samedi 1 avril 2006

Jeudi 30 mars 2006… 12h25-17h10

[A mon grand regret, j'ai été contraint de supprimer la note initiale...]

[Il y avait ici à l'origine un témoignage d'amitié, un récit d'une rencontre entre deux anges purs qui ont pu se rencontrer grâce à la blogosphère, deux anges qui n'auraient pas eu la chance de se croiser sans la blogosphère. C'était un témoignage intéressant, je pense, de ce qui peut naître de contacts virtuels, montrer que l'amitié pure peut réunir fortement des gens qui étaient éloignés les uns des autres. Je pensais que les gens se réjouiraient de voir, à travers ce témoignage, que les blogs pouvaient permettre à de vraies amitiés pures de se développer ainsi ; je voulais que ça donne de l'espoir aux gens. Bref, j'étais naïf et très con].

[Malheureusement on vit dans un monde pourri. Les gens se plaignent toujours qu'on ne les respecte pas mais ils ne respectent rien eux mêmes. Comment peuvent-ils alors faire la morale aux autres ? Un certain nombre de personnes qui ont vu la note initiale ont souillé par leurs idées immondes les sentiments nobles dont je voulais témoigner. Je suis tellement gentil que je ne peux même pas une seconde souhaiter pareil sort à ceux qui ont donné une mauvaise interprétation à ma note. Pourtant si cela arrivait aussi à ces gens, s'ils étaient eux aussi blessés par de tels propos, ils comprendraient... Mais peuvent-ils être blessés ? Ont-ils un coeur ? Je suis choqué que des gens n'aient toujours pas intégré de simples valeurs humaines universelles telles que le respect ou l'amitié. A tous ceux-là, je dis simplement : oubliez moi ! Foutez moi la paix ! Laissez en paix les gens qui ont un coeur et qui savent s'en servir ! Arrêtez de salir les rares belles choses qui subsistent dans ce monde, notamment la vraie belle amitié].

[A ceux qui respectent l'amitié, à ceux qui ont vécu ou vivent des amitiés très fortes, je leur dit simplement que je suis désolé, désolé de n'avoir pu laisser ce témoignage qui vous aurait immanquablement touché. Vous auriez compris, vous auriez apprécié ma note. Malheureusement il ne s'était pas passé quelques minutes ou heures après la publication de cette note avant que les premières paroles blessantes se répandent via le téléphone arabe].

[Je suis très déçu. J'ai beaucoup de peine. Je me demande bien ce que je fais ici. Heureusement l'amitié survit à la connerie humaine et personne ne me privera de celui dont j'ai parlé et dont la noblesse de coeur devrait inspirer tous ces esprits médiocres qui nous ont sali. Ce message est en rouge, la couleur du sang, ce sang qui saigne de mon coeur par ces propos détestables que j'espérais ne plus entendre...]