentissage de l’amour ou de l’amitié pur et simple.
Le savoir aimer n’est pas donné à tout le monde. Est-ce inné ? Ou factice ? Un don? Un talent?
Pourquoi ce rapport de force dans les plus nobles des relations humaines : l’amour et l’amitié.
Pourquoi y’a toujours ceux qui prennent le dessus et les autres qui subissent (dominants et dominés)?
Est-ce question de personnalité ?
De caractère ?
Ou une sensibilité exagérée de certains contre la malice des autres ?
Est-ce la loi du plus fort, qu’est la loi de l’existence, de la vie, qui se pause sur les opposés : la générosité des donneurs contre la convoitise des preneurs ingrats ?
Et pourquoi c’est toujours à un sens unique et jamais à double sens ?


@Roumi : on ne peut être que grand pour pouvoir avoir un cœur aussi grand qu’un océan, comme le tien…
A toi mon grand, je dédie le refrain de la chanson de Florent Pagny : savoir aimer

Mais savoir donner,
Donner sans reprendre,
Ne rien faire qu'apprendre
Apprendre à aimer,
Aimer sans attendre,
Aimer à tout prendre,
Apprendre à sourire,
Rien que pour le geste,
Sans vouloir le reste
Et apprendre à Vivre
Et s'en aller.

Ecrit par : LA CITOYENNE (TOUT COURT) | lundi, 13 novembre 2006
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@la citoyenne : je te remercie pour ton commentaire et pour l'extrait de la chanson de Florent Pagny ; c'est une de mes chansons préférées. :-)

Je vais répondre à tes questions... ce sont évidemment mes réponses personnelles et pas celles forcément de tout le monde.

"Faut-il se faire rare et précieux pour se faire ‘remarquer’ par ceux qui nous font, à la fois, vibrer et souffrir ?"
Je répondrai "oui". J'étais transparent pendant les vingt premières années de ma vie en gros. Les gens me parlaient d'amitié en m'ignorant... moi je les écoutais, à la fois triste d'être seul et amusé par ces beaux discours d'amitié qui sonnaient dans le vide... étant isolé, j'avais le loisir d'observer le fossé entre leurs discours et leurs actes ! Donc j'ai dû apprendre à me faire remarquer, apprendre à montrer aux autres ce que j'avais de différent... et j'ai eu la chance aussi de croiser des gens moins aveugles que d'autres et qui ont bien voulu de moi.
Vibrer et souffrir... oui je crois que les deux sont liés et difficile d'échapper totalement à la souffrance dans un lien de bonheur.

"Ceux mêmes, n’ont jamais goûté au plaisir de donner sans reprendre et au bonheur d’aimer sans compter ni calculer. Ils n’ont pas eux l’apprentissage de l’amour ou de l’amitié pur et simple."
C'est vrai que c'est un plaisir de donner son amour d'humain sans reprendre à un inconnu qui passe, s'arrêter par exemple pour aider un jeune perdu dans la rue ou une vieille dame qui n'arrive pas à ouvrir la porte trop lourde de son immeuble... on sait qu'on n'obtiendra rien d'eux, qu'on ne les verra pas plus de quelques secondes dans sa vie... et on est heureux dans ces conditions, autant que de donner à quelqu'un que l'on connait et dont on espère un sentiment réciproque.

"Le savoir aimer n’est pas donné à tout le monde. Est-ce inné ? Ou factice ? Un don? Un talent?"
Savoir aimer n'est pas inné... car l'enfant qui naît s'apparente plus à un animal qu'à un humain... il doit tout apprendre y compris à aimer... c'est là qu'intervient le milieu familial et scolaire, le contexte culturel, ... il y a certaines familles qui favorisent plus que d'autres le partage des sentiments... il y a des sociétés qui le favorisent également plus ou moins... il me semble aussi que cela n'a rien de quelque chose de figé ; on peut apprendre à tout âge à partager ses sentiments. Ce n'est donc pas un don à mes yeux puisqu'on peut apprendre... c'est un talent en revanche dans la mesure où certains se montrent plus actifs que d'autres dans ce domaine.

"Pourquoi ce rapport de force dans les plus nobles des relations humaines : l’amour et l’amitié. Pourquoi y’a toujours ceux qui prennent le dessus et les autres qui subissent (dominants et dominés)? Est-ce question de personnalité ? De caractère ? Ou une sensibilité exagérée de certains contre la malice des autres ? Est-ce la loi du plus fort, qu’est la loi de l’existence, de la vie, qui se pause sur les opposés : la générosité des donneurs contre la convoitise des preneurs ingrats ? Et pourquoi c’est toujours à un sens unique et jamais à double sens ?"
Je crois que la réponse à ces interrogations se trouve notamment, comme je le dis souvent, dans le comportement de nos cousins les singes. Les liens affectifs sont à la base des rapports sociaux ; sans ces liens, il n'y a pas de société, qu'il s'agisse d'un groupe de singes ou d'un Etat. :-) Sans ces liens, ce ne sont que rapports purs entre dominants et dominés. Les liens d'affection permettent d'atténuer ces rapports abrupts et d'apaiser les conflits. Les petits singes bonobo sont par exemple réputés pour être hyper actifs dans le domaine sexuel ; dès que deux membres du groupe se trouvent confrontés, au lieu de se battre, ils font l'amour pour apaiser leur différent. Le fait que subsiste, au moins partiellement, ce rapport dominant/dominé nous ramène donc à la réalité de notre identité profonde à laquelle on ne peut échapper mais que l'on doit s'employer à atténuer. On l'atténue évidemment différemment selon son propre caractère.
Je ne pense pas que ces liens soient à sens unique mais l'idée de déséquilibre est en revanche bien réelle. Cela tient au fait qu'il y a une infinité de personnalités originales qui ont chacune leur identité propre et ne peuvent pas avoir une approche rigoureusement identique de ces deux abstractions mentales que sont l'amour et l'amitié. L'humain cherche naturellement à théoriser les sentiments par des définitions strictes, à figer les rapports régissant ces sentiments ce qui conduit notamment à établir une distinction nette entre amour et amitié alors que ces deux sentiments sont extrêmement proches. L'humain peut chercher tout cela... mais il ne s'extraira jamais totalement de son identité profonde et ne pourra jamais cerner de manière exacte l'identité de chaque être. De cette impossiblité découlent l'incompréhension qui existe parfois, l'ambiguïté, ... Ces difficultés existeront toujours ; on doit apprendre à les surmonter autant que possible.

Ecrit par : Roumi | lundi, 13 novembre 2006
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Eh bien, je suis émue à la lecture de ce que tu écris...Je te remercie d'être aussi sincère, aussi vrai et aussi SENTIMENTAL...Tu te demandes sûrement pourquoi, je te remercierai? hein...
Et bien, simplement parce que tu me fais sentir moins seule sur cette terre...J'ai toujours été une personne qui s'attache beaucoup aux gens, qui donne sans compter et je me suis rendu compte à maintes reprises que les gens ne me ressemblaient pas...Je me suis posée des questions, j'ai cherché à comprendre, est ce que je suis la seule à ne pas avoir grandi, à avoir gardé une âme d'enfant, à ne pas tout calculer, à être égale à mes sentiments? Est ce normal que je sois ainsi, est ce que ces gens en valent la peine? Se rendent- ils compte que je souffre d'être aussi sentimentale et sensible...se rendent-ils compte qu'ils me blessens, parfois?
Toutes ces questions m'ont embrouillée...J'avais 2 choix, ou bien, rester telle que je suis et ne pas m'en faire si je n'ai pas de feedback ou bien, changer, devenir comme eux...et passer à côté de beaucoup de choses.
J'ai tenté d'être comme eux pendant qq temps mais je ne me suis guère retrouvée. Je me suis donc résignée à être MOI et à en payer le prix aussi cher qu'il le faudrait...et là fut mon plus sage choix :)

C'est pour ça que je te remercie d'être aussi sincère...C'est pour ça que je remercie Pascal Obispo d'avoir composé non seulement la chanson "Savoir aimer" pour Florent Pagny mais aussi la chanson "Lucie" qu'il a lui même chanté et qui veut dire beaucoup!

Excuse cette longueur...
++

Ecrit par : pinkangel | lundi, 13 novembre 2006
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@Pinkangel : je te remercie beaucoup pour ton commentaire si touchant.
Tu as raison, il vaut mieux rester soi-même ; on ne se sent pas forcément alors en harmonie avec tout le monde mais au moins on est en harmonie avec soi-même et c'est déjà une bonne chose. :-)
Il ne faut pas se désespérer ; on croise toujours quelques personnes qui savent nous donner peut être pas exactement tout ce dont on aurait besoin mais au moins une bonne partie de cela. :-) Il faut partir du principe que ce que l'on reçoit est toujours mieux que rien même si on peut toujours espérer mieux.

Ecrit par : Roumi | lundi, 13 novembre 2006
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C'est trés beau ce que je viens de lire...
Extrêmement touchant...
J'aime

Ecrit par : YASMINA | lundi, 13 novembre 2006
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@yasmina : merci pour ton passage ici et ton compliment. J'avoue que c'était peut être la note la plus dure à écrire depuis le début. J'ai beaucoup hésité sur le fait d'écrire ou non cette note et ensuite sur la façon de l'écrire pour ne pas présenter les choses de manière trop caricaturale. Cela m'a fait du bien en tout cas d'écrire ce texte.

Ecrit par : Roumi | lundi, 13 novembre 2006
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Que de tristesse Mr R...c'est magnifique en tout cas, mais ça c'est comme d'habitude, ta plume est magique!

Ecrit par : youyou | mardi, 14 novembre 2006
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Woooooooooooooooooooooooowwwwwwwwww Roumi!!!!
Super Genial Super
woooooooooooooooooooooowwww
Genial la note Mr R....
Mais dis moi Roumi comment s'appelle ce ptit frere dont tu parle??
hein Roumi??
comment il s'appelle???????????
Tu parles de moi Roumi n'est ce pas?
hein Roumi tu parle de moi??
N'est ce pas Roumi n'est ce pas????
Roumi je t'aime!

Youyou: Je t'aime youyou toi aussi!! J'adore les Youyous surtout les youyous que prepare ma mere pendant le Ramadan!!
ouuhhh j'adore!!

Ecrit par : double x | mardi, 14 novembre 2006
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@youyou : c'est un peu triste comme tu dis mais la vie est faite entre autres choses de cela. Je suis très touché que tu dises que c'était bien écrit ; j'avais tellement peur d'écrire quelque chose de laid à ce sujet...
Merci mon Youri, merci infiniment mon Frérot Panda.


@double x : ce frère n'a pas de nom et il n'est pas petit... ce n'est donc pas toi qui as un prénom (double) et un nom (x) et qui en prime es petit (en âge).

Je suis étonné que tu veuilles tant que je parle de toi ; tu as écrit sur un autre blog qu'on ne se connait pas toi et moi... :-) Il faudrait alors que tu te décides, double x : soit on se connait, soit on ne se connait pas. Apparemment, si j'en crois ton commentaire, on se connait. :-)

Je sais que tu as de l'attachement pour moi, double x et cela me réchauffe le coeur ; tu sais que je t'aime moi aussi beaucoup et doublement... normal pour double x ! :-)

Ecrit par : Roumi | mardi, 14 novembre 2006
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:-(

Ecrit par : Xander | mercredi, 15 novembre 2006
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@Xander : je suis très touché de savoir que tu as lu cette note. Tu vois que la vie est compliquée pour tout le monde. :-)

Ecrit par : Roumi | mercredi, 15 novembre 2006
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c trés trés touchant c une vraie leçon d'amour et d'amitié au même moment.
J'espère que vous allez vous réunir bientot

Ecrit par : TunisianTouch | jeudi, 16 novembre 2006
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@Tunisian Touch : Ton message m'a ému et je te remercie beaucoup pour tes voeux d'espoir ; j'espère aussi que je pourrai bientôt serrer mon frère dans mes bras.

Ecrit par : Roumi | jeudi, 16 novembre 2006
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J'ai lu ton comment sur le Blog de Nan
et j'ai beaaaucoup aimé!!
bravo & Merci

PS. As-tu reçu Astrolabe par poste

Ecrit par : el greco | vendredi, 17 novembre 2006
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@el greco : merci pour ton passage ici Rached. ça me fait bien plaisir. Et pour le commentaire chez Nan, c'est normal que je dise sincèrement ce que je pense de lui ; ton fils est merveilleux. [Anis, ne lis pas cela tu vas être gêné ! :-)]
Au fait, Rached, je n'ai pas reçu Astrolabe.

Ecrit par : Roumi | vendredi, 17 novembre 2006
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@Roumi,
Ca te dérangerais d'ecrire des articles plus courts de temps en temps ? Disons, une fois par mois ?

Ecrit par : Heliodore | samedi, 18 novembre 2006
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Roumi, cher Roumi, tu as une capacité et facilité tres impressionnante pour exprimer ton amour tes emotions. le fais tu egalement à l'oral, tu disais toujours que tu as un caractere timide, je voulais savoir si tu arrives à exprimer ton amour, ton chagrun en confrontant la personne en face à face???
sinon je voulais te dire que tes amis ne fonctionnent sans doute pas comme toi, faut pas prendre leur silence pour une froideur ou non chalence...

Ecrit par : dadddou | samedi, 18 novembre 2006
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@Heliodore : je ne fais qu'une note par semaine alors cela me semble suffisant pour laisser le temps à mes courageux lecteurs de digérer mes écrits. :-)
J'aime écrire... j'aime écrire beaucoup... je veux donner beaucoup de ce qu'il y a en moi.
Cela étant dit, ton voeu sera comblé puisque ma prochaine note, à laquelle j'ai déjà commencé de penser depuis vendredi, sera plus rapide à lire. :-)

@dadddou : c'est vrai que je suis parfois très timide mais plutôt avec les gens que je ne connais pas ; quand je connais quelqu'un je suis capable de lui dire exactement ce que je pense. A l'oral, je peux être très expansif dans mes paroles ou mes gestes. C'est vrai aussi que je réserve souvent le meilleur de mes pensées pour l'écrit car pour moi écrire c'est prendre un engagement plus fort que l'oral car on laisse volontairement une trace matérielle ; écrire c'est aussi prendre le temps de rassembler ses esprits et donc de formuler les choses avec une justesse que je redoute souvent de ne pas trouver quand je m'exprime à l'oral.
Disons que je ne me débrouille bien à l'oral et mieux encore à l'écrit. :-)
Mais la vraie question c'est de savoir quel est le regard de la personne face à moi ; si quelqu'un vient pour discuter d'un problème avec moi, je suis content ; si quelqu'un vient avec ses idées arrêtées sur moi, ses convictions qui ne seront jamais bouleversées par un dialogue, alors je préfère ne pas insister et je me peux alors me refermer immédiatement sur moi même.

Ecrit par : Roumi | samedi, 18 novembre 2006
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enfin j'ai commente avant le deadline
IK

Ecrit par : imperator | dimanche, 19 novembre 2006
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@imperator : Effectivement, tu as commenté seulement treize heures et quarante minutes avant le changement de note, annoncé pour ce soir minuit heure de Paris. :-)

Ecrit par : Roumi | dimanche, 19 novembre 2006
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Cette note m'a émue car je voyais mes garçons se chamailler et me dit comment vont- ils se comporter à l'avenir ?!

Ecrit par : soulef | dimanche, 19 novembre 2006
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@soulef : j'espère que tes garçons seront plus raisonnables... :-) Mais rien n'est simple, surtout dans un sentiment d'amour, quelques soient les personnes concernées... il y a bien souvent des choses un peu ambigües qui donnent une certaine complexité à ce sentiment.

Ecrit par : Roumi | dimanche, 19 novembre 2006